Avis : Two Lovers - Page 3

James Gray s'éloigne un peu de son thème fétiche de la famille, bien que toujours très présente, puisque c'est de la relation amoureuse dont il s'agit ici.
Le scénario est rythmé mais prend le temps de poser les éléments du récit. Il s'appuie notamment sur une atmosphère captivante, des dialogues finement écrits qui sonnent ultra vrais, et une réalisation sobre et intimiste qui fait ici merveille.
Joaquin Phoenix lui est transcendé, loin de ses performances quelconques dans The Yards ou We Own The Night, et livre une prestation brillante dans ce rôle exigeant. On pourrait peut-être reprocher un manque de profondeur du personnage de Sandra qui est un élément central de l'histoire mais qui n'est finalement pas si creusé que ça.
Mais tout est juste dans Two Lovers et c'est ce qui fait sa force. Une puissance incontestable s'en dégage, chose qui faisait défaut à Gray. C'est d'ailleurs son meilleur film jusqu'à présent, et de loin tant les précédents sont sans saveurs.

Certainement le film de James Gray dont l'histoire m'a le moins touché sur le moment mais qui avec le recul m'a beaucoup fait réfléchir et marquer. Encore une mise en scène brillante de la part de ce réalisateur avec notamment quelques plans superbes. Joaquin Phoenix toujours aussi bon dans son registre habituel même si son jeu ici me paraît moins dérangé, plus intérieur, Isabella Rossellini est impressionnante de présence et j'aime bien Moni Moshonov dans le rôle du père. Un beau récit qui, sous de faux airs de banalité, s'avère être un petit bijou.

En regardant l'affiche et le synopsis, on pourrait s'attendre à une banale comédie romantique... C'était sans compter sur le fait que le réalisateur est James Gray. Il impose d'ailleurs sa patte dans ce film, sa thématique préférée : les dilemmes moraux d'un personnage, et sa vision pessimiste de la vie. On a ici un film plutôt plaisant à suivre, le suspens résidant dans le fait qu'on ne sait pas quel sera le choix de Léonard (il ne le sait d'ailleurs pas lui-même) jusqu'à la fin qui est très osée (enfin je retrouve ce cran qu'avait le réalisateur de Little Odessa et que je n'ai pas vu dans La nuit nous appartient). Les acteurs sont bons, surtout le duo Joaquim Phoenix/Gwyneth Paltrow (Vanessa Shaw est assez en retrait), pour lesquels on a pas de mal à se prendre d'affection.
La preuve qu'une romance ne doit pas forcément être mièvre à en crever (n'est-ce pas Stéphanie Meyers), en clair un très bon film.

Précisons d'abord que Two Lovers est un vrai film d'amour, et non une comédie sentimentale, un pur film d'amour, ce qui est rare. Plus encore rare, ce film ne souffre d'aucune mievrerie, aucune exagération, aucun cliché qu'on pouvait craindre. James Gray, un des grands nom du film d'auteur américain, dirige un récit réaliste qui nous parle beaucoup, et ne donne aucune surenchère dramatique, pour rester dans la justesse absolue. Prenant, parfois angoissant, et au final très beau, Two Lovers n'est pas loin du chef d'oeuvre. On regrettera juste une Gwynett Paltrow trop froide et manquant de charme, à l'inverse de la touchante Vanessa Spy, grande révélation du film.

Un(e) comédie romantique (drame) excellent, avec des acteurs brillants, en particulier Joaquin Phoenix.

malgré les critiques, on est très loin du compte. Un mélo banale, sans vie, certes bien filmé et bien joué ; mais la technique peut difficilement contrebalancer un scénario sans grand intérêt. On s'ennuie ferme.

Ne vous fiez pas à l'intrigue, d'une banalité confondante. Ce film est en réalité une leçon de cinéma. Acteurs, photo, lumière, chacune de ces facettes du film est touchée par la grâce. Merci James!

Un film que j'ai mis beaucoup de temps à me décider à regarder pour une simple et bonne raison : je ne supporte absolument pas Gwyneth "tête à claques" Paltrow, à chaque fois que je la vois j'ai des envies de meurtre...
Bon j'ai quand même réussi à me forcer parce que mes deux précédentes expériences avec James Gray m'avait convaincu et parce que Joaquin Phoenix est un acteur extrêmement talentueux.
N'importe quelle autre actrice, même si la catégorie de femme "je veux qu'on reste amis" est à fuir comme la peste pour un homme, m'aurait rendu attachant son personnage et donner de la peine pour le protagoniste. Mais je suis tellement allergique à Gwyneth "gourdasse" Paltrow que je ne peux pas, j'ai essayé mais je ne peux pas, à cause d'elle je me suis même sentis une âme "Famille, Travail, Patrie", terrifiant...
Mais en-dehors de cela, on s'identifie totalement au personnage joué avec une grande justesse par Joaquin Phoenix, on comprend ses hésitations, sa veulerie, son courage d'agir quelques fois, sa timidité, sa fragilité. La fiancée "officielle" jouée par Vinessa Shaw est touchante, la mère un peu trop protectrice est croquée avec beaucoup de vérité, l’atmosphère de la "Grosse Pomme" est parfaitement saisie.
Sans mon allergie, j'aurais beaucoup beaucoup mieux apprécié cette oeuvre.

Le magnétise de la réalisation parfaite fait oublier la lenteur et la monotonie de Two Lovers. Je n'avais pas vu réalisation aussi hypnotisante depuis Lost In Translation. Mais déçu par le casting (contrairement à l'écrasante majorité des critiques) et endormi par le rythe, je trouve ce film loin du chef-d'oeuvre que d'autres décrivent...

Si l'on est tenu en haleine tout au long du film alors que le rythme est plus lent, c'est avant tout parce que c'est magnifiquement filmé et que le personnage interprété - avec talent - par Joaquin Phoenix semble authentique et creusé. Pour reprendre l'expression de Telerama, Two Lovers est une sorte de "thriller sentimental", et la fin a quelque chose d'agréablement malsain. A voir.

L'histoire est assez conventionnelle, mais le jeu de Joaquin Phoenix est remarquable, tout ce qu'il arrive a faire passer sans parler... c'est dingue !

Le film est bien réalisé mais dans cette histoire d'amour, il est difficile de ne pas prendre partie et il est alors insupportable de voir le personnage principale si mou, tellement hésiter et laisser le temps choisir.

Simple, beau, bouleversant. Un film magnifique qui confirme son réalisateur dans la cour des très grands ! Interprétation subtile et intelligente.

Un film terne, sans vie, le choix des acteurs laissent à désirer mais de toute façon personne n'aurait pu éveiller les rôles ainsi que le film. L'ambiance du début à la fin reste morbide.

Gwyneth Paltrow dans ce drame amoureux assez original. D'abord par la mise en scène de James Gray qui travaille chaque plan avec amour, par la prestation de Joaquin Phoenix d'un homme tourmenté.. Difficile à classer ce film.