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Un visiteur
0,5
Publiée le 11 mai 2008
désolé les gars mais moi je me suis ennuyé comme un fou. je n'ai pas cru une seconde à l'histoire, en particulier à cause du traitement qui singe trop un mauvais film hollywoodien ou un épisode de Desperate Housewives : la musique et les mouvements de caméra sont d'un lourdingue!! Aucune situation n'est vraiment poussée à fond, aucune réflexion neuve sur le violence n'est développée, à part celle-ci, éculée et usée durant tout le film : "c'est la peur qui engendre la violence". Ouh la!!! Quelle révélation! Un film plus clinique, plus réfléchit plus personnel aurait été bienvenu.
Non, ce n'est pas un film d'anticipation. Et pourtant, cet îlot de richesse, sa clôture de béton et de barbelés, ses caméras de surveillance et ses vigiles, et le voisinage des populations pauvres, la corruption de la police, tout cela semble irréel. Mais avons-nous suffisamment voyagé ou étudié la réalité du monde pour savoir que cette folie est contemporaine et bien réelle ? La Zona est une fiction dense, chargée en émotions et solide sur le plan esthétique. Les clichés que certains dénoncent sont en fait le reflet de la réalité du monde. Pourquoi la nier ? Indiens pauvres et blancs riches... Il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que c'est bien vrai. Alors vous qui aimez vivre les yeux ouverts, foncez voir ce petit bijou !
Critique sociale magistralement mise en scène par un jeune réalisateur prometteur, La Zona, propriété privée est une merveille du cinéma mexicain. Interprétation sans faille, rythme soutenu (qui aurait été un poil plus frénétique), scénario original et photographie glauque : le film est un quasi-sans-fautes... On se surprend à suivre cette mésaventure bouleversante de ce jeune adolescent pris au piège dans une cité isolée du reste de la ville, contrôlée d'une main de fer par des habitants solitaires, solidaires et revanchards. Pas de scènes-choc à proprement parler, le réalisateur ne tenant pas à montrer du gore pour du gore, mais des séquences d'une froideur sans pareille, dévoilant peu à peu la nature humaine et le pouvoir de ces habitants décidément invincibles. À voir absolument !
Film d'anticipation paranoïaque, c'est crédible et intelligent. Le délire sécuritaire poussé à son paroxysme, le style des images est très froid. Le scénario est bien écrit.
Film honnète, mais le scénario manque singulièrement de profondeur et d'idées, la mise en scène n'avance pas et le film surtout en première partie flotte et n'arrive pas à nous tenir en haleine. Dommage car le film aurait pu être plus puissant.
Un film choc sur le phénomène des guettos pour riches, la corruption, la bêtise humaine. Certes un peu trop manichéen, La Zona restitue extrèmement bien une ambiance malsaine, ou les caméras de surveillance avilissent les libertés et ou la peur de l'autre fait sa loi. Un huit clos haletant, sans happy end hollywoodienne. Au contraire, la fin est dérangeante mais à l'avantage d'être crédible. Un film à voir, assurement.
Un film aseptisé dans la violence, l'insécurité dans la sécurité. une vengeance implacable d'un monde riche. La peur de l'extérieur. quelle horreur de vivre dans un monde retranché de la vie humaine. A voir absolument pour ne pas tomber dans ce travers de la xénophobie.
C'est assez drôle qu'on emploie des termes comme "anticipation", "fantastique" ou "futuriste" à propos de ce film, car ce brûlot pessimiste et percutant décrit une réalité sociale et politique parfaitement contemporaine. C'est saisissant, mais malheureusement un peu trop démonstratif, un peu trop prévisible; les acteurs, à l'instar de la belle Maribel Verdu, ont finalement peu d'espace pour s'exprimer dans ce film où les personnages stéréotypés ne sont là que pour illuster le propos.
La Zona, propriété privée, premier film du méxicain, Rodrigo Pla .. Un premier long métrage assez bon, qui démarre de façon assez intriguante mais qui par la suite perd en rythme. Le film reprend de l'intéret en fin de film, le final, la découverte du dernier adolescent dans la cité réisdentielle. Un final dur, surprenant, révoltant et qui fait beaucoup réfléchir. Entre ces deux extrêmes, (le début et la fin), c'est dans l'ensemble plûtot plat et creux. j'avoue m'être un eu ennuyé quand même. Bien que les acteurs reste tout au long du film excellent et joue leurs rôles de façon très juste. Le scénario perd beaucoup de son intensité en milieu du film. Au final, j'ai étais dans l'ensemble assez déçu du résultat de "La Zona, propriété privée", j'en avais entendu beaucoup de bien, c'est peut être ce qui explique le fait que je sois resté un peu sur ma faim à la fin du film, même si le final m'a régalé car je ne m'attendais pas à une telle chute. Film néanmoins à voir, malgrès la lenteur et le manque de rythme, le sujet est très intéréssant, les réactions des personnages sont très réaliste et c'est ce qu'il fait le plus peur dans toute cette histoire.
Un excellent film, montrant les inégalités sociales au Mexique et un monde dès plus cynique. Les acteurs sont épatants. Dur et immoral! Incontournable!
Des maisons blanches et qui brillent au soleil, mille pelouses parfaites, des fontaines qui jaillissent, des gens heureux, un ciel bleu. Puis une voiture noire qui déambule silencieusement sur la route si parfaite de cette belle petite ville. Quartier résidentiel de Miami? Los Angeles? Non, La Zona, Mexico. Dans cette petite cité huppée et peuplée de gens aux dents parfaites qui bronzent au soleil, on ne voit que le bonheur. La caméra, lentement, se hisse vers un mur mystérieux. Peu à peu, des barbelés, puis une caméra de surveillance. Et enfin, derrière, le vrai Mexico, délabré, rouillé, pluvieux, noirci par les centaines d'ombres des taudis malformés. Avec cette approche sensuelle puis monstrueuse du monde, Rodrigo Pla lance son film sur une belle voie, avec férocité et questionnement. Ces deux minutes, à elles seules, valent le coup d'oeil. Mais, dès que le récit s'installe (trois jeunes passent le mur pour cambrioler une maison chic de l'autre côté de l'enfer), tout va trop vite. La caméra se fige déjà sur les trois jeunes dans la maison, sans même les voir errer et découvrir une ville qui signifie leur espérance future. Puis rapidement, un mort. Et puis deux, et puis trois. Même si, par exemple, l'idée de la caméra de vidéosurveillance rend bien les regroupements, on croit avoir raté plusieurs épisodes tant peu de choses nous sont montrées. A ce point, ce n'est plus de l'ellipse mais des trous d'air! Cette propension à toujours économiser le suspens pour le récréer dans un point culminant, d'annihiler les sentiments pour déverser la bombe lacrymale finale, font de "La Zona" un film qui se prive de puissance. Tout est coupé trop court, et les choix même de montage sont souvent discutables. Le scénario, trop focalisé sur les dossiers, se perd dans de trop longues errances. Heureusement, Pla se reprend sur une fin furieuse qui dit assez bien l'injustice et le pouvoir, l'argent et le droit, le personnel et l'impersonnel. Les clivages sociaux sont mieux établis et b
Bonne pioche. Certes un cinéma bien gauchisant, manichéen, expéditif, extrémiste mais qui va jusqu'au bout de sa démarche et de sa pensée. La fin est d'une cruauté terrassante mais efficace. Voilà un bon (et rare) premier long métrage. Que R. Pla continue sur cette lancée et sa prometteuse carrière de cinéaste n'en sera que meilleure. Un thriller d'anticipation qui en dit long sur notre société à deux vitesses, où la justice n'a plus son mot à dire, où la corruption a la mainmise sur n'importe quelle loi, où les alibis ne manquent pas pour creuser insondablement un fossé entre les classes, où chacun essaie de faire régner sa petite personne au travers un porte-monnaie préférentiellement bien garni et toute l'influence qui peut en découler. Triste affaire.
Ce film vous confrontera à une question; une propriété privée vaut elle plus qu'une vie humaine? Certaines scènes sont trés émouvantes, notamment la fin qui est déchirante.Ce qui se passe dans ce film pourrait bien dépasser le cadre de la fiction si la société continue dans une voie matérialiste et individualiste. Excellent film on en ressort troublé.
C est difficile de parler sur ce film qui est pour moi d une dureté âpre. Dans un esthétisme rare dans ce genre le réalisateur pose les bases de son histoire dans une banlieue sur protégée qui va vite montrer les failles du système. On frissonne vraiment en voyant ce film car on peut imaginer que cette "idée" peut potentiellement exister . Le final est un peu choquant mais au moins le cinéaste va au bout de son sujet en assumant totalement son histoire . Si certaines scènes sont dures elles ont l avantage de ne pas nous laisser indifférent. Un film coup de poing .