Avis : Two Lovers - Page 6

Un drame magnifique, juste et émouvant servi par un acteur immense dont c'est peut-être la dernière prestation (ah non c'était une blague en fait !) : Joaquin Phoenix. Ses partenaires féminines sont sublimes et émouvantes...

Le film de l'année. Un chef d'oeuvre. Bouleversant. Gray est un virtuose, Phoenix est habité par son personnage. Tout est en subtilité et en petites touches. Du grand art.

James Gray diffuse une ambiance sulfureuse et inquiétante, à fois lourde et poétique, sécurisante et triste. "Two lovers" est une représentation parfaite de tous les états par lesquels l'être humain passe lorsqu'il est confronté à des sentiments amoureux. Les acteurs sont sublimes.

Encore un film de James Gray qui m'a plu et touché. Après trois thrillers sur le monde du crime, le cinéaste traite cette fois-ci d'un triangle amoureux entre des personnages torturés. Toujours très sombre, le récit est émouvant. Il offre une belle leçon sur les relations toxiques, avec un Joaquin Phoenix toujours excellent dans ce genre de rôle, chez un de ses réalisateur fétiche. James Gray propose donc un film simple, assez mineur et sans prétention. Il est pourtant très réussi et mérite d'être découvert.

Quand un maître du film noir s'essaye à la tragédie romantique il fait bien de s'armer d'un scénario merveilleux pour palier son manque de maîtrise du genre. Ici, Gray fait l'inverse: Il filme à la perfection l'histoire on ne peut plus basique de cet homme tiraillé entre deux femmes superbes. James Gray réussit à garder son cynisme en présentant ces relations délicates comme un duel amoureux bien loin de l’esprit romantique commun.

Drame sentimental filmé et ecrit avec finesse, intelligence et justesse. Chaque acteur et chaque rôle à son importance et le réalisateur arrive à dégager la personnalité et le charisme de chacun. Au dessus surnagent Joaquim Phoenix et Gwyneth Paltrow époustouflants de talent, de vérité et de beauté. Un grand moment d’acteurs, un film sans véritable action ni effets spéciaux qui tient en haleine par la personnalité des personnages, la force des sentiments, dans une réalisation qui arrive à mêler harmonieusement réalisme et poésie. Un film d’une grane humanité, à l,image soignée, un petit chef d’oeuvre bouleversant.

Comment ne pas être ému par cette histoire qui, sans qu'on s'en rende compte, décrit une vie qui est certainement une réalité pour bien des personnes inadaptées.
La fin du film, on le comprend, n'apporte pas la solution espérée, loin de là. Le début d'une autre vie mais "il n'y a pas d' issue possible" aurait dit Lavilliers.

Magnifique! Un très beau film servi par des acteurs parfaits! Joaquim Phoenix est troublant dans ce rôle du looser dépressif, qui va retrouver l'envie de vivre, grâce à sa rencontre improbable avec une jeune fille (joué par Paltrow) torturée également, puisqu'elle partage sa vie avec un homme marié et noie son manque affectif dans la drogue. Une histoire d'amour tortueuse entre deux paumés, qui vont choisir d'emprunter des chemins de vie différents. Du début à la fin, on est pris dans les changements d'humeurs de ce triangle amoureux, et Joaquim Phoenix, parfait, nous offre des scènes de pure émotion. J'ai jamais été autant touché par la performance d'un acteur face à son personnage... face à lui-même. De pures émotions! A voir absolument.

Très belle réalisation. Des sentiments, des doutes, de l'amour...tout est là pour faire un bon film d'amour. Joaquin phoenix apparait ici en bon acteurs et l'ensemble est plutôt agréable !

Non le film est loin d'être bouleversant malgré un Joaquin Phoenix assez convaincant dans le rôle très difficile d'un adulte inadapté à l'adolescence prolongée.
Ce rôle de fils difficile, les liens avec la famille rappelle tous les autres films de Gray mais cette fois-ci nous sommes dans le milieu nettement plus banal des gens prétendument ordinaires, la tentative est salutaire et intéressante; mais si le style et le climat sont là, les autres personnages manquent véritablement d'intérêt, les deux filles sont assez transparentes et on a du mal à comprendre une quelconque passion amoureuse et dévorante envers cette gwyneth paltrow bien palichone.
Sans doute donc trop de scènes improbables ou alors le film représente surtout une projection des sentiments et du désir de joaquin phoenix.
Le résultat est très mitigé, le chef d'oeuvre de James Gray n'est pas encore arrivé.

Intensité de la mise en scène, intensité de l'interprétation, intensité des images, intensité de l'amour: rien d'exceptionnel sur le fond, mais le traitement est .... intense, sans aucune surenchère. L'intensité n'est pas synonyme de rythme rapide, elle se mûrit avec le temps, il faut donc être patient pour être capté, mais la recette de qualité de James Gray nécessite cette attitude. Joaquin Phoenix est encore une fois au diapason avec ce personnage torturé et imprévisible. Ces two lovers ne déméritent pas même si le personnage de Sandra mériterait plus d'exposition. Très beau film.

Two Lovers est un chef d'oeuvre ! Un crève-cœur de 100 minutes, une romance ténébreuse ou l’ambiguïté est un éloge. Leonard ( Joaquin Phoenix ) se jette à corps perdu et dévoile son humanité à qui veut bien la voir, personnage à la fois sombre et enjoué, tout un paradoxe pour ce qui est peut être l'interprétation ultime de la carrière de ce génie ! Le moindre fait et geste sonne comme un déchirement, la fin est insoutenable, ce regard entre le fils et la mère ( la splendide Isabella Rossellini ) en dit long ... James Gray se sublime avec ce film, sa mise en scène la plus épuré et sensoriel. Je me répète mais oui ce long métrage est un chef d'oeuvre !

D'ailleurs je conseil le visionnage des bonus et notamment l’interview de Gray sur ces inspirations, un moment passionnant et riche en instruction !

Deux histoires, l'une mêlé à la vie de couple sur la durée, l'autre lié à la folie et à la passion pour lequel il donnerais tout ! Le scénario est vraiment intéressant, les deux relations mettent du temps à se construire. Il doit ensuite faire le choix de celle qu'il veut garder, c'est là que tout devient plus difficile. La chute est vraiment bien, et on retrouve un Joaquin Phéonix en forme et bien dans son rôle. Très bon film qui laisse une part de réflexion si cette situation nous est déjà arrivée personnellement.

Après "We own the night", James Gray, un des réalisateurs les plus doués de sa génération, revient avec "Two Lovers". Le polar est donc abandonné au profit du mélo. Et autant dire que la réussite est totale. Le film est d'une sobriété quasi inégalable, car doté d'un montage soigné (aucune scène n'est superflue), et d'une interprétation bluffante. Quant au travail de mise en scène, il est à peine croyable. Chaque image renvoie à une idée, et fait progresser le récit. Les dialogues, eux, ne se contentent pas d'illustrer les scènes, mais donnent continuellement de nouvelles précisions. Le travail accompli pour parvenir à un tel résultat se ressent très vite, tant le thème du dilemme amoureux est maitrisé avec brio. D'ailleurs, l'utilisation de la dramaturgie est remarquable. L'étau se resserre comme une évidence, avec une issue terrible et émouvante. "Two Lovers" valorise donc un peu plus la filmographie de ce formidable auteur qu'est James Gray, en étant son long-métrage le plus abouti. Un pur chef-d'œuvre !

Intéressant, mais ça traînaille un peu la patte quand même...