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    Quelque chose à te dire
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Quelque chose à te dire" et de son tournage !

    Questions existentielles

    C'est juste après avoir écrit le scénario de Tout pour plaire que Cécile Telerman a eu l'idée de centrer sa prochaine histoire sur la famille et ses conflits: "Je voulais parler d'une histoire de famille mais surtout d'une histoire de transmissions, à savoir, qu'est-ce qu'on récupère de nos parents? Comment cet héritage conditionne notre existence? Comment fait-on le tri de ces valeurs", explique t-elle. Soucieuse d'éviter la simple chronique familiale, la cinéaste a ainsi opté pour une histoire un peu "tarabiscotée".

    Co-écriture familière

    Plus que satisfaite de sa première collaboration avec Jérôme Soubeyrand, la scénariste a renouvelé l'expérience pour son second film:"A l'époque, j'avais cherché un co-auteur qui accepte d'entrer dans mon monde et de ne pas toucher à ce qui me tenait vraiment à coeur", confie-t-elle. Attention qu'elle a trouvée chez le scénariste avec qui elle a choisi d'écrire une histoire forte, sans se soucier de la crédibilité de certaines coïncidences. Elle assume de ce fait un récit proche de la fable, plus "mélo" et romantique que réaliste.

    Secrets de famille

    "La particularité des secrets de famille, c'est qu'ils sont sous nos yeux mais qu'on ne veut ou ne peut les voir", affirme par expérience la metteur en scène. En effet, lorsqu'elle a commencé à évoquer le scénario avec son entourage, chacun s'est mis à raconter un secret de sa propre famille ou d'un proche, prouvant de façon émouvante cet état de fait.

    Univers de cinéaste

    Attachée aux défauts des gens plus qu'à leurs qualités, les goûts cinématographiques de Cécile Telerman pencheraient plutôt vers les thrillers psychologiques: "Qui sait si un jour je ne tournerais pas un film comme ça. Mais je m'inspirerais plus d'un film comme Le silence des agneaux que les Experts Miami, plaisante-t-elle.

    La Madone

    Cécile Telerman a été marquée dans son enfance par les "madone con bambino" dans les musées en italie et plus particulièrement par la vieillesse des traits de l'enfant représenté. Pour le film, elle avoue s'être amusée à partir de "ce symbole de la maternité et de la féminité (ni mère, ni femme) pour parler du désir des femmes en général, et plus particulièrement de la maternité et du désir d'enfant", qu'elle trouve intéressant.

    Un tournage idyllique

    Heureuse d'avoir à nouveau partagé son aventure filmique avec le producteur Yann Gilbert, Cécile Telerman, déclare-t-elle. De son côté, Mathilde Seigner a apprécié tout particulièrement le calme et la douceur de son metteur en scène, "très cliente des acteurs indisciplinés comme Olivier Marchal" et elle. Pascal Elbé met plutôt en avant la générosité, la précision et la présence rassurante d'une cinéaste qu'il comprend sans lui parler et dont il apprécie la fluidité et l'évidence des relations qu'elle propose. Fier du caractère tchékhovien des personnages du film, Patrick Chesnais souligne plutôt la symbiose existant entre elle et ses acteurs. Enfin Olivier Marchal préfère sa simplicité et sa tendresse maternelle.

    Casting familial

    Désireuse de trouver des acteurs pouvant exprimer un lien de parenté tout en se singularisant, Cécile Telerman a fait son casting en plusieurs étapes. Après Tout pour plaire, Mathilde Seigner s'est imposée à la réalisatrice par son mélange de rebellion et de romantisme, de violence et de fragilité. De même, le jeu tout en nuances de Pascal Elbé a été une évidence pour elle. Séduite par l'expressivité et l'originalité de Sophie Cattani dans Selon Charlie de Nicole Garcia, et par Olivier Marchal dans l'adaptation d'une nouvelle de Maupassant, Cécile Telerman a pensé à eux pour les rôles d'Annabelle et de Jacques. Le jeu subtil de Patrick Chesnais et l'exceptionnelle Charlotte Rampling ont achevé de convaincre la cinéaste, "fière" de ses acteurs.

    Une parfaite directrice d'acteurs

    Si Mathilde Seigner a apprécié tout particulièrement le calme et la douceur de son metteur en scène, "très cliente des acteurs indisciplinés comme Olivier Marchal et elle", Pascal Elbé met en avant la générosité, la précision et la présence rassurante d'une cinéaste qu'il comprend sans lui parler et dont il apprécie la fluidité et l'évidence des relations qu'elle propose. Fier du caractère tchékhovien des personnages du film, Patrick Chesnais met également en avant cette symbiose existant entre elle et ses acteurs. Enfin Olivier Marchal souligne sa simplicité et sa tendresse maternelle.

    Charlotte Rampling

    Intéressée par le potentiel que dégageait le film, Charlotte Rampling a, dès la lecture du scénario, trouvé les éléments suffisants pour lui donner envie de faire partie du projet. Très organisée et présente pour ses acteurs, Cécile Telerman a été selon elle très rassurante, n'hésitant pas à tenter parfois différentes choses avec eux, afin d'exploiter la palette émotionnelle de chacun. Très occupée, Charlotte Rampling a par la suite travaillé sous la direction d'Agathe Teyssier dans La Femme invisible prévue en 2009, avant de rejoindre Keira Knightley, Carey Mulligan et Sally Hawkins dans Never Let Me Go de Mark Romanek.

    Jeu de rôles

    Mathilde Seigner a été séduite par le personnage d'Alice et le registre nouveau qu'il lui permettait de découvrir. Complexe et bohème, la jeune héroïne est à l'opposée de l'actrice, plus structurée et moins duelle.Travaillant à l'instinct, Mathilde Seigner a néanmoins construit facilement son rôle, aidée par l'équipe et la qualité du scénario. L'aspect romantique, le regard mélancolique et "le côté "nounours" d'Olivier Marchal l'a beaucoup rassurée sur le tournage. Juste après, l'actrice a changé à nouveau d'univers en rejoignant Clovis Cornillac dans le polar social Dans la tourmente de Christophe Ruggia.

    Une tête de....

    C'est la troisième fois que Pascal Elbé interprète un personnage se nommant "Antoine", après celui de Mes amis, mes amours de Lorraine Levy et celui de La Tête de maman de Carine Tardieu: "J'ai peut-être une tête d'Antoine, qui sait? Mais encore plus une tête de Simon. Je suis un mélange des deux. D'un autre côté, je pense difficilement pouvoir jouer une tête de Jean-Edouard", plaisante-t-il.

    Belles personnes

    Bien qu'ayant l'habitude de jouer des rôles de policiers, Olivier Marchal a été ravi de changer de registres avec ce personnage "génial à défendre" car différent des autres, plus complexe et ne se réduisant surtout pas à son métier. Il évoque avec tendresse sa rencontre avec Mathilde Seigner, épicurienne, sauvage et instinctive comme lui ainsi que son admiration pour Charlotte Rampling et pour la décontraction de Patrick Chesnais.

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