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Dr. La Peloche
40 abonnés
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0,5
Publiée le 31 mars 2009
Je suis toujours un peu perplexe devant les films qui font l'unanimité, d'autant plus quand ils traitent d'un sujet pouvant à dérive démagogique potentielle. Mais là, en plus, il est dirigé par le réalisateur le plus surestimé de notre époque ! Et 2 oscars en plus... Alors allons-y franchement (parceque, bizarement, il y a pas de gens pour déscendre le film en privé, mais en public...personne de peur d'être taxés d'homophobie ce qui n'a rien à voir) : les longueurs se succédents en digressant sur les instants les moins passionant de la vie de Milk, personnage pourtant haut en colére et doté d'une certaine verve, mais qui nous apparé fade et maniéré. Penn, habituellement bon acteur, se révéle aussi charismatique qu'une savonette et campe un personnage caricatural qui n'arrête pas de piailler. Mais où est la fougue, l'élan, le combat mené de haute lutte que l'on nous annoncé dans cette tornade marketing incessante ? Les personnages ne semblent s'interesser qu'à une seule chose : faire la fête et s'envoyer ensemble ! Et les droits des minorités ? (car Milk ne lutta pas que pour les droits des gays...) A la trappe. On retrouve juste la patte de Van Sant dans une réalisation soporifique, platte et pompeuse et son gout prononcé pour les jeunes éphèbes. Au final, les activiste du film passent presque pour des extremistes, uniquement concernés par leur communauté...Navrant. Mais en tout cas, il ne faut pas s'attendre à de l'empathie de la part des spectateurs (et c'est bien dommage).
Après Spike Lee pour Malcolm X, Gus Van Sant s'attaque à un biopic consacré à Harvey Milk. Une figure politique américaine qui a milité pour la cause des minorités et qui a connu un dénouement tragique. Milk est donc entré en politique afin de faire valoir les droits des homosexuels au sein de la société des années 70. Je ne suis pas un admirateur de ce genre de films, néanmoins le sujet m'a intrigué car je ne connaissais absolument pas cette personne, puis la distribution et le réalisateur m'ont décidé à franchir le pas. L'histoire en elle même se suit agréablement puisque c'est rarement lourd, la gravité du propos est parfois désamorcée par des notes d'humour. Cependant, j'ai pas totalement accroché en raison de quelques longueurs. La réalisation de Gus Van Sant est pas mal du tout, on est à mi chemin entre l'académisme et son style propre. Comme ça, les connaisseurs apprécieront et les non initiés ne seront pas trop déroutés. Sean Penn est très bon dans son rôle et le reste du casting l'est également ! En gros, ça reste un bon long métrage dans son ensemble, mais je ne suis pas sur de le revoir des quantités de fois.
Je n'ai pas du tout accroché, je n'ai pas réussi à m'intéresser à la cause de la population gay à San Francisco. Je trouve que le film n'est pas assez dynamique, trop ennuyeux pour susciter de l'intérêt. J'attendais la fin avec impatience ce qui est le signe d'un film qui intéresse peu. Ce n'est que mon avis, beaucoup de personnes ont aimé le film, ça m'étonne d'ailleurs car je suis un fan de Gus Van Sant.
Je n'ai pas aimé. Non pas que je sois homophobe, rassurez-vous, j'ai tout simplement trouvé ce film biographique ennuyeux… Je ne suis pas habituellement de marbre, mais là je n'ai éprouvé quasiment aucune émotion.
Je ne vous direz pas de ne pas aller voir ce film. Mais personnellement je n'ai pas aimé du tout. Je n'ai pas accroché du tout. J'aime le cinéma, mais il y a des limites quand même. Je n'aime pas les films politiques, donc en même temps il y avait peu de chance que j'aime ce film. Mais je suis allé le voir pour Sean Penn fraichement oscarisé. Bien figurez vous que ce n'est pas le côté politique le plus dérangent dans ce film. Je n'ai absolument rien contre les "gay" ( vous avez bien vu que j'ai mis les parenthèses, non je précise car je n'ai pas envie qu'un hystérique vienne m'insulter après avoir lu ma critique ) Donc je n'ai absolument rien contre eux, mais alors déjà que j'aime pas les scènes "érotiques" entre hétérosexuels dans les films. ( oui je suis très pudique ) quand il s'agit d'homosexuel j'ai vraiment encore plus de mal. ET là c'est trop présent, ils s'embrassent toutes les trois minutes. ça va un peu, mais là c'est trop. ( désolé ) Deuxième point très navrant, après de très bon films, Gus Van Sant sombre. Dans ce film il s'appuie beaucoup trop sur le scénario et sur la dénonciation de l'injustice que subissent les "gays". Du coup, il laisse de côté la réalisation. En même temps il faut le comprendre, il cherche la facilité, pourquoi faire une réalisation en béton, quand vous avez un tel scénario, et un tel acteur ? La presse et le spectateur ne regarderons que ça... Je me pose une énième question. Sean Penn mérite t-il l'oscar. Il est bon, du moins il joue très bien. Mais à côté des autres nominés pour le titre de meilleur acteurs il ne fait pas le poids. Après c'est ma façon d'interpréter la chose. Libre à vous d'avoir votre propre opignon la dessus. Je ne peux vous déconseiller de voir ce film, mais méfiez vous. 1/10 car j'ai vu bien pire.
Complètement emballé par ce film: emouvant, informatif, militant, c'est un film plein de vie, revigorant. Tous les acteurs sont geniaux, on evoque souvent S.Penn ou J.Franco mais Emile Hirsch est génial aussi!!
Excellent film, avec un Sean Penn exceptionnel (et des seconds rôles tout aussi bons). Un biopic très fidèle à la réalité, politiquement engagé et qui ouvre pas mal de réflexions. Un Gus Van Sant différent qui fait plaisir. Un très bon film.
si le film est somme toute conventionnel, très américain dans sa conception (on a l'impression d'une rédaction avec introduction, développement en plusieurs parties, synthèse)et que le côté militant donne un peu le sentiment de déjà vu, la performance de Sean Penn est vraiment éblouissante..sans tomber dans la folasse hystérique, il a sû capter ces instants très féminins, ces regards languides et amoureux, ces mimiques de gêne, de candeur quelquefois mêlés à un côté au contraire très sexuel et très masculin...vraiment étonnant, une interprétation extrèmement sensible et fine.Bravo à lui, et à quelques uns des acteurs qui l'entourent qui sont eux aussi formidables.
Un portrait d'Harvey Milk, homme politique américain qui consacra sa vie à la défense de la cause homosexuelle. Rien à dire Sean Penn mérite l'oscar du meilleur acteur. Un trés beau film et un hymne à la liberté et la tolérance.
Oubliant ses frasques adolescentes dramatiques, Gus Van Sant réalise son premier biopic et pas n'importe lequel : celui de Harvey Milk, premier militant américain sur les droits des gays aux États-Unis. Drame des plus poignants, mettant en scène un Sean Penn extraordinaire, presque méconnaissable de par son attitude troublante et son charisme toujours aussi imposant, Harvey Milk est une indéniable réussite dont les propos et le message pourront peut-être partager mais dont l'ensemble du métrage ne peut que laisser coi... Sean Penn incarne avec conviction un personnage toujours optimiste, souriant, sympathique, déterminé et un brin volage, qui arrive à nous conquérir dès les premières minutes. Il interprète un homme finalement ambigu qui se laisse emporter par des choix drastiques pas toujours contrôlés mais sans cesse valorisants. Aux côtés d'un Penn comme d'habitude habité, une flopée de seconds rôles épatants allant de Emile Hirsch méconnaissable sous sa moumoute et ses grosses lunettes au brillant Josh Brolin, glaçant à souhait, en rival homophobe sans oublier l'excellent James Franco ou encore Diego Luna, ici touchant en petit ami fragile. Tout ce petit monde va suivre une cause perdue d'avance à travers huit années de combat intense pour leur mentor, ami (et parfois amant) Harvey. Le scénario est ainsi parfaitement bien rythmé autour d'une mise en scène soignée, entrecoupée avec originalité d'images d'archives, devenant un long-métrage agréable qui laisse aucune minute de répit. Le New York des années 70 est reconstitué à la perfection, s'ajoutant aux qualités de ce très beau film qui aurait néanmoins mérité un peu moins de poésie et plus de réalisme quant aux faits concrets. Dans tous les cas, Harvey Milk surprend, touche et va droit au cœur, que l'on soit homophobe ou pas.