Avis : The Blind Side - Page 3

Que c'est miévreux et dégoulinant de bons sentiments à outrance.

Franchement quand j'avais lu que ce film avait reçu énormément de bonnes critiques, que Bullock avait eu l'Oscar de la meilleure actrice je m'attendais vraiment à un superbe long métrage.

Et finalement j'ai vu quoi : un téléfilm du mercredi après midi, cousu de fil blanc , mielleux et manichéen à souhait.
Le film qui glorifie la bonne famille blanche catholique américaine où tout se déroule comme dans un compte de fée sans aucune embûche ( ah si un petit accrochage avec la nouvelle voiture mais pas grave papa maman pourront l'a racheter sans sourciller).

Bref le film qui vraiment est déconnecté de la réalité si bien que cette histoire"vraie" sonne très faux.

La réalisation est fainéante avec des plans plus que basique, je me demande comment Bullock a eu son Oscar car elle ne casse pas 3 pattes à un canard dans son rôle. Et le dernier tiers du film devient vraiment une torture de bons sentiments...

Film qui a valu à Sandra Bullock un Oscar, TBS est moins pire que je ne pensais, il se laisse même très bien regarder.

En passant un bon moment, on se rend compte au final que l'histoire en soi est bien plus attractive que sa retranscription à l'écran.

Je me demandais jusqu'ici si ma déception du fait que Carey Mulligan n'ait pas reçu l'Oscar du Meilleure Actrice pour son rôle, où elle est éblouissante, dans "Une Education" était légitime ou pas. Eh ben oui, elle était légitime. Sandra Bullock avait l'air d'avoir pris beaucoup de plaisir à jouer avec énergie cette pygmalion et son plaisir est un peu communicatif mais de là à donner un Oscar pour ça, bon d'accord elle chipe la vedette à tout le monde surtout face à son peu expressif partenaire qui ne dégage pas la moindre émotion, mais faut pas déconner...
Mais pour en venir au film précisément, c'est le schéma classique du rêve américain d'une histoire qui ne peut qu'arriver, et qui est arrivée d'ailleurs puisque c'est un biopic, qu'aux Etats-Unis c'est-à-dire l'histoire d'un type qui a-priori n'a rien pour lui, n'a rien pour réussir mais qui pourtant en croyant à lui et à ceux qui lui veulent du bien va atteindre des sommets.
Il y a eu des milliers et milliers de films américains autour de ce type d'histoire et il est très rare qu'on s'ennuie devant. "The Blind Side" ne fait pas exception à la règle, il faudrait être hypocrite pour dire qu'on s'est ennuyé devant mais par contre le fait que le film essaye toujours de toucher la corde sensible du spectateur à chaque occasion, et le scénario essaye de les multiplier au maximum, devient parfois franchement saoulant.
Allez on prend pas totalement de déplaisir tout de même à voir ce film mais on prend aussi du plaisir à l'oublier facilement. La seule chose que l'on retient vraiment c'est que Carey aurait dû l'avoir...

Globalement déçu, on comprend que "The Blind Side" n'est pas sorti en France à cause de son américanisme envahissant rendant le public occidental peu concerné par ses propos. Cela dit, il est intéressant de savoir que l'histoire est basée sur des faits réels ; où un jeune noir américain venant des quartiers chauds décide de fuguer pour retrouver par hasard le droit chemin grâce à une femme prête à aider son prochain, et qui devient par la suite sa nouvelle famille en l'aidant à devenir quelqu'un d'autonome, tout en l'encourageant à développer des capacités d'athlète dans le football américain. L'american dream ainsi que le côté "bon catho" prennent une grande part au film et m'ont personnellement peu parlés. L'une des autres raisons pour laquelle je voulais voir ce film, et pas des moindres, c'est la performance de Sandra Bullock soulignée par la délivrance de la statuette des Oscars... Pour être honnête, j'étais très étonné, alors peut-être que j'ai de la merde dans les yeux, mais je vois pas où se trouve l'originalité dans son interprétation. Bien sûr, elle joue correctement, l'histoire est vraie aux intonations dramatiques mais en même temps parsemée d’espérance, les seconds rôles ne sont pas captivants sans être mauvais. Mais de là à remporter l'Oscar de la meilleure actrice, j'avoue ne pas vraiment comprendre mais je met plutôt çà sur le dos du lourd message idéologique que délivre le film, d'autant plus qu'il n'a eu que deux nominations lors de la cérémonie dont celle du meilleur film. Bof plof, d'autant plus que la production a des airs de téléfilm et la nouvelle couleur de Sandra Bullock n'éclaircit pas les choses.

Ce film est inspiré d'une histoire vraie d'un pauvre afro-américain qui est pris en pitié par une famille de blancs bourgeois, qui va ensuite prendre en main sa vie en exercant son talent naturel (en général du sport). Si cette histoire vous semble connue ce n'est pas votre imagination, et on n'est pas dans la Twilight Zone, on nous la resert depuis des années avec des films comme Hancock, The Soloist, Desert Flower,etc... (les gentils blancs sauveurs, porteurs de l'éducation, de la religion et les méchants noirs représentant les troubles-faits et les problèmes de drogue) Donc je ne vais pas m'étaler sur l'histoire, car franchement cela n'en vaut pas le coup! Le jeu d'acteur de Sandra Bullock en femme de carrière et de tête, au tempérament sec et autoritaire, qui prend sous son aile le jeune noir abandonné et celui de Quinton Aaron en armoire à glace replié sur lui-même, doux et protecteur sont vachement convaincant, les obsessions et motivations des personnages sont mis en avant ce qui donne de la consistance à ce film et c'est bien filmé. Mais cela s'arrête là, car franchement sans Sandra Bullock, ce film aurait fini en direct-2-dvd ou en téléfilm de l'aprem sur TF1.
Ma note: 5/10 (et je suis gentil!)

Avec cette histoire vraie d'une riche famille catholique qui finit par adopter un jeune afro -américain en difficulté pour en faire un footballeur célèbre , Hollywood démontre encore une fois qu'ils sont très fort pour réaliser ce genre de récit débordant de bons sentiments . Le film remplit son contrat avec succès et les spectateurs en grand nombre le plébiscitent (4.2 / 5 ) . Une Sandra Bullock très dynamique entraine le film dans son élan même si elle parait un peu snob pour tant de charité . Le problème reste l'interprète de Michael Oher ( Quinton Aaron ) qui semble dans un état de mutisme permanent et qui parait trop mou pour pouvoir jouer en footballeur professionnel ( avec les images de fin du véritable Michael Oher , on voit un sportif certes costaud mais beaucoup plus athlétique ). 3,3 / 5 .

... et vive l'Amérique. On a là un ramassis de bons sentiments et une morale dignes des films les plus plats qui puissent exister. Une belle histoire, évidemment, mais on sent le romancé et l'édulcoré à souhait. Et puis, un Oscar pour Sandra Bullock ? M'enfin, cette actrice n'est pas si mauvaise, mais elle n'en a jamais mérité aucun.

Un film trés américain, plein de bons sentiments, trop plein. L'histoire vraie d'une blanche WASP qui receuille et aide un Black défavorisé pour le transformer en champion de foot américain. Larmoyant, ennuyeux , plutôt un TV film. Tous les clichés possibles. On s'ennuie .

C’est le 4ème ou le 5ème film sur le football américain que je vois et je suis frappé par le fait que chaque fois ils sont tirés d’une histoire vraie. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Il nous fait vivre les dernière années d’adolescence de Michael Oher qui, comme malheureusement une importante partie des africains-américains, a vécue une vie difficile dans un quartier abandonné de la municipalité et qui issu d’un foyer monoparental, qui plus est dysfonctionnel, a erré de familles d’accueils en familles d’accueils. Là où l’histoire prend un tournant digne d’un conte de fée c’est lorsque sa route croise celle des Tuohy et particulièrement celle de Leigh Anne. Ces blancs riches qui vivent quasiment dans un autre monde vont offrir à travers un vrai foyer la possibilité à Michael de se découvrir et de prendre un tournant décisif dans sa vie. Le film ne fait pas toujours l’économie des grosses ficelles mélo, mais elles sont compensées par une vrai honnêteté dans le propos et des moments drolatique qui allège le tout. Sandra Bullock est fantastique dans ce rôle de mère-working-women qui sait tendre la main à ce jeune garçon. Franchement en dehors des comédies qui ont fait son succès c’est le meilleur rôle dramatique de son répertoire. A voir autant pour l’histoire que pour la performance de son actrice principale.

L'oscar décerné à Sandra Bullock dans ce film dramatique est amplement mérité pour son rôle de mère de famille touchante, exemplaire. John Lee Hancock réunit ici tous les éléments d'un superbe film [du petit écran...]

Le film est bon, et le sujet est intéressant. Mais c'est du déjà vu et Sandra Bullock, dans son jeu, est aussi fade qu'une mauvaise boite de thon.

The Blind Side retrace fidèlement le parcours assez incroyable de Michael Oher, devenu champion NFL avec Baltimore depuis la sortie du film. John Lee Hancock débite malheureusement son histoire dans une monotonie inversement proportionnelle à l'exceptionnelle ascension de Michael. Le film s'avère trop lisse, trop propre, le scénario se contente de nous balancer un récit téléguidé, sans trop de relief et qui joue sur les bons sentiments à gogo ce qui, au bout de plus de deux heures, finit par agacer légèrement. Ce qui manque à ce film, ce sont des émotions, et en ce sens d'autres réalisateurs, tel que Clint Eastwood par exemple ou pourquoi pas Peter Berg, auraient sans doute su élever le niveau de ce long-métrage pour lequel on ne sait trop comment Sandra Bullock a remporté l'Oscar de la meilleure actrice.

Un gentil film ,par contre je ne suis pas certain que Sandra Bullock est méritée son Oscar ,même si son interprétation est juste .

Un peu trop dégoulinant à mon goût.
Pas très bien interprété.
Assez déçu.