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    Il Divo
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    151 critiques spectateurs

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    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    22 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2011
    "Il Divo", récompensé à Cannes par le Prix du Jury en 2008, est une satire politique étonnante, dans le fond, et encore et toujours chez Sorrentino, un film à la forme originale, incroyablement maitrisée de bout en bout. Si "Il Divo" s'avère complexe et difficile à en saisir les moindres détails des nombreuses affaires et magouilles de ces politiciens véreux si l'on ne connait pas un minimum sur le sujet, il reste du moins un film captivant et jamais ennuyeux. La musique est toujours aussi habilement utilisée et on retrouve l'authenticité des plans, des choix de cadre et de mouvements de caméras, propre à son cinéma. Sorrentino livre au final un film fort, sombre et drôle à la fois, parfois politiquement incorrect tout en gardant une classe indéniable.
    voldenuit
    voldenuit

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2009
    Excellent film à la réalisation impeccable. L'acteur principal est fascinant qui déambule dans une ambiance de sombres couloirs et combines en tout genre. Ca fait plaisir de voir metteur en scène aussi créatif et capable de donner autant d'épaisseur à son film. Pour ne rien gâcher la BO est parfaite et contribue à nous embarquer dans l'histoire sans qu'il soit possible d'en réchapper. Du grand Art.
    Tanezir
    Tanezir

    26 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2009
    J'ai vraiment aimé ce film. Je n'ai pas tout compris car à la fin il y avait une quantité assez folle de noms différents et de faits attribués à ces personnes que je n'ai pas pu tout retenir. Cependant n'attendant rien de spécial du film j'ai été favorablement étonnée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2012
    Portrait baroque du sénateur Andreotti, doublé d'une méditation désabusée sur le pouvoir. Magistral.
    Antoine d
    Antoine d

    32 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2009
    C'est la fin d'un long règne: Comme le Guépard, Andreotti vit ses derniers instants au pouvoir. L'illustre politicien italien, celui qu'on surnommé avec ironie "l'Inoxydable", avait suscité bon nombre d'interrogations. Sorrentino relève alors le défi d'en apporter des réponses, en vain.
    Ultra moderne et stylisée comme à son habitude, la mise en scène du cinéaste ne parvient pas à renouer avec la farce politique du cinéma italien d'antan: A l'instar de Bronson de Nicolas Winding Refn, Il divo s'apparente d'avantages à un exercice de style plutôt qu'à un pamphlet politique. Promesses donc non tenue: les soi-disantes réponses suggérées par le réalisateur n'offrent qu' une oeuvre difforme et incomplète.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Portrait d'un homme politique controversé, "Il Divo" montre tout le côté théatral de la politique italienne.
    Sorrentino mélange les genres et alterne les séquences aux tonalités différentes.
    L'ensemble sent à la fois la farce et le drame et se regarde avec un plaisir non dissimulé.
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2019
    Bien sûr, P. Sorrentino n'y va pas avec le dos de la cuillère, et égratigne, voire accuse littéralement G. Andreotti de tous les maux de l'Italie de la de la 2nde moitié du XXème siècle. Un film à charge donc, comme on en voit pas mal ces derniers temps, et qui se basent tous sur la même réthorique et la même façon de faire. Visuellement brillant, le film empile les plans et les présentations de personnages mais aussi d'événements, à un rythme tel qu'il est parfois compliqué de savoir qui est qui, et qui fait quoi. Surtout, il faut s'en rappeler au fur et à mesure du film. Bon, c'est bien didactique et du coup, on sait où le film veut nous mener et ce qu'il vous nous dire. Alors oui, Andreotti est-il le plus grand criminel d'Italie ou bien le citoyen le plus persécuté ? spoiler: Sorrentino n'entretient aucun doute, et coupe son film au moment opportun, étale ses théories et ses faits
    , et nous laisse un peu épuisé après un film mené à vive allure. Mon sentiment final ? Un film convaincant, techniquement brillant, avec des acteurs impeccables et un scénario assez rigoureux, qui me laisse un peu circonspect sur la méthode, mais qui reste définitivement intéressant à voir. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Roub E.
    Roub E.

    725 abonnés 4 811 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    Je ne connaissais pas grand chose à la politique italienne des années 80 90, j’avais juste vu des choses sur notamment l’assassinat du juge Falcone, du coup j’ai trouvé ce portrait vraiment intéressant. Avec une volonté évidente de faire une caricature de ce personnage qui sans en avoir l’air tire les ficelles de la politique de son pays, Paolo Sorrentino signe un film drôle, rythmé, qui ne se repose pas trop sur son sujet et n’oublie pas de faire un vrai film (même si on peut lui reprocher certains tiques de mise en scène comme ses trop nombreux ralentis). Il dresse le portrait de personnages pour qui le pouvoir est une fin en soit et qui peut s’obtenir par tout les moyens mais surtout la discrétion, son personnage principale donne l’impression de passer entre les goutes, de se faufiler en faisant discrètement le ménage autour de lui. C’est un brillant film politique fait avec un humour et une extravagance typique du cinéma italien.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2009
    Sublime cirque politco comique. Sorrentino réussit par une réalisation fluide et moderne de donner à son film un aura spécial qui en fait un petit Ovni une fois fois le fond (la trame) et la forme (réalisation presque "pubesque"/moderne) conjuguées. Tout est défini comme une sorte de pièce de boulevard où les principaux protagonistes sont tous décalés (cf. leur surnom). On ne comprend peut-être pas tout (trop de noms et de références sur 20 ans de politique italienne) mais le charme opère et on se laisse absorber par cette multitude d'idées à la seconde (narratives et visuelles prenants un relais 2 à 2). Il reste au sommet de la pyramide Toni Servillo, magistrale écho, véritable représentant sur pellicule de la vermine marmotte ayant sévit des années en Italie. On en ressort la tête plein de questions, rictus aux lèvres et ne revenant pas que tout ça était vrai. La faute à cette association, réalisation superbement moderne et fond politique (difficile) à expliquer. Bravo mais on sent tout de même une pointe de nombrilisme dans l'excès de cette profusion visuelle. To be continued...
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2009
    Pour les pasionnés de Politique Italienne . A noter une excellente bande musicale très bien adapté .
    Cluny
    Cluny

    64 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Giulio Andreotti a été surnommé l'Inoxydable, le Sphinx, le Bossu, Moloch, Belzébuth, le Renard, le Pape noir, la Salamandre, l'Homme des Ténèbres, l'Eternité, et Il Divo. Entré en politique en 1946 après sa rencontre avec Alcide De Gasperi, le fondateur de la Démocratie Chrétienne qui a gouverné l'Italie pendant cinquante ans, il a sans doute trop cru à sa propre maxime : "Dans les romans policiers, on trouve toujours le coupable. Dans la vie, c'est plus rare".

    A l'inverse de Guédiguian et de son "Promeneur du Champ de Mars", Paolo Sorrentino a choisi d'écrire et de réaliser ce biopic d'un genre particulier sur un personnage encore vivant - et qui n'a pas apprécié le film (on peut comprendre pourquoi) et qui l'a fait savoir. Acquité en première instance, condamné à 24 ans de prison en appel, Giulio Andreotti a vu sa condamnation invalidée par la Cour de cassation ; il reste aujourd'hui sénateur (normal, il a été nommé à vie par Cossiga !).

    Sorrentino ressent à l'évidence un mélange de fascination et de répulsion pour ce personnage hors norme, et ce n'est sans doute pas un hasard s'il a choisi cette période particulière d'une vie politique de plus de 60 ans, celle qui va de son échec à l'élection à la présidence de la république à l'ouverture de son procès. Contrairement au canon du biopic (ascension/déchéance/renaissance), il ne s'intéresse qu'à la deuxième phase, celle où tous les secrets accumulés pendant des décennies de compromissions et de petits arrangements ressortent au grand jour, et le film s'attache à dépeindre comment l'Inoxydable tente de résister tant bien que mal à ce tsunami.

    A la vision du film, moi qui m'ai pas une connaissance particulière de la vie politique italienne, je me suis dit que si la composition de Toni Servillo était savoureuse (une silhouette de héron frappé d'un torticoli, la tête de Droopy encadrée par deux hublots, la démarche et la lividité de Nosferatu), elle devait forcément être un brin exagérée ; et puis la curiosité m'a poussé à chercher des vidéos du véritable Andreotti, et le modèle m'a alors paru vraiment très proche du personnage d'"Il Divo".

    Le film s'ouvre (au sens d'une ouverture d'opéra) sur une suite de scènes virtuoses mettant en scène les morts violentes de quelques noms connus -ou moins connus- de la politique italienne : Aldo Moro l'imprécateur, le général Della Chiesa, le juge Falcone pulvérisé dans sa voiture blindée, des mafieux empoisonnés dans leurs cellules. On découvre ensuite Andreotti, la tête auréolée d'aiguilles d'or, ultime tentative pour lutter contre ses migraines récurentes et qui lui dessine une silhouette de Christ dérisoire dans son immense et sombre appartement. Puis on suit la promenade nocturne pour lutter contre la douleur qui le ronge, dans une Rome déserte, silhouette vampirique entourée d'une escouade de carabinieri en arme, sur le rythme apaisant de la Pavane de Gabriel Fauré.

    La mise en scène brillante et baroque oppose en permanence la silhouette de sous-chef de bureau de province du président du conseil et la magnificence des palais de la république, poussant à fond la dérision du contraste, comme dans cette réception où presque tous les invités (quinquagénaires bedonnants et nymphettes) se trémoussent sur de la musqiue disco, sauf quelques impétrants qui font la queue pour pouvoir déposer une requête auprès d'Andreotti qui trône figé un canapé, flanqué de son épouse revêche.

    Le film peine un peu à tenir la distance, et on peut décrocher au milieu de l'histoire, quand l'action se résume à de nombreux conciliabules dont les enjeux échappent au spectateur qui n'a pas fait Sciences Po, option histoire contemporaine de l'Italie. Heureusement, la dernière demi-heure retrouve le brio du début, avec les révélations des repentis et l'éclatement du clan des andreottiens qui donnent à nouveau prétexte à des scènes évocant une version burlesque de "Gomorra".

    "Gomorra" et "Il Divo", deux films primés à Cannes, deux retours sur les plaies récentes de l'Italie, deux démonstrations de mises en scènes et deux traitements opposés illustrant le renouveau du cinéma transalpin qui nous a offert aussi ces derniers temps d'autres brillants retours sur le passé récent, comme "Golden Door" ou "Romanzo criminale".
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 799 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2009
    Ce film m'a laissé un peu septique, je n'ai pas compris grand chose, trop de détails, trop d'informations en même temps et au final même si ça avait l'air intéressant (et ça l'est) on sature, reste un bon jeu d'acteur
    Vagelios
    Vagelios

    35 abonnés 975 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2009
    Un portrait politique de haute volée bénéficiant d'une brillante mise en scène, d'une interprétation excellente de Toni Servillo et de dialogues percutants.
    Il n'est pas facile à aborder et ne résout pas totalement l'énigme du personnage mais il rend parfaitement compte de sa complexité et on peut avoir du mal à voir que le film qui est à charge ne va pas dans le bon sens.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 mars 2010
    Sujet très interessant mais intrigue trop dense. Dommage car l'interprétation du personnage est géniale.

    Retrouvez toutes mes critiques ciné sur :
    http://tristanleguillou.blogs.allocine.fr/
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 862 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2009
    Difficile à décrire mais indéniablement un sentiment de respect devant ce film. L'approche du monde politique italien, que je ne connais pas, me rappelle, mutadis mutandi, le monde politique français, que j'ai bien connu pour l'avoir fréquenté pendant plus de vingt ans. Un vrai talent de réalisation, par ailleurs. Et un scénario fort bien écrit.
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