Je n' apprécie la prestation d'aucun des acteurs présents dans ce film et pourtant je ne peux noté négativement celui-ci. Le scénario post-apocalyptique nous transporte dans un monde magnifique couleur bleu azur qui me fait rêver. Ce film apporte de l' évasion, un Mad Max sur l' océan, malheureusement Mel Gibson est aux abonnés absent et est remplacé par un Kevin Costner, peu charismatique, qui danse avec les loups de mers pendant qu' un vilain méchant, doté d' un Q.I de moule frelatée, le poursuit. Je pense vraiment que ce film avait du potentiel malheureusement gâché par un casting et un jeu d' acteur peu convainquant, et un fond trop enfantin où le méchant est condamné à l' échec par sa stupidité et le gentil futé est à coup sur victorieux, cependant les images restes superbes et c' est sur elles que reposent les seuls aspects positifs du film. En gros, merci l' océan, les 2.5 sont pour toi.
4 étoiles , j ai vu le film 3 fois une au ciné et les 2 autres fois a la TV , tres tres bien fait ; acteurs trucquages , histoires etc.... juste une petite chose , l histoire ce passe en l an 2500 , mais les scooters des mers ainsi que l essence pour les véhicules serait totalement inutilisable apres 5 siecles ! mais bon passer ce details tres bon film d action , d ailleurs je ne comprends pas toutes ces critiques negatives
Nouveau visionnage pour Waterworld, film qui a failli par deux fois à me fasciner malgré mon affection séculaire pour les genres surnaturels hollywoodiens. Je voulais mettre le doigt sur ce qui me gênait & c’est chose faite.
Le noyau dur de mon souvenir était l’océan, bien sûr, sous une forme bien précise qui fait toute la personnalité du film : sa qualité de prison ouverte qui s’étend à l’infini & où les options pour fuir les Méchants™ sont magnifiquement restreintes. Deux films me viennent pour qualifier cette ambiance : Le Livre d’Eli & Mad Max.
Waterworld est indéniablement & entièrement un Mad Max aquatique, ce qui est difficile à se sortir de la tête une fois qu’on y a pensé. On a aussi remplacé Mel Gibson : Kevin Costner lui tient lui de parfait équivalent dans le rôle du dur-à-cuire post-apocalyptique qui va réapprendre à être humain. Mais le tournage aurait pu se passer de son caractère (pas comme de ses gros sous, visiblement), parce qu’entre le climat chagrin & le tournage flottant aux conditions affreuses, le film prenait déjà suffisamment l’eau.
Peut-être avais-je senti ces difficultés à travers l’écran, même si elles n’impactent pas la qualité du blockbuster au budget gigantesque battu seulement trois ans plus tard par Titanic – décidément, l’eau est chère aux USA. Le côté “méca”, bien rouillé & huileux, est particulièrement soigné & apporte une pierre immense à l’ouvrage, complétant le mystère de cette planète recouverte d’eau où les humains sont aussi cosmopolites qu’éparpillés.
Mais cela ne contrebalance pas les gros accrocs du mood, qui ne passe pas loin d’être unique (vraiment pas loin : c’est ça qui me frustrait) & qui y aurait vraiment gagné plutôt que d’hésiter entre le surnaturel soft & une sorte de… fantasy ? Le surjeu (très waterpunk) & les pointes d’humour me font même penser à Willow, en beaucoup moins puéril (le nom de la gamine a pu jouer aussi : Enola, Elora…).
J’ai donc non seulement compris ce qui me gênait dans Waterworld, mais je le revis en partie. Par contre, ça ne me gâche plus le visionnage ; un peu de culture du plaisir coupable est nécessaire pour goûter à l’unicité hétérogène de ce quasi-ovni incomplet.
Un Mad Max sur mer, voilà à quoi on peut résumer Waterworld, film de tous les records à l'époque, au tournage chaotique, au scénario retouché à maintes reprises, et au budget ne faisant que rallonger. Compliqué pour Reynold de se faire entendre pour venir à bout de son film, dont Costner supervisera lui même le montage. Au final Waterwolrd, injustement boudé à sa sortie, est un film ambitieux, aux décors dantesques, aux scènes d'actions époustouflantes, multipliant les cascades les plus folles et des cadrages soignés. Car le travail de Dean Semler est à saluer, et la réussite technique du film tient principalement sur ses épaules. Le duo Costner/Hopper fonctionne très bien et permet aux spectateurs de goûter à des scènes véritablement spectaculaires. Un beau travail artistique offrant à Waterworld un statut de film culte. Un excellent divertissement.
Malgré un début intéressant et ryhtmé avec un Kevin Costner captivant, Waterworld sombre vite dans un film d'action bénin qui cumule facilités scénaristiques. Bonne idée mal exploitée, dommage !
décu par l'echec et la mauvaise critique car pour moi il est excellent, tous les acteurs sont bien le scénario est original et les effets spéciaux bien fait : 4 étoiles
Difficile de comprendre la mauvaise presse concernant ce film. La plupart des critiques négatives de spectateurs ne font que crier à l'envi avec les loups de la presse: "naufrage financier". Premièrement, le budget exceptionnel de départ du film est à la hauteur du défi technique ! Un film tourné entièrement sur la mer. Et le résultat est très convainquant et immersif. Deuxièmement, la hausse catastrophique des coûts de tournage a été due à des avaries climatiques. Il ne s'agit donc pas ici de facteur humain ! Ensuite, certains traitent ce film de "navet"... Voyons ce qui peut aller dans ce sens. Certes, les grandes lignes du scénario ne sont pas très élaborées, mais on reste dans les sentiers battus de Hollywood : une tripotée de gros méchants bras-cassés caricaturaux sur lequel le sort ne cesse de s'acharner et un super-héros invincible que les balles semblent vouloir éviter à tout prix, qui cumule les coups de chance in extremis et emballe la belle héroïne avec qui ça avait plutôt mal commencé. Combien de films américains devraient passer au rang de navet en remplissant ce genre de critère?... Passé sur ceci, il n'y a plus rien à dire contre ce film qui regorge d'idées, qui est rythmé et qui sait mêler scènes guerrières et scènes plus profondes. Le casting est d'ailleurs parfait ce concernant, avec Jeanne Tripplehorn et ses regards silencieux qui veulent tout dire.spoiler: Les prises de vue sur la terre ferme sont tout simplement magnifiques, et on n'aurait pu trouver meilleur endroit pour les faire. Enfin, clou du film, son extraordinaire musique. En bref, noté 4,5/5. Sans doute en réaction à toutes ces critiques négatives qui ne lui rendre absolument pas justice.
Il faudra faire une étude de psychologie collective sur le rejet suscité par Waterworld à sa sortie, car nombreux firent preuve de négationnisme. L'ancien monde refusait-il déjà l'idée d'un changement climatique ? La montée des eaux faisait-elle peur à ce point ? Greta Thunberg aurait-elle dû jouer le rôle d'Enola ? Trêve de déni : Waterworld est bien un film culte. L'univers est posé, et sans en faire trop, l'imagination du spectateur continue à fonctionner. Quelques effets spéciaux sont ratés, mais ils sont peu nombreux. Les décors sont très corrects, les costumes aussi, pas de quoi susciter l'ire du spectateur tatillon, comme on l'a beaucoup entendu. Il y a même de très bonnes idées sur ces décors et costumes, avec de petits détails croustillants, qui amènent à se questionner sur nos modes de vie actuels, parfois désuets. Que deviendrons-nous dans un monde où seule importe la survie ? Cet aspect est même beaucoup plus exploré que dans MadMax ! Les bateaux sont très bien pensés, et donnent lieu à de bonnes scènes d'action. Franchement, c'est validé, pourquoi tant de haine ? On a même de vrais personnages, touchants et complexes. Kevin Costner est parfois flippant, et endosse bien ce rôle de bête solitaire. Dennis Hopper est juste parfait ! Sa performance rappelle celle du Joker de Jack Nicholson, réjouissant ! L'avant dernière scène est un vrai final. Le film est construit, une narration façon bande-dessinée, qui parvient à rendre l'univers crédible, ce qui n'était pas gagné. L'action et les personnages sont magnifiés sans lourdeur, pas d'effet "Braveheart", mais plutôt une touche de légèreté. Waterworld est rafraîchissant à souhait ! PS : peu après sa sortie, Kevin Costner jouait dans un autre film post-apocalyptique, "The postman", qui lui aussi fera un flop...