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    La Poussière du temps
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    2,6
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    8 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2013
    Après Eleni, La poussière du temps est le deuxième volet d'une trilogie historique que la mort a empêché Théo Angelopoulos de terminer. Sorti sur les écrans grecs au début de 2009, le film a eu un mal fou à trouver un distributeur français. Il y a pourtant dans La poussière du temps tous les ingrédients habituels du cinéma du réalisateur du Regard d'Ulysse, presque jusqu'à la caricature. C'est un long poème amoureux, non exempt de naïveté, qui joue à saute-frontières sur plus d'un demi-siècle. Le film brille par intermittences avec sa structure éclatée, déstabilisante car foncièrement opaque et dénuée de toute transition. On adhère ou pas à ce cinéma contemplatif qui peut rapidement provoquer un ennui profond. Ganz, Jacob, Piccoli et Dafoe jouent sobrement des personnages pris dans les rets du temps, dont les sentiments sont contrariés par le vent de l'Histoire. Le charme suranné de l'entreprise agit peu soumis à une ambition démesurée dans le propos qui n'est pas confirmée par le contenu même du film.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2013
    La sortie posthume de “La Poussière du temps” résume bien les caractéristiques récurrentes du cinéma de Théo Angelopoulos : l’obsession des changements politiques qui ont bouleversé les cinquante dernières années, la fragilité mémorielle qui les accompagne, l’attachement à des destins individuels façonnés par les événements, le tout dans un écrin maîtrisé où la qualité de l’image ne se dément jamais et au prix d’une lenteur et d’une complexité narrative parfois lassante. Dans cette histoire qui frise par moment le roman photo, on retrouve une Irène Jacob parfaite en passionaria victime du stalinisme, un Michel Piccoli dont la sobriété flirte avec le manque d’implication, un Bruno Ganz tombant dans l'excès de théâtralité et un Willem Dafoe un peu perdu dans ce scénario décousu. En dépit de toutes ces restrictions, la magie du cinéma d’Angelopoulos agit toujours.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Quel dommage que le traitement cache la perle artistique au sein de ce film. Tout est art, et tout est gâché par la confusion du scénario, par la succession de tous ces personnages, tantôt portraits, tantôt foules en mouvement, qui ne se ressemblent pas et pourtant sont les mêmes...Un esthétisme mal manipulé, une beauté qui sert de masque à sa propre réussite.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Il y a une magie Angelopoulos, qui filme avec beaucoup de précision semble-t-il et une attention particulière aux détails. Tout est bien ordonné et pourtant à l’image, c’est d’une simplicité magnifique. Comme pour le « Voyage à Cythère », le cinéaste revient sur ses obsessions de l’histoire contemporaine, de la mémoire, et de la faillite des espérances, à travers l’histoire d’un couple amoureux, dont la liaison est trahie par les circonstances de la grande Histoire. C’est du cinéma d’auteur comme on dit pour ne pas reconnaître que c’est du grand cinéma.
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    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2013
    Scénario assez complexe, a-chronologique, qui semble retracer l'histoire d'une famille séparée pour raison politique : avec des retours en arrière pour expliciter le présent. Le personnage principal est un cinéaste qui est à la recherche de sa fille adolescente qui a disparu (et qui veut se suicider) et en même temps ses parents reviennent au pays après un exil...
    En fait c'est un film sur la recherche des racines et l'attente, dans une mise en scène toujours épurée et contemplative. Les personnages sont cette fois-ci un peu trop désincarnés, l'émotion a du mal à percer sauf quand il y a la musique de Eleni Karaindrou. On ne comprend pas tout. On peut admirer les belles séquences très bien filmées, mais ici trop théâtrales, trop hiératiques. Dommage. Tout semble artificiel, même les acteurs ont du mal à "jouer" leur rôle...
    Andelle.
    Andelle.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Eleni est partagée entre l’amour passionné deux hommes. Arrivés à l’automne de leur vis, ils se rendent compte qu’ils sont encore habités par ce qu’ils ont vécu. Ils se retrouvent autour du fils d’Eleni né dans un camp et qu’on lui a enlevé à 3 ans. Il est réalisateur, en échec, divorcé et sa fille adolescente que l’on recherche pendant toute la durée du film, fugue et tente de se suicider car c’est l’héritière du passé de sa frontières que l’on passe sans cesse : la Sibérie, Moscou, Berlin, Toronto ; l’Italie. On ne sait plus où l’on se trouve et c’est ce qui arrive à ces personnages totalement déboussolés, cruellement éprouvés par les turbulences de l’histoire, la vie dans les camps ou les prisons. La violence continue : la vie des junkies squatter, la ronde des motards autour d’un blessé qu’ils laissent sans soins, l’adolescente qui tente de se suicider, alourdie qu’elle est par l’histoire des générations précédentes.
    C’est bien le portrait d’une Europe sortie de la guerre beaucoup plus blessée qu’on le croit. Il suffit de creuser un peu pour s’en apercevoir. C’est ce que ce film nous invite à faire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 mars 2013
    J y suis allée, j'aurais peut -etre pas dû car ce n'est pas ma "came". Je me suis ennuyée...beaucoup. C'était long...vraiment tres long :/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    La poussière du temps va et vient, nous rend témoin de l'histoire , ou plutôt des traces de l'histoire. Ce film rappelle LE REGARD D ULYSSE (1995) qui contait déjà, l'errance d'un personnage à travers les vestiges de l'histoire, c'était dans les Balkans.

    LA POUSSIERE DU TEMPS est davantage centré sur la famille, sa transformation, sa douce folie également. Un regard , toujours aussi contemplatif proposé par le réalisateur Grec, lent, poétique, souvent triste, qui nous rappelle que l'histoire avec un grand H n'est pas réservé aux Héros du peuple et à des idéologies parfois dévastatrices, et que ce ne sont pas les grands discours qui disent les plus belles choses..."nous serons balayés par l'histoire" dit Spyros dans le film( Michel PICCOLI

    Une mise en scène qui évoque à certains moments l'esthétique et les couleurs d'Enki BILAL, le dessinateur également attiré par le témoignage de l'histoire dans son œuvre.

    Le dernier plan du film est sublime...
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