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Florent B.
52 abonnés
756 critiques
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4,0
Publiée le 7 mai 2020
Appuyé d'un scénario vif et dynamique, où le burlesque et le rire accompagnent cette histoire de relation mère/fils fort drôle, on reconnait bien la patte de Dupontel, qui sait mettre en scène des situations des plus cocasses. Un duel des plus féroce, une comédie noire réjouissante, où la méchanceté devient hilarante. Bref une très bonne comédie.
S'il y a bien quelque chose qu'on ne peut pas enlever à Albert Dupontel, c'est son énergie à toute épreuve. Être acteur chez les autres ne lui suffit de toute évidence pas à la canaliser, ainsi est-il devenu réalisateur. A ce titre, il serait erroné de prétendre que Dupontel est un énième acteur à passer derrière la caméra : ses quatre longs-métrages ont le même univers, le même genre de personnages, la même folie cartoonesque ; bref, il y a une cohérence et Dupontel est donc aussi cinéaste, en cela qu'il a bien sa propre vision du monde et du cinéma. Malheureusement, « Le Vilain » est un film assez médiocre, parfois drôle mais surtout exténuant.
Le principal problème du « Vilain », c'est qu'il n'assume pas son statut de grosse farce. Comment un film si surjoué pourrait-il être autre chose ? Dupontel qui court, c'est un peu Bip-Bip et le Coyote réunis en un seul homme et ça lui va parfaitement ; Dupontel qui tente d'injecter quelques notes un peu plus sentimentales dans son film, ça passe déjà beaucoup moins bien, mais cela aurait pu être acceptable s'il réussissait tous ses gags, ce qui est ici loin d'être le cas. Déguisé en petit vieux bancal, il n'est même pas drôle, il épuise. Maltraitant une tortue à répétition, il convainc de moins en moins. L'échec comique s'ajoute à la pauvreté d'un scénario et à une direction d'acteurs hasardeuse : caster Catherine Frot pour lui faire jouer une mémé de 80 ans, c'est génial ; la laisser cabotiner à ce point, ce n'est rendre service ni à elle, ni au film. Au final, le film n'a guère d'autre intérêt que de servir de catharsis à son auteur, « sale gosse » qu'on a connu plus inspiré.
Malgré une bonne idée de départ et l’interprétation comme toujours impeccable de Catherine FROT, certains gags tombent à plat et le film manque parfois de rythme. L’ensemble reste tout de même sympathique et plutôt distrayant.
Albert, génial, on est mort de rire! Un bon méchant bien vicieux qui veut tuer sa maman immortelle... C'est bon ça! (Notamment la scène du flingue dans la main, j'en ris encore)
Je n’avais que peu d’attentes sur cette comédie signée Dupontel. Et celles-ci ont disparu des le début du film.
Entre un scénario indigent, digne d’un court-métrage de 5 minutes.
Dans la lignée d’un Looney Toons, adapté en live au pied de la lettre, Dupontel met au monde une comédie étrange, non-communicative, jamais drôle.
Entre les clichés sur les vieux dans leur pavillons, avec l’intérieur des années 70, et les raccourcis invraisemblables sur les truands et escrocs, ça donne l’impression qu’un pépé de 70 ans a pondu le script, alors qu’il n’avait plus été au cinéma depuis la mort du Général…
On se demande toujours jusqu’où Dupontel poussera le vice de ce long-métrage aux allures et budget de téléfilm moldave.
Disons que si l’on veux entrer dans l’esprit d’un enfant de 8-9 ans, et voir le monde dans sa réalité déformée et simplifiée, ce film sera très éducatif.
Mention à Catherine Frot qui surjoue comme à son habitude, incapable de nous faire croire qu’il s’agit d’une vieille mémé.
Même le très vieillot Maman, j’ai raté l’avion! (1990) serait mille fois plus drôle, et ferait figure, en comparaison, de comédie pastiche nous faisant réfléchir sur le concept de banlieue américaine et de sa précieuse famille nucléaire du 20ème siècle, dénonçant avec humour l’american way of life et la dictature de l’enfant-roi.
Un film original dans un univers complètement déjanté, original et délirant. Humour noir et situation improbable : c’est du grand Dupontel, excellent tout comme Catherine Frot, ils forment un duo décapent. Le tout filmé avec une qualité photo remarquable avec des plans inhabituels. A ne pas rater !
On devine les rebondissements dix minutes à l'avance donc on ne peut dire que l'intrigue soit d'une folle originalité. Mais par dessus cette intrigue peu originale, on peut en trouver à travers la réalisation volontiers cartoonesque et Albert Dupontel est loin de manquer d'imagination, en particulier pour ce qui est de réussir à faire s'en sortir de manière improbable son personnage à chaque fois... A côté de cela, on peut se marrer des gags de répétition, surtout ceux qui tournent du médecin qui a complètement perdu la boule, et aussi d'une Catherine Frot complètement à l'aise et qui a vraiment l'air de prendre son pied en vieille mère qui veut remettre désespérément son fils dans le droit chemin. La comédie idéale, sans prise de tête, pour passer une bonne soirée...
Le Vilain a pu décevoir un petit peu, à sa sortie, les amateurs de la carrière de réalisateur d’Albert Dupontel. En effet, ce film est nettement moins hystérique et plus posé que ses précédents. Cependant, on retrouve malgré tout l’univers farfelu du cinéaste et d’excellents comédiens autour de lui (Catherine Frot parfaite en vieille dame déçue par son fils indigne, Bouli Lanners, Nicolas Marié, Bernard Farcy, Philippe Duquenne, Philippe Uchan…). La réalisation est toujours imaginativespoiler: (les gags autour de la tortue qui ose utiliser des techniques de suspense pour atterrir à des chutes plus ou moins attendues) et ostentatoire possédant ainsi totalement la patte du créateur de Bernie. Le Vilain est donc l’œuvre d’un Albert Dupontel plus sage qu’à l’accoutumé (cette volonté d’évolution se trouvera de manière plus franche quelques années plus tard avec Au revoir là-haut) mais qui reste cependant très amusant et caractéristique de son cinéma.
Dupontel avec son style inimitable reste égal à lui-même. Parfaitement déjanté, bourré de gags coup de poing, d’humour noir et de quelques pincées de tendresse, le film se déroule à un rythme trépidant que tous les acteurs – dont Catherine Frot magnifique – suivent sans faillir. Amusant et grinçant.
Peut-être pour moi le moins bon Dupontel, qui peut nous amener dans le sublime avec Au revoir là haut, comme dans cette farce atypique. A noter l'excellent Nicolas Marié en vieux docteur farfelu...Le film est sympathique .
De bons sentiments, de l'amour, de l'amitié mais façon "dupontellienne", à savoir déjantée, décalée et furieusement délurée! On aime ou on aime pas. La première partie était plutôt dans le premier camp mais la seconde partie du film, plus accrocheuse et une fois habitué aux personnages loufoques, on en profite pleinement et on apprécie vraiment.
Dupontel revient à la forme de ses débuts, qui sont ses fondamentaux bien à lui. Il y a en plus au niveau des couleurs sur l'écran un côté Jeunet , avec ce vert jaunâtre déplaisant . La mise en Scène est fade , trop théâtrale pour retenir le chaland . Déçu .