Avis sur Réaction en chaîne

Vraiment une énorme déception. Il ne se passe rien dans ce film.

J'ai eu du mal à le dénicher, et quand j'ai fini par le lancer, impatient, et par constater au fur et à mesure l'étendue des dégâts, ma déception n'a été que plus grande. Plus ça avance, plus on se dit que ça va décoller, qu'il va se passer quelque chose, que la fameuse "réaction en chaine" annoncée va se mettre en route.

Pas du tout. C'est une sorte de huit clos entrecoupé de minuscules scènes de course poursuite (parfaitement inutiles), qu'on voit d'ailleurs dans leur intégralité dans la bande annonce.

Idem pour la bande originale : un morceau est excellent, c'est celui qu'on entend dans la bande annonce (le morceau "The Beast"), le reste de la bande originale n'est que des nappes sonores arythmiques particulièrement ennuyeuses.

Des scènes absurdes et sans intérêt : la scène du garage au début, la scène dans l'épicerie de nuit, la scène avec l'opératrice du téléphone...

L'image est très belle. De magnifiques scènes bien filmées, des belles compositions... mais malheureusement un énorme déficit scénaristique et d'action.

A éviter.

Suite à un tremblement de terre, un centre de stockage de déchets radioactifs est gravement impacté et Heinrich, l’un de ses ingénieurs nucléaires se retrouve mortellement contaminé. Ce dernier met en garde son employeur concernant les dangers que représentent les dommages subis par le centre. Son patron préfère minimiser les dégâts (pour prioriser les profits que représente sa société de recyclage de déchets) au détriment des milliers de vies humaines résidents aux alentours et de la nappe phréatique durement touchée pour les décennies à venir. Heinrich décide alors de s’enfuir afin d’alerter la population, mais c’était sans compter sur son patron qui va tout mettre en œuvre pour le rattraper avant qu’il ne puisse dévoiler ses lourds secrets.

Pour son premier long-métrage, Ian Barry met en scène une Série B dans le plus pur style de la "Ozploitation" (la Nouvelle Vague australienne). Coproduit par George Miller, le film se révèle être un excellent film catastrophe, teinté d’érotisme et de thriller, au cœur d’une Australie aride, où les bolides vrombissent et la tôle se froisse (au grès de palpitantes courses-poursuites).

Pour la petite anecdote, on retrouve trois acteurs de Mad Max (1979), à savoir Steve Bisley (le héros), Hugh Keays-Byrne (le badguy) et Mel Gibson (dans le rôle d’un garagiste qui n’apparaît que quelques secondes).

Réaction en chaîne (1980) s’avère fort sympathique, avec son faible budget (350 milles $) et pour une première œuvre, clairement on ne boude pas notre plaisir, une Série B sympathique et rythmée.

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Réaction en chaîne est une série B australienne produite par George Miller le réalisateur de Mad Max d'ailleurs une partie du casting est présent dans ce film avec Steve Bisley coéquipier du patrouilleur de la route Max Rockatansky et Hugh Keays-Byrne qui joue le personnage du méchant dans le 1er et le 4ème volet même Mel Gibson fait une brève apparition dans la peau d'un mécanicien.
Suite à un accident il y a des fuites radioactives ce qui ne plaît pas au groupe s'occupant de cela qui veut empêcher un homme irradié de prévenir la population.
Au départ il y a la base pour faire une bonne série B assez nerveuse mais le problème vient d'un scénario mal écrit qui enchaîne des situations peu prenantes (l'intrigue est même assez brouillonne par moment), autre point négatif c'est le manque de rythme.
Et s'il y a bien quelques poursuites en voiture, elles n'ont rien de bien spectaculaires.
C'est dommage car par moment il y a un climat assez attirant (la nature australienne n'y est pas pour rien).
Voilà un film dont je n'attendais pas forcément grand chose cependant j'espérais une petite série B bien foutue et divertissante.

Rudement efficace ! Un thriller très bien réalisé avec un scénario qui exploite habilement l'angoisse de la contamination nucléaire. Les poursuites automobiles doivent être parmi les plus impressionnantes qui puissent se voir au cinéma.

En Australie occidentale un projet laisse échapper des déchets nucléaires et expose Heinrich (Ross Thompson) à une quantité létale de radiations. Alors qu'il n'a plus que quelques jours à vivre Heinrich parvient à s'enfuir à la campagne pour avertir la population de la contamination des eaux souterraines tandis que le gouvernement veut étouffer l'affaire. Heinrich croit être en 1957 et rencontre un couple de vacanciers. Mel Gibson a un rôle non crédité de mécanicien barbu ce qui en fait un objet de collection rare pour les fans de Mel Gibson s'ils en ont envie. Le film lui-même est trop peu décousu et parvient à être ennuyeux même pendant les scènes d'action...