Mon compte
    Le Soliste
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Soliste" et de son tournage !

    Une histoire vraie

    Le film s'inspire d'une histoire vécue et emprunte d'ailleurs les noms réels de ses personnages. En réalité, le scénario est tiré du livre que Steve Lopez a écrit sur son histoire, intitulé The Soloist: A Lost Dream, an Unlikely Friendship, and the Redemptive Power of Music.

    Pas si vraie que ça

    Le vrai Steve Lopez a été dépeint dans le film comme un homme divorcé, ce qu'il n'a jamais été. Cependant, même s'il admet l'aspect dérangeant du décalage, Lopez préfère voir le film se construire sur une base dramatique plutôt que de coller à tout prix à la réalité. Il ne se plaint donc pas de ce changement.

    Des figurants authentiques

    Pour ce qui est des rôles de figuration, le réalisateur Joe Wright a fait le choix de trouver des personnes authentiques vivant dans le quartier où se déroule le film. Pour lui, les figurants étaient le coeur du film et son lien avec le monde réel. Il était donc primordial d'être le plus réaliste possible. Ainsi pour dénicher une centaine de figurants parmi les sans-abris, la coordinatrice de casting Maryellen Aviano a organisé une série d'auditions libres dans plusieurs centres d'accueil. Cette dernière confie : "En trente-deux ans de carrière, je n'ai jamais vu de figurants aussi enthousiastes. La communauté a adhéré avec un élan formidable au projet parce que Joe Wright a passé plusieurs mois à travailler avec eux et les a invités à partager avec lui leur expérience et ce qu'ils vivaient et éprouvaient. Le film était pour eux une chance de se faire entendre et de montrer toutes les ressources dont ils peuvent faire preuve."

    Un film d'époque

    Joe Wright a pour le moment réalisé deux films en costumes. Il estime néanmoins que Le Soliste est un film d'époque : "C'est le portrait d'un homme amoureux fou de Beethoven, ce qui est aussi mon cas, et celui de mon fidèle compositeur Dario Marianelli. De plus, à mes yeux, comme mes deux films précédents, c'est un film d'époque : nous sommes en 2005, la tragédie de Katrina vient de se produire, la guerre en Irak n'a pas encore autant dérapé"

    Une langue commune : la musique

    Le film entend exploiter un sujet fort : comment deux hommes aussi dissemblables que Steve Lopez et Nathaniel Ayers ont-ils pu développer des liens d'amitié, une amitié si forte qu'elle a changé leur vie ? La réponse réside peut-être dans leur capacité à communiquer à un niveau plus profond que celui de la parole : par la force inexplicable de la musique. Joe Wright affirme : "Le spectre des émotions suscitées par la musique de Beethoven est extraordinairement large. Sa musique contient toutes les émotions humaines, tous les sentiments. Je crois aussi que Beethoven est un personnage fascinant, dans cette histoire particulièrement, parce qu'il avait lui-même à surmonter de grandes difficultés personnelles, dont le handicap de la surdité." Pour écrire la musique du film, largement inspirée par les Troisième et Neuvième Symphonies de Beethoven, Joe Wright a retrouvé le compositeur Dario Marianelli, qui avait été nommé à l'Oscar pour son travail sur Orgueil et préjugés et avait obtenu l'Oscar et le Golden Globe pour Reviens-moi.

    Joe Wright et Dario Marianelli, 3ème !

    Si Le Soliste est la troisième réalisation de Joe Wright (en revanche, c'est sa première à Hollywood), ce film marque également la troisième collaboration entre le cinéaste et le compositeur Dario Marianelli. Honoré aux Oscars pour la bande originale de Reviens-moi du même Joe Wright, on a notamment pu remarquer le talent musical de Marianelli à travers les bandes originales des Frères Grimm de Terry Gilliam ou encore V pour Vendetta de James McTeigue.

    Un Los Angeles "néo-réaliste"

    Le réalisateur avait une vision particulière de l'esthétique du film. Pour approcher au mieux cette vision, Joe Wright s'est entouré d'une équipe de collaborateurs en grande partie britanniques, avec qui il avaitdéjà travaillé. Il a retrouvé notamment le directeur de la photo Seamus McGarvey, un Irlandais nommé à l'Oscar pour les images lyriques de Reviens-moi. Celui-ci explique : "Joe et moi avons d'abord pensé à un style visuel très simple et dépouillé. Nous avons évoqué les réalisateurs britanniques réalistes, John Schlesinger et son Macadam Cowboy, et aussi les néo-réalistes italiens parce que je pense que ce film, bien que plus grandiose que la réalité, possède aussi par certains côtés ces éclairs lyriques qui étaient la marque des néo-réalistes."

    Un choix difficile

    "J'ai décroché le rôle quand Will Smith l'a refusé, et même là, il a fallu que je me batte pour l'emporter", révèle Jamie Foxx.

    Au nom de la mère

    Jamie Foxx a un lien très particulier au film et à son personnage : "Ma mère est schizophrène, je devine donc ce qui peut se passer chez quelqu'un qui a une douzaine de voix dans la tête... Je comprends que seule la musique apporte à Nathaniel la sérénité. M'immerger dans cette folie est très éprouvant, mais ce film changera nos préjugés face à la schizophrénie et à la clochardise..."

    Abonné au journal

    Robert Downey Jr. n'en est pas à son premier rôle de journaliste puisqu'il a joué plusieurs fois ce type de rôle, notamment dans le Zodiac de David Fincher. Au sujet du rôle, Joe Wright explique : "Le casting de Robert Downey Jr. était tout aussi vital que celui de Jamie Foxx. Lorsque j'ai commencé à travailler sur Le Soliste, il m'a semblé que Nathaniel était le personnage extraordinaire du film, mais j'ai vite réalisé que Steve l'était tout autant. C'est le Monsieur-tout-le-monde du film, le personnage qui nous ressemble. Steve est quelqu'un qui n'a jamais su s'engager auprès des autres, et il aborde cette relation avec Ayers en se mettant en tête qu'il peut le sauver, mais c'est finalement lui qui sera changé par cette expérience. Robert était capable d'apporter une fantastique humanité et une intelligence incisive à ce personnage."

    Un géant sur le tournage

    Robert Downey Jr. confie qu'un grand réalisateur était présent sur le tournage... et pas pour rien : "Nous avons tourné un plan dans un tunnel de Downtown, où j'offre un violoncelle à Jamie Foxx qui se met illico à en jouer au milieu du trafic urbain. C'est un plan à la grue incroyable, à la fin duquel toute l'équipe, y compris Steven Spielberg venu nous rendre visite ce jour-là, s'est levé pour applaudir Joe Wright !"

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Il reste encore demain (2023)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Une vie (2023)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • Hors-saison (2024)
    • Heureux gagnants (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • Une famille (2023)
    • Civil War (2024)
    • Black Flies (2023)
    • Immaculée (2024)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Bis Repetita (2023)
    • Karaoké (2024)
    • Scandaleusement vôtre (2023)
    Back to Top