Avis : Alice au Pays des Merveilles - Page 4

C’est vraiment un très grand film ! Même si je connaissais l’histoire et le dessin animé, le film en 3D reste gigantesque. Tim Burton est tout simplement un génie, un homme qui connait la vérité, il interprète les contes à merveille.

Je m'attendais à une suite qui serait une véritable suite. Là, le scénario refait aussi entièrement le premier épisode.
On se retrouve donc dans un "Alice au Pays des Merveilles" qui ne porte pas bien son titre.

Malgré ça, la réalisation reste plaisante. Le seul bémol est la 3D : Très solicitée le premier quart d'heure, et le dernier... Totalement mise de côté tout le long du film. Mais ce n'est pas bien grave, puisque pour moi ce n'est pas encore un critère de note.

Côté émotions, c'est le vide absolu. Elles ne sont solicitées à aucun moment du film. Les personnages sont pourtant pleins de personnalité.

Petite note pour les parents : certains passages sont violents pour les enfants. Je pense bien entendu au moment où Alice marche sur des têtes coupées en état de décomposition, et aussi à la scène finale (pas de spoiler). Alors qu'aujourd'hui tout le monde fait tout pour éduquer les enfants avec du Dora et Bob l'éponge (ce que je déplore totalement), je trouve le contraste assez frappant.

Pour conclure, je lui donne la moyenne, mais pas plus car même si ça reste un film agréable à regarder le sujet n'est pas du tout exploité.

C’est en tant que grand fan de Tim Burton que j’ai commencé à regarder « Alice au pays des merveilles », qu’elle a été ma déception quand je me rendais compte au fur et à mesure du navet auquel j’étais en train d’assister ! Déjà prendre une oeuvre aussi connue, dont chacune de ses péripéties cache une moralité, avec son monde enchanteur et ses personnages riches pour tout déformer en le transformant en blockbuster hollywoodien où l’histoire perd tout son charme et les acteurs leur charisme, c’est une atteinte à sa philosophie et à la finalité du livre. Si en plus, c’est bombardé d’effets spéciaux on ne peut moins subtils, et que visuellement c’est globalement très moche (croyez moi ça n’émerveille pas), sans même reproduire efficacement un univers dignes des vrais Tim Burton, on touche le fond. Ah non, j’ai oublié pardon, on continue de creuser avec ces acteurs tellement fades, les répliques ne les aident pas d’ailleurs. Alice (Mia Wasikowska) ne semble pas croire en son rôle, elle n’est ni fascinée ni curieuse, on n’y croit pas, son personnage n’a pas de charisme. Johnny Depp (le chapelier) lui, est toujours possédé, il n’arrive toujours pas à décrocher du rôle qui lui a valu le plus d’éloges, et nous fait donc un Jack Sparrow qui porte le costume du chapelier. Peut-être la reine rouge (Helena Bonham Carter) est un poil plus intéressante. Le scénario est massacré, tout s’enchaîne et tout ce qu’on ressent c’est de l’ennui, pour en gros déboucher sur un combat entre gentils et méchants. Quel dommage quand on a une matière première comme celle-ci, où on a tellement de marge de manoeuvre pour se lancer dans des idées originales, intelligentes, travailler avec le coté absurde, jouer avec la logique pour nous faire réfléchir, sublimer l’imaginaire pour nous surprendre ! Tout ce potentiel a été placardisé, ça donne une interprétation plate et ennuyeuse. Un film à oublier donc sans plus attendre, qu’un nouveau « Alice au pays des merveilles » vienne nous corriger cette abomination au plus vite !

encore du trés grand Burton, qui nous envoûte avec son monde loufoque est fantastique, j'adore. Et comme d'habitude un Danny Elfman inspiré comme jamais

Alice au Pays des Merveilles est un des plus mauvais films de Tim Burton. Et pourtant l'univers était exactement semblable à celui de Burton mais ce fameux réalisateur en a fait trop. Il y a pourtant des points positifs dans ce film: Les effets spéciaux absolument grandioses et magnifiques, des acteurs très convaincants ( Johnny Depp est vraiment un chapelier complètement fou, Helena Bonham Carter est une reine très horrible, Anne Hathaway a du charme etc... ) et le casting est vraiment incroyable, la 3D assez facile mais réussie ( beaucoup d'effets de jaillissements ), la musique de Danny Elfman avec un thème très bien trouvé. Alors le vrai point négatif est.. il fallait s'y attendre, le scénario qui part dans tous les sens et est parfois trop gamin, parfois trop adulte. Bon, en gros, ça divertit mais il y avait largement moyen de mieux faire.

Ce film est une véritable déception, il n'y a aucune originalité au niveau de l'histoire et de la réalisation. ( comme dans n'importe quel blockbuster). Tout a été penser pour mettre la 3D en avant, et seulement la 3D. Burton revient encore une fois avec son acteur préféré, Johnny Depp, qui a lui seul prends tout l'espace de l'affiche du film ( Ce serait pas Alice, des fois, l’héroïne ?) et nous ressert encore une fois ses mimiques des Pirates des Caraïbes.
Un très mauvais film. Mais ou est passé le réalisateur d'Edward aux mains d'argent et de Sleepy Hollow ?

Laissez moi vous raconter une histoire : celle de Johnny Depp et Tim Burton, deux grandes personnalités en plein déclin constant, qui ne parviennent plus à se renouveler et retrouver l'aura qui faisait, il y a vingt ans déjà, leur grand intérêt. C'est leur personnalité extravagante et géniale qui semble les avoir quittés, la personnalité unique de leur art somme toute différent l'un de l'autre, mais tellement complémentaires lorsqu'on les associe entre eux.

Depuis Wood, Edward, Sleepy, Charlie, les deux hommes semblaient avoir trouvé un terrain d'entente suffisamment prometteur et crédible pour pouvoir s'attirer les yeux rêveurs d'une foule de nouveaux fans en érection. Et c'est à la vue de cet Alice au Pays des Merveilles que l'on laissera un horrible constat s'imposer à nous : ce temps ci est définitivement révolu, enterrant deux grands d'hier fans aux nouveaux géants d'aujourd'hui.

Car si Burton et Depp n'auront pas su passer les années 2000 avec ce génie si particulier qui animait leurs débuts de carrière, c'est que leurs films en ont largement pâti. Ainsi, cet Alice perd toute l'âme des oeuvres de Burton, ou la folie mesurée du jeu auparavant sublime d'un Depp qui manque ici d'inspiration. Recyclant toutes les mimiques qu'il pu utiliser ici ou là, il se contente de nous jouer un éternel Jack Sparrow, grotesque dans son attitude, avec pour seul différence que la folie sera ici poussée à son paroxysme.

Forcément que la recette prendra pour les moins exigeants d'entre nous, pour les amateurs de son jeu si unique, mais ne soyons pas si sûrs que les autres l'apprécient tout autant. L'on pourrait même commencer à sentir un certain air de lassitude chez ceux qui trouveront ici le point d'overdose d'un jeu certes répétitif, mais toujours suffisamment efficace pour ne pas nous endormir.

Une prestation passablement banale qui croulera facilement sous le jeu endiablé d'un Carter inoubliable par son surjeu et son phrasé enfantin, étrange gosse démoniaque à la tête de pastèque. Irritante jusqu'à sa voix de crécelle, elle relèvera le niveau jusqu'à la toute conclusion de l'oeuvre, étrange méli-mélo d'action que n'aurait guère renié un certain Peter Jackson.

Et s'il est une chose qui déçoit par dessus tout le spectateur un tant soit peu exigeant, c'est que la dite chose concerne la mise en scène de Burton. Nous prouvant qu'il n'est plus que l'ombre du génial artiste qu'il fut, l'homme nous sert une drôle de bouillasse dégoulinant d'un numérique abjecte et mal posé, souvent mal incrusté sur des décors refoulant le fond vert bon marché.

Son film manque d'âme, de peps : il est vide, fade, sans saveur, comme tous ces produits surgelés qui viennent remplacer le savoir-faire ancestral d'artisans amoureux de leur profession. Remplacés par un numérique malvenu, les décors habituellement construits des films de Burton ne laissent plus aucune place à la magie ou la rêverie, l'homme tentant de nous faire croire que son art est toujours intact, au travers de quatre pauvres arbres en putréfaction qui ne sont pas sans rappeler un certain Sleepy Hollow, le génie en moins.

Vide et sans aucune saveur, Alice au Pays des Merveilles n'a pour lui que son aspect divertissement primaire : si l'on omet tous ses défauts, si l'on oublie ses airs vrais d'attraction de Disney pour Lapin sous coke avec des lunettes 3D, l'on pourra y passer le temps sans disconvenu. Car au final, cette version "Burtonienne" des aventures d'Alice pourra distraire par un après-midi pluvieux, si l'on n'a rien d'autre à voir. A trop prendre le melon, le célèbre duo d'artistes commence à sérieusement nous prendre la tête.

mais oui tim est un génie, deep faramineux,image flamboyant,une effervescence de couleur,drôle, fantasque, on est tous d'accord sauf si l'histoire est plate ennuyeuse,je ne changerais pas mon 1 avis ALICE RESTERAS A JAMAIS UNE PETITE FILLE C EST POUR CA QUE CAROLL LA IMGINE pour le coeur et les yeux d'Alice Liddell tendrement et honorablement.

Bien loin de l’œuvre universelle de Lewis Carroll, cette adaptation stupide et manichéenne est franchement trop glauque et totalement inintéressante pour séduire. Le film sonne creux, l’image est sombre et laide et les acteurs principaux jouent sans âme ni réelle conviction, et pourtant je suis fan de Johnny Depp. Restent les effets spéciaux numériques et la 3D pour sauver l’ensemble du naufrage.

Fan de Tim Burton avant qu'il nous ponde Charlie et sa chocolaterie, je pensais me réconcilier avec lui et avec, au passage, J.Depp. C'était sans compter sur Alice. J'ai stoppé le film au bout de 25mn (pourtant je suis coriace). Même Disney fait beaucoup mieux d'habitude.
Ce film est aussi lisse qu'inintéressant. L'esthétique a l'air sortie d'un magasin de farces et attrapes; c'est moche, grossier et prétentieux. Un film très loin du rêve onirique d'Alice. Et pour couronner le tout, ils ont même pas été foutus de nous mettre une actrice principale au moins correcte. C'est quoi ça?Une actrice? Laissez-moi rire... Elle dégage autant d'émotions qu'une pomme. Grosse déception pour ce machin de Tim Burton qui a travesti éhontément les subtiles métaphore de Caroll et qui a cru bon, à tort, de mettre une grosse dose de couleur et de farfelu pour faire passer l'immonde pilule. Entre Johnny et Tim, ma coupe est pleine: je n'irais plus voir leurs films pourris et formatés. Et je vais de ce pas entamer une carrière d'actrice, car vu le niveau, je devrais y arriver...

Que dire...C'est indéniablement du bon cinéma...Il me semble quand même que Tim Burton a eu l'imagination bridée par le livre de Lewis Caroll, voire L'alice au pays des merveilles de Disney... Le film a quand même de belles qualités graphiques et imaginatives... C'est une belle histoire très poétique même si le côté obscur de Tim Burton dérape en fin de film pour nous affliger d'un combat catastrophique entre Alice et un terrible Dragon (trop brutal par rapport à "l'esprit" d'Alice)...Je n'ai pas du tout aimé ce dérapage scénaristique...Pour le reste le petit côté sexy d'Alice est nouveau et bienvenu .... Le film a aussi un côté féerique avec le chat invisible, le chapelier (brillamment interprété par Johnny Depp) et des personnages plutot merveilleux, c'est très bien fait mais la plupart du temps la 3D est à peine visible hélas....A voir, pas forcément en3D....

Enfin Tim Burton nous débarasse de la touche Disney en incorporant au conte de Lewis Caroll une vision ghotique, symbolique, folle, épique, plus mature donc. Ce qui ne plaira donc aux petits adorateurs du dessin animé de Disney très mignon mais seulement dirigé aux enfants. Desormais Alice aux Pays des Merveilles est tous publics. Merci Tim Burton.

Alice sans merveilles. Le film aseptisé de Tim Burton a gommé toute la noirceur et l'aspect inquiétant du chef d'oeuvre de Lewis Carroll.

Consternée par ce que je viens de voir.....Ok il n'a pas voulu refaire une vraie version d'Alice,mais quand on a pas plus de bonnes idées de scénario que ça, on s'en tiens a l'original.....Pourtant j'y ai cru, les 5 premières minutes après l'apparition du lapin, mais je me suis vite rendue compte que non, ça allait être affreux.Pourquoi donner des noms aux personnages et aux objets qui n'en ont jamais eus, et ne jamais nommer le chat du Cheshire qui lui a un nom?Pourquoi mélanger la reine de coeur et la reine rouge?(la premier a une armée de cartes a jouer dans le premier livre, la deuxième est avec la reine blanche, un des pions d'une partie d'échec dans le deuxième livre)Les personnages ne servent a rien ,ils semblent juste la pour justifier un peu que le film s'appelle Alice au pays des merveilles.Ni l'esprit de Lewis Carol, ni l'esprit de Tim Burton,ce film ne ressemble a rien mise a part une suite d'images numériques (trop de numerique :s)

Très décevant, film sans personnalité, où est passé Burton ? Ici pas de poésie, juste un vaste étalage de différent cabotinages assez pénible Hathaway en tête (que j'apprécie pourtant), mise en scène sans inspiration, 3D créant un effet de profondeur, mais ça n'a pas grand intérêt pour l'immersion, personnage sans intérêt (aucun) ils ont beau cabotiner autant qu'ils veulent ils n'arrivent à rien. Les dialogues ne sont pas fins, rien n'est vraiment intéressant, alors que Burton avait tout le "génie" dans les années 90 pour faire de ce film un chef d'oeuvre, là il a un scénar débile qui suit à la lettre, qu'est ce que c'est prévisible, niais, et surtout moche, le pays des merveille est hideux, j'ai lu dans un torchon que Burton s'en serait voulu s'il avait trahi Carrol, ben il l'a fait.