Avis sur Tell-Tale

Catastrophe, l'idée de départ est excellente : un transplanté cardiaque retrouve les souvenirs de son donneur. Sauf que rien ne tient debout. On part dans un thriller trempé dans une sauce fantastique répugnante et les acteurs ne peuvent rien changer à ce scénario baclé.

« Tell tale » est un film dont l’idée de base peut paraître séduisante, mais dont le résultat s’avère tout sauf réussi. En deux mots : un homme transplanté du cœur se met à tuer les responsables de la mort de son donneur et de la femme de celui-ci sous la férule d’un cœur qui lui indique par des pics de tachycardie qui ils sont. On a donc un film qui se situe entre thriller et fantastique ; il est d’ailleurs fait mention d’une inspiration (très lointaine vous pouvez me croire) de la nouvelle fantastique « Un cœur révélateur » d’Edgar Alan Poe. Le résultat est un film ennuyeux, aux péripéties absurdes et au jeu d’acteur à la dérive. Si on comprend vite le coup du cœur vengeur, l’absence de personnalité du principal protagoniste et les effets manqués pour traduire sa perte de contrôle dans les meurtres au profit du cœur rendent la dramatique grotesque. Josh Lukas semble incapable de jouer avec un tant soit peu de conviction ce père célibataire momentanément privé de libre arbitre ; la faute à un scénario mal ficelé plus qu’à un manque de talent cela dit. L’histoire d’amour avec le pédiatre de sa fille est boiteuse et la complicité du flic, opportunément ex-amant de la femme de son donneur, confine au risible et à l’agacement devant tant d’outrance scénaristique. La tension qui devrait irriguer le film est aux abonnés absents et confine l’action dans une dynamique proche de l’arythmie cardiaque et ce n’est pas le triste twist final qui arrivera à racheter tant de séquences atones. Bref un film dont l’idée aurait pu donner une petite série B maligne, mais qui accouche finalement d’un nanar indigent dans tous les compartiments et qui laisse le spectateur au bord d’un besoin de réanimation cardiaque pour sortir de sa léthargie.

La réalisation est assez efficace et l'interprétation de Josh Lucas et Lena Headey sont vraiment convaicante, ce qui fait qu'on passe un bon moment devant ce thriller qui n'est par contre pas d'une grande fidélité de la nouvelle d'Allan Edgar Poe " Le Coeur Révélateur " dont il est la libre adaptation.

Un film qui ne m'a pas marquer dût à une histoire que j'ai trouvé peu passionnante même si des bonnes idées apparaissent de part et d'autre.

Ca ressemble plus à un téléfilm de mardi après midi sur m6 qu'un film qui mérite une diffusion sur nos grands écrans !
L'idée est pas mal mais le scénario est mal ficelé.
Il n'y a aucune intrigue car on nous explique l'histoire dès le début du film.
La chasse à l'homme devient donc totalement inintéressante.
Au niveau technique, le film est sombre et parfois mal cadré.

Tell Tale, il fallait oser le jeu de mots. Le film est à l'image de son titre, ininspiré. Sur un scénario repompé sur plusieurs films de genre horreur - l'organe d'une transplantation possédant son hôte - Michael Cuesta se montre incapable de transgresser le prévisible. Cinématographiquement, Tell Tale exacerbe à l'envi l'utilisation à outrance du filtre de couleur et du contraste, baignant l'intégralité de l'image dans un voile bleu qui interdit strictement d'entrer dans le film, si tant est qu'il y ait un début d'intérêt à s'y laisser aller. Produit faussement léché donc, le réalisateur semble s'abandonner aux techniques du débutant auquel on aurait confié quelques jouets dessinant des images de publicité. Il doit y avoir deux plans aux couleurs réelles, et on sent bien que le bonhomme avait oublié ses filtres le jour du tournage, puisque c'est réparé au plan suivant: c'est simple, on passe des yeux bleus fluorescents du personnage principal, à son torse, toutes les cinq minutes. D'aucuns seront ravis. Cuesta a pourtant été réalisateur de séries de référence, à savoir Six Feet Under, Dexter et True Blood... Pour le reste, plantez une bonasse au visage parfait, au physique parfait, qui plus est médecin émérite qui a le temps de marcher lentement l'air égaré et hébété dans les couloirs d'un hôpital bleu, prête à sauver la veuve et l'orphelin... et vous obtenez un scénario ultra-prévisible, des personnages du même acabit mais avec ce côté irréaliste en plus, le tout pour un film mou au final, et terriblement ennuyeux... L'affiche laisse à penser à un film plus complexe, il y a tromperie!

(...) Tell Tale est un peu une production batarde n’arrivant jamais réellement à se contenter d’un genre en particulier et à l’approfondir pour lui donner la consistance nécessaire pour le rendre crédible. On bascule du drame familial au thriller en passant par l’épouvante sans jamais être convaincu totalement et en étant quasiment sur qu’il ne s’agit en réalité que d’une grosse mascarade vide si l’on commence à creuser un peu. Tell Tale se résumera en un film à peine divertissant qui s’oubliera aussitôt les lumières rallumées. Dommage. Dans le même genre, on préférera un bon vieux Mesure D’urgence avec Hugh Grant et Gene Hackman qui traite du même sujet mais avec beaucoup plus de talent et de finesse.
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"Tell Tale" est un thriller à tendance fantastique plutôt terne et sans relief. Le rôle principal est tenu par le très fade Josh Lucas. Le scénario n'offre rien d'extraordinaire mais c'est surtout dans sa construction que ce film pêche le plus avec un manque de rythme manifeste et un jeu d'acteur médiocre. On a vraiment du mal à s'intéresser à cette histoire et ses personnages, et ce n'est pas le twist final, tombant comme un cheveu sur la soupe, qui va y changer quoi que ce soit.

un bon film pas mal du tout produit par les frere scott juste un defaut ya pas de camera dans une station de metro ou dans un parking d'hopital .

Par les producteurs de Gladiator et American Gangster. La belle affaire. Ca sentait le coup de pouce promotionnel pour combler la qualité du film et c'est le cas. Tell tale de l'habitué de séries Michaël Cuesta est un film bancal à bien des niveaux. Son scénario est quasi-inexistant puisque passé l'interrogation sur les quelques flashs de notre héros transplanté, le déroulement du film est tout tracé et le peu de charisme des personnages et des acteurs n'arrange rien. On suit cette quête de vengeance comme le vengeur lui même. On attend simplement que les choses avancent quand son "don" veut bien se manifester. Alors si vous comptiez vous laisser tenter, Tell tale n'a vraiment rien à vous apporter si ce n'est un sentiment de malaise avec sa morale douteuse de justice sauvage et de la consternation lorsqu'arrive enfin cette fin libératoire et ridicule.

Quatrième long-métrage pour le réalisateur Michael Cuesta, qui s’inspire ici d’un des romans d'Edgar Allan Poe, à savoir "Le Coeur révélateur". Sortie technique pour ce thriller stylisé, qui utilise à outrance les voiles de couleurs et les effets sonores. Basé sur un scénario irréaliste et tiré par les cheveux (déjà vus et revus dans divers films d’horreur), il faut tout de même reconnaître que l’on y adhère sans grand mal grâce à une intrigue intéressante et des acteurs qui le sont tout autant.
Tell Tale (2009) n’a rien d’un grand film, mais prouve que son réalisateur a de la ressource.

Un transplanté cardiaque qui doit obéir à son nouveau coeur qui veut se venger de ses assassins. Le bon point est de se servir du trafique d'organe comme fond de l'histoire mais sans être esclave de ce point de départ en restant baser sur l'efficacité du thriller. Malgré quelques maladresses (surtout abus de plans qui passent de la poitrine au regard) le film est un thriller efficace avec un bon suspense. Une bonne surprise même si on connait mieux.

Une mauvaise série B................................................................

L’idée est plutôt originale… mais ça s’arrête là. Les dialogues sont mauvais, les personnages sont plats et clichés, l’action est molle et l’intrigue sans réel suspense…Pas très intéressant.

Un film qui pouvait être sympa mais on a l'impression que tout a été fait pour gâcher l'intrigue. Un scénario bâclé et mal foutu, une réalisation qui a du mal à enchaîner. Sans surprise l' ensemble reste médiocre.