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    Et tournent les chevaux de bois
    Note moyenne
    3,4
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    4 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Plus un film d'ambiance qu'un film à suspense, « Et tournent les chevaux de bois » peut compter sur la mise en scène extrêmement racée de Robert Montgomery (plutôt bon également devant la caméra) pour nous offrir une œuvre intrigante et même parfois étrange, un peu lente mais sachant prendre soin de ses personnages, à l'image de celui, très séduisant, de Pilar, interprété par la non moins séduisante Wanda Hendrix. Ajoutez à cela le cadre du Mexique et de la fête foraine intelligemment intégrés au récit, et vous obtiendrez un film qui, sans être captivant, fait son effet en matière d'atmosphère et d'élégance plastique : une belle curiosité.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Eblouissant film noir combinant (comme "Dark Passage" de Delmer Daves et "Lady in the Lake" du même Robert Montgomery) la psychanalyse freudienne et la psychologie criminelle! Tout en associant un grand nombre des thèmes du film de genre! Le scènario en est le suivant : un mauvais garçon change lorsqu'il rencontre une belle jeune femme! Plus que le formidable Robert Montgomery dans le rôle de Lucky Gagin, c'est Wanda Hendrix (belle et magique) que l'on remarque en premier dont la composition reste gravèe à jamais dans nos mèmoires! Le charme de cette dernière est indèniable et l'on s'ètonne que le cinèma n'ait utilisè que très peu (du moins en haut de l'affiche) cette sublime comèdienne! La mode de la psychanalyse n'est dècidèment pas près de disparaitre du cinoche amèricain, si l'on en juge par le nombre de films qu'elle a inspirès dans les annèes 50-60 : "The Sniper" d'Edward Dmytryk, "Targets" de Peter Bogdanovich, "No Way to treat a lady" de Jack Smight ou encore "The Boston strangler" de Richard Fleischer! Signalons enfin que cet excellent film d'ambiance de (et avec) Montgomery a connu un remake en 1964, rèalisè cette fois par Don Siegel...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Acteur emblématique de la MGM, abonné aux rôles de play-boys dans des comédies sophistiquées où il croisa à six reprises Joan Crawford, Robert Montgomery avait d’autres ambitions notamment quand il finit par obtenir le rôle d’un tueur psychopathe dans « La force des ténèbres » de Richard Thorpe en 1937. En 1945, il passe à la réalisation en compagnie de John Ford pour « Les sacrifiés » qui relate les premiers jours des campagnes du Pacifique où il tient le premier rôle aux côtés de John Wayne. Deux ans plus tard, il est seul aux commandes pour « La dame du lac », un film noir très original inspiré d’un roman de Raymond Chandler. Cette déambulation de Phillip Marlowe interprété par Montgomery lui-même a la particularité de ne jamais montrer à l’écran le détective en action sauf une fois dans le reflet d’un miroir. L’exercice de style très périlleux est parfaitement réussi avec une Audrey Totter d’une sensualité torride et un Robert Montgomery dont la voix suffit à imprimer au célèbre détective l’autorité requise. Dans la foulée, il récidive dans le genre avec « Et tournent les chevaux de bois », adapté par Ben Hecht d’un roman de Dorothy B. Hugues. Cette fois-ci Montgomery est Gagin, un ancien G.I se rendant dans un village du Nouveau-Mexique pour régler son compte à un caïd local qui a fait tuer son ancien camarade de régiment. L’intrigue on ne peut plus classique ne pourra pas à elle seule passionner le spectateur et Montgomery le sait parfaitement qui s’évertue à créer une atmosphère où s’entrechoquent les rapports de Gagin avec les truands du coin et l’amitié qu’il noue avec le propriétaire d’un misérable manège de chevaux de bois (Thomas Gomez). S’ajoutent les rapports ambigus avec une jeune mexicaine interprétée par la toute jeune et ravissante Wenda Hendrix. Le truand local lui aussi très original, équipé d’un appareil auditif d’un autre âge porté en bandoulière, est campé par un Fred Clark rôdé aux rôles de truands hauts en couleurs. Art Smith qui endosse le costume de l’agent du FBI malin mais à contre-emploi tellement il semble modeste finit de compléter cette galerie de personnages tous attachants filmés en studio dans un décor quasi unique qui remplit parfaitement son office de recréer un exotisme hispanique certes de pacotille mais tout de même très roboratif. Le tout est chapeauté par la haute stature de Robert Montgomery qui alterne avec bonheur sévérité et espièglerie. Décidément celui qui était dans la vie le père de la sorcière bien-aimée (Elizabeth Montgomery) avait plus d’un tour dans son sac, réussissant avec "Et tournent les chevaux de bois ", un film noir qui détonne dans un genre plutôt codifié jusque-là .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 février 2012
    Dans une petite ville du Mexique, Lucky Gagin : Américain originaire de Washington débarque d'un bus. Il a une mission, faire chanter le gangster Hugo, responsable de la mort de son ami de guerre qui est Shorty. Tandis que la fiesta bat son plein, il a du mal à trouver un hôtel car tout est plein. Il va à l'hôtel d'Hugo et essaye de le voir, mais il n'y est pas et fait la connaissance d'un agent du FBI qui va arrêter Hugo pour trafic mais Gagin l'envoi balader ! A la recherche toujours d'un hôtel, il passe près d'un manège tenu par Pancho ou il y a un groupe de jeunes Mexicaines dont la toute jeune Pila qui lui donne une petite statue amérindienne porte chance et l'emmène dans une cantina ou il pourrait trouver un lit. Il commande un double whisky puis une tequila mais il n'a pas de monnaie et n'a qu'un billet de 20 pesos alors là, Pancho est présent et propose que Gagin paye une tournée générale de téquila ! Puis en sortant un peu ivres, Pancho l'invite chez lui, qui est une cabane ouverte sur la rue devant le manège, puis ils dorment plus ou moins ou Pilla tourne autour de lui et Gagin demande à Pancho de lui fait un tour de manège sans musique pour ne pas réveiller les gens. Elle est amoureuse de Gagin et lui, l'envoi promener et il y a toujours l'agent du FBI. Le lendemain, Gagin donne de l'argent à Pila pour qu'elle aille chez le coiffeur et s'arrange puis va à l'hôtel de Hugo et le voit dans sa chambre et lui demande à propos de son copain Shorty puis une proposition d'argent de 30 000$ ou Hugo lui fait un chèque et l'argent en soirée. Gagin invite Pilla au restaurant et il y a la petite amie d'Hugo qui fait une proposition que Gagin demande 300 000$ à Hugo, qui fasse appel à un avocat, Gagin refuse et pensant qu'ils sont corrompus par Hugo. Le soir, Gagin retourne dans l'hôtel d'Hugo et celui-ci dîne avec sa petite amie, des amis et celle-ci danse avec lui, puis l'emmène dehors, ou il se fait poignardé dans le dos par deux bandits, il arrive à en tuer un et l'autre est blessé avec son pistolet. Gagin git derrière un buisson ou Pila remarque sa main ayant du sang, Gagin lui demande de lui retiré le couteaux et le soigne avec un bandage puis le soutiens en marchant et vont voir Pancho qui l'aide à se cacher dans dans siège de son manège ou Pila le couvre avec sa jupe, avec tour de manège gratuit pour tous les enfants lorsque soudain arrivent deux bandits liés à Hugo qui cherchent Gagin, ils interrogent Pancho puis lui dit qu'il ne l'a pas revu et ceux-ci lui donnent des coups de poing sans que Pancho ne dit quoi que se soit. Puis Pila emmène Gagin à la cantina ou il lui met un stepson sur la tête mais un homme de main de Hugo arrive et Pila l'assomme d'un coup d'une bouteille puis accompagne Gagin au Central bus et le mettre dans le bus pour les Etats-Unis. Et Gagin sort du bus, et retourne à l'hôtel de Hugo, Pila voit qu'il n'y est plus à sa place, le cherche et quelqu'un lui indique. Elle court derrière Gagin à temps à l'étage de la chambre de Hugo. Ils y rentrent tous les deux mais Gagin est tellement faible, coup de poing puis c'est au tour de Pila d'être frappée, heureusement que l'agent du FBI arrive à temps pour arrêter Hugo et Gagin remet le chèque à l'agent du FBI. Un repas entre tous les deux sans que Gagin ne veuille manger et ils vont au manège de Pancho ou il intimidé par Pila et a quelques sentiments pour elle, dit au revoir en lui faisant une bise. Puis un groupe de jeunes Mexicaines autour d'elle ou elle retatte l'aventure. Gagin s'en va avec l'agent du FBI pour les Etats-Unis.

    Adaptation fidèle du roman homonyme, "Et tournent les chevaux de bois" est le meilleur film de Robert Montgomery datant de 1947. Film noir au style dépouillé, dont il se dégage une étrange poésie, notamment dans les rapports entre Robert Montgomery, taciturne protagoniste, et la petite adolescente merveilleusement incarnée par Wanda Hendrix. Le véritable manège de Tio Vivo, minutieusement décrit dans le roman et pivot de l'intrigue, fut transporté pièce par pièce dans les studios Universal, ajoutant au charme onirique de ce film pas comme les autres, qui fut mal compris à sa sortie.
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