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Redzing
908 abonnés
4 287 critiques
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3,0
Publiée le 4 août 2012
George Clooney nous pond un film qui pointe du doigt les machinations politiques qui se trament derrière une primaire démocrate, bien que le réalisateur soutienne lui-même ce camp. Tel Jules César poignardé par Brutus, "The Ides of March" évoque ainsi les magouilles et trahisons autour d'un conseiller politique. La mise en scène ou le scénario sont très conventionnels, pourtant le film est prenant. Notamment grâce aux acteurs sobres et subtils : Paul Giamatti et Philip Seymour Hoffman en adversaires désabusés, George Clooney en candidat implacable, et Ryan Gosling (dans l'un de ses nombreux premiers rôles de 2011...) en idéaliste qui se réveille brutalement. En somme, pas réellement novateur, mais efficace.
Le titre français du dernier film de Georges Clooney (The Ides of March) est sûrement l'oeuvre d'un traducteur un peu bourré qui s'est mélangé les pinceaux : Des idées de marche ? La marche des Iles ? Mars en avril ? Envie de marcher ? L'Italie des Marches ? Bon bref, pour les ignares, c'est ici qu'il faut vous cultiver. Vous ne voyez pas trop le rapport avec le film ? Et bien, à part bien sûr une vague thématique de trahison, moi non plus.
Tout ça pour dire que beaucoup de films que je vois en ce moment me laissent tiède. Les marches de pouvoir est un film sage, tourné à l'ancienne (les champ/contrechamp sont très scolaires), doté d'un scénario honnête - même si certaines ficelles sont un peu grosses. Les acteurs sont égaux à eux-mêmes. Clooney est plus que jamais celui qui a démodé le café filtre, et il le restera longtemps, j'en ai peur.
Ryan Gosling montre au début une grande variété de jeu, avant de prendre le volant d'une voiture pour accompagner la charmante Evan Rachel Woods à la clinique. Le fait de conduire semble le métamorphoser instantanément en chauffeur patibulaire au visage fermé, Drive is back.
Dans cette torpeur indolore et pas inintéressante, on ne pourra pas s'empêcher de penser à DSK (le coup de la femme de ménage semblerait lui être destiné, si Clooney connaissait son nom), à Clinton, et oui, finalement oui, la politique est quand même un milieu cruel ma bonne dame. Un bon prime time sur TF1. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
G. Clooney continue tranquillement sa carrière de réalisateur avec pour leitmotiv de faire des films qu'il a envie de voir. Ce qui est le principal quand on fait ce job. Et comme il a plutôt bon goût... Scénario très dense, acteurs triés sur le volet pour joués des personnages assez complexes dans un univers qui ne l'est pas moins, mise en scène typique des 70's et une musique d'A. Desplat particulièrement réussie, bref, on est devant un excellent objet filmique. Sauf que le film se veut plus prétentieux que ça. Il y a incontestablement des scènes très réussies, des dialogues impeccables, des acteurs stupéfiants (la crème, avec P. S. Hoffman, P. Giamatti, E. R. Wood, M. Tomei, J. Wright et un R. Gosling de plus en plus important dans le cinéma américain quand G. Clooney s'est réservé une scène cruciale qu'il joue à la perfection) et un rythme agréable mais de façon assez obscure (pour l'instant), ça n'a pas pris plus que ça chez moi. Peut-être à cause de rebondissements qui manquent de force ou à cause d'une certaine prétention suscitée. Mais ça reste un des meilleurs films US de l'année. D'autres critiques sur
L'idée était interessante, mais malheuresmeent la façon dont elle est traité ; rend ll'ensemble plutot ennuyeux. LEs acteurs sont là avec le charisme qui va avec, mais cela ne fait pas tout. Le français lambda sera peut être un peu perdu (par le coté un peu trop politique de la chose) et du coup, aura beaucoup de mal a rentrer dans le film (même avec la présence de G. Clooney^^). Bref, l'idée aurait pu amener de bonne chose, par son originalité. Mais manquant de finesse et avec un tout ; trop "transparent". On lache vite le fil de la chose, en atendant qu'une chose ; le générique final.
Un scénario qui aurait mérité d’être plus approfondi. Georges Clooney impeccable dans son costume bleu marine ne devrait pas décevoir ses fans. Quant à moi j’ai espéré tout au long du film que John Malkovich vienne le réveiller et le bousculer comme il sait le faire dans la pub ! Ryan Gosling est plutôt bien mais s’essouffle en milieu de film, dommage. Bref, rien de convaincant ni de très nouveau. http://cinealain.over-blog.com/article-les-marches-du-pouvoir-86848088.html
Je n’ai pas été très emballée par ce film. Certes il n’est pas mauvais mais il n’est pas non plus très bon. Le début a bien commencé mais au final n’apporte rien de spécial en soi à part montrer que le monde de la politique est pourri.
Voilà un film américain qui ne prend pas le spectateur pour un demeuré, c'est plutôt rare de nos jours! Sur un scénario qui démarre planplan puis prend peu à peu de l'altitude et transforme une oeuvrette politico-pamphlétaire en virtuel thriller (sans coup de feu tout de même), le roi du nespresso nous bluffe par sa maîtrise (enfin!) de la mise en scène. Les précédentes expériences ne nous avaient pas vraiment convaincu. Le beau Ryan Gosling, nouveau Steve Mac Queen, confirme un grand talent dont nous n'arrêtons pas de découvrir les multiples facettes.
Élégante et habile mise en scène, au service d'un récit bien agencé, dans la tradition d'un certain cinéma politique hollywoodien. Ryan Gosling et George Clooney confirment qu'ils sont bien plus que des gravures de mode.
Une nouvelle satire du milieu politique américain, qui n'est pas dénuée d'intérêt mais manque un peu du mordant et du cynisme d'autres films du genre, comme Primary Colors (quasi le même sujet) ou Des Hommes d'Influence. En tout cas, on ne pourra pas nier que Clooney a du métier devant comme derrière la caméra, laissant une belle latitude à ses acteurs pour mener la barque, sans chercher à faire dans la surenchère. S'il n'est pas très innovant, c'est un film subtil et bien troussé, qui ne présente rien de fou mais garde le spectateur dans l'histoire.
Clooney nous livre un portrait cruel et très peu flatteur des coulisses de la vie politique américaine, un portrait glacial comme la climat hivernal de l’Ohio qui sert de toile de fond à cette primaire démocrate où tous les coups sont permis, vraiment tous… Si le scénario n’est pas trop complexe en lui-même, il faut quand même être assez familier avec les arcanes du système politique américain pour bien comprendre les enjeux de ce qu’on voit à l’écran, parce qu’évidemment, rien n’est expliqué aux européens que nous sommes ! Si, comme moi, on est fan de « The West Wing » et un peu curieux de ce qui se passe outre atlantique, si on sait ce qu’est un Swing State, le Super Tuesday, le système des délégués, et qui sont les éléphants et qui les sont les ânes, alors ça va… Sinon, si on n’a comme critère que la gentille primaire que l’on vient de vivre ici, c’est peu dire qu’on va être surpris par la violence de la vie politique américaine qui broie les perdants de manière irréversible. Mené par un trio d’acteurs très impliqués : Ryan Gosling (que je découvre avec bonheur !), Phillip Seymour Hoffman et George Clooney lui-même, dont on ne peut pas dire qu’il se soit donné le beau rôle, « les marches du pouvoir » est un film intéressant, efficace et très instructif. Bien sur, il n’est pas exempts de petits défauts, il peut aussi céder un peu à la facilité avec l’histoire de la jeune stagiaire qu’on aimerait bien plaindre sauf qu’on lui pardonne mal d’être aussi naïve et stupide (l’éducation catholique fait des ravages !), quelques petites longueurs aussi sont à déplorer. Mais il y a aussi des belles choses (la scène de la voiture à la sortie du coiffeur, les scènes d’ouverture et de fin, à mettre en perspective l’une avec l’autre) qui donne à penser que Clooney a un petit quelque chose de prometteur comme réalisateur. Sa réalisation est très sobre, presque austère au regard de ce qui se fait à Hollywood, et il y a quelque chose de désabusé dans son propos. A ceux qui lui voyaient déjà un destin présidentiel dans le parti démocrate, Clooney leur renvoie une fin de non recevoir sans ambigüité.
J’avais pas aimé le premier film de George Clooney (Good night and good luck) mais j'avais aimé le second (Confession d'un homme dangereux), donc je m'attendais à ce qu'il continue dans cette lignée, au moins en terme de mise en scène (qui de souvenir était déjà pas déguelasse dans son premier). Sauf que là, ben c'est assez décevant. Le scénario est assez paresseux, j'ai l'impression d'avoir déjà plus ou moins vu ce genre de chose et la mise en scène est pas très inspirée non plus, à part quelques plans, mais globalement je m'attendais à mieux. Dommage. Cela se suit tout de même sans déplaisir.
Il y a du bon et du moins bon. Un film pas assez centré sur le côté politique et trop sur l'affaire principale de ce long métrage. J'ai l'impression de voir un épisode de la série The west wing mais en moins intéressant, en moins vivant, avec des dialogues moins tranchants. Et alors que George Clooney est à l'aise, Ryan Gosling est, comme dans Drive, inexpressif, agaçant, on a juste envie de le gifler pour qu'il bouge, pour qu'il montre des sentiments. Une première partie meilleure que la seconde !!
Les Marches du Pouvoir est un bon thriller politique avec un casting solide. Porté par un Ryan Gosling au top, il montre de façon soutenue l'évolution du personnage, de ses convictions et fait ressortir avec justesse des morales qui ne s'appliquent pas qu'au milieu politique. Sans rien révolutionner dans ce domaine, ni dans celui de la mise en scène, le film reste efficace grâce à une réalisation sobre et qui réussit à susciter l'intérêt. Le suspense monte crescendo jusqu'à aboutir à un excellent final. Un bon cru de George Clooney.
un réalisation de qualité et une réflexion un peu désabusée sur la corruption inhérente au pouvoir, le tout habillé d'une couche de thriller efficace mais qui aurait gagné à être plus épaisse pour dépasser le simple film engagé.