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    Full Contact
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    13 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 775 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Je crois que c'est pas mal du tout comme film, j'ai bien pris mon pied tout le long... parce que dans le genre film d'action ultra véner il se pose là ce Full Contact avec sa bande son détonante, son casting assez hallucinant (et je suis assez content j'ai reconnu pas mal de gens alors que d'habitude... ben euh... j'ai du mal), sa mise en scène viscérale, qui n'a peur de rien et qui a sans doute dû inspirer un peu le Bullet Time (en moins racoleur et poseur tout en étant plus jouissif et viscéral).

    Le film comme in media res, ça dégomme tout de suite, on voit qu'on n'est pas dans un film de rigolo. Un film qui ne fait pas de cadeaux. Ringo Lam ne se refuse rien et ça rend vraiment bien. Faut dire que le film n'a aucun temps mort, qu'il arrive glisser un peu de poésie avec la copine ce qui contraste totalement avec les méchants ultra barrés qu'on a en face entre le psychopathe et la nymphomane. D'ailleurs je n'avais pas capté que le personnage de Simon Yam est censé être gay, je pensais qu'il était juste exubérant, je dois être un peu naïf.

    Et donc tout ça donne un cocktail plutôt détonnant, un gros bordel qui sait prendre aux tripes et proposer un spectacle à la fois surprenant dans son déluge de violence à des moments où l'on ne s'y attend pas (je pense à la scène d'introduction, je n'aurai pas cru que ça serait si sanglant) et surtout bien fait. La mise en scène colle avec l’exubérance du film, ça part un peu dans tous les sens, mais sans jamais oublier d'être fort, d'impacter fortement le ressenti du spectateur.

    Après oui on peut trouver ça trop je pense. Mais limite j'en aurai voulu plus, que le film soit plus long, j'en aurai bien repris une dose de ce long métrage survitaminé qui ose absolument tout sans que ça soit ridicule. Je veux dire qu'on a Chow Yun-Fat qui prend la pose super badass sur sa moto façon Tom Cruise dans MI 2 et pourtant ça fonctionne, je ne trouve pas ça ridicule ça colle avec le ton du film, ce qui fait que malgré tout ça j'arrive à prendre les personnages et les enjeux au sérieux (surtout qu'il y a comme dit quelques moments plus posés, poétiques permettant de rendre plus humains les personnages).

    Et je dois dire que le plus classe de tous c'est quand même Anthony Wong dans la seconde partie du film (juste au niveau de la tronche).
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    35 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Très ancré dans son époque, le film a mal vieilli et apparaît aujourd'hui très caricatural. Truffé d'effets dépassés et lourdement empreint d'un style largement ringardisé car très cheap, cet action movie n'est guère plus qu'une curiosité pop asiatique obsolète!
    pierrre s.
    pierrre s.

    340 abonnés 3 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Un film ultra-violent fait de bastons et de sexe. Dit comme ça c'est super, mais en y regardant de plus près l'histoire est vraiment basique et les acteurs ne sont pas tous emballant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Mais un putain de film !!!!!
    Excusez mon langage, mais FULL CONTACT fais passer THE KILLER et A TOUTE ÉPREUVE ou TIME AND TIDE pour des navets ! La maîtrise impec que le cinéaste a de la mise en scène "fait plaisir" comme dirait Jamel ! Ringo Lam multiplie les points de vue et les angles pour des séquences d'actions remarquablement biens découpées au montage, avec une photo over the top, au style tour à tour bleutée et glaciale et chaude ou vulgaire ! Le film emprunte un max au polar néo-noir à la Tarantino et développe bien plus les personnages que dans n'importe quel autres polar Made In HK ! Ici, pas de rédemption ou de héros ! On a tué quelqu'un, eh ben on est un tueur, et les morts ne ressuscitent pas, donc on porte le fardeau traumatisant et sanglant de leur mort pendant toute une vie ! On est un salaud jusqu'au bout ! Aucun échappatoire ! Là où Woo donnait une vision assez optimiste (il faut voir Fat dézinguer tout le monde en faisant de l'esprit dans LE SYNDICAT DU CRIME II) des gangsters et du monde de la criminalité, Lam fait exactement l'inverse ! Tuer n'a rien de beau, et la séquence où une famille entière crève par la faute de plusieurs braqueurs, dont l'ami de Fat, Wong, est terriblement marquante, par sa force et sa puissance graphique et émotionnelle. Anthony Wong, immense acteur de HK, joue ici le rôle d'un paumé forcé de pactiser avec le diable et qui trouve refuge dans le sexe et l'hyperviolence !

    Lors de l'extermination "accidentelle" (?) de la famille, il semble bêler comme un mouton, voulant fuir la réalité, tout en tremblant comme un feuille !
    Il est "forcé" de tuer son meilleur ami, mais ce dernier n'est pas mort, et il va le faire chier jusqu'au bout, pour ce qu'il a fait à un certain type de morale et de "code", tout en manquant de le défigurer !

    Donc il n'est pas question de réconciliation (à l'inverse de THE KILLER), mais de compromis !
    Comme dans POUR UNE POIGNÉE DE $ de Leone, Fat va monter son ami contre les gangsters avec qui ce dernier s'est allié. On le voit aussi (comme Eastwood 30 ans plus tôt) s'entraîner après avoir frôlé la mort, non pas, comme dans le film de Leone, en se confectionnant une armure, mais en tirant sur des bouteilles !

    Le pessimisme de Lam est donc visible partout ! Son style visuel décapant est aussi bien visible dans la "résurrection" de Fat (tout le monde le croyait mort) sur sa moto, avec un tag de croix gamée derrière lui, éclairée par des phares de sa moto. Il "réapparaît" aussi dans les miroirs, dans la vie quotidienne.
    On voit dans FULL CONTACT une grande source d'inspiration du cinéma de Refn ! Notamment lors d'une scène magnifique où Fat bouscule un prostituée ivre qui est accompagnée par son ami (Anthony Wong), ami qui le reconnaît. D'un côté, il y a donc ce qui a été son ami, et de l'autre, son ex-amoureuse, qui se trouve également au même endroit, au même moment ! Cette coïncidence fait penser à une scène de DRIVE où le héros est dans un ascenseur. D'un côté, la femme qu'il aime, de l'autre, un gars qu'il doit tuer !

    Enfin, ultime preuve de la noirceur de ce chef d'oeuvre oublié, le final apocalyptique, où le grand méchant (un psychopathe homo joué par Yam, nommé LE JUGE) est opposé à Fat. On pense alors à la conclusion de POUR UNE POIGNÉE DE $ de Leone, où Volonté et Eastwood s'affrontent au milieu de la fumée !

    Dernière réplique (de Fat à Yam) : "Va branler en enfer" ! Et Fat explose la gorge de son ennemi et s'écroule à son tour ! Les grands moment d'amour et d'amitié de sa vie défilent, et il se relève, et part à moto. Est-ce une hallucination ? En tout cas, c'est du grand cinéma !

    En définitive, le film de Lam est une représentation de la violence 10 fois plus réaliste que Woo ou Hark, et qui met en scène la réaction des humains face à son déchaînement, sous forme de bagarre ou de gunfights, ou simplement de manifestation de cruauté folle. C'est très fort !

    20/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2009
    Un superbe polar de Ringo Lam qui dévoile ici l'étendue de son style âpre et rugueux.
    AMCHI
    AMCHI

    4 933 abonnés 5 933 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Ringo Lam c'est sans doute que son prénom faisait un peu italien et c'est peut-être pour cette raison que Full Contact a l'allure du cinéma bis de l'Italie.
    Ce n'est pas pour me déplaire même si le style outrancier et parfois vulgaire du film pourra vous repousser.
    Quoiqu'il en soit à sa manière Full Contact est rudement efficace par contre il faut fermer les yeux sur les nombreuses invraisemblances ponctuant ce film pour l'apprécier pleinement.
    Les scènes d'action prennent énormément de place (on saute quasiment de l'une à l'autre sans perte de temps), Ringo Lam n'est pas avare en la matière et elles sont parfaitement filmées avec des combats et des fusillades bien chorégraphiés bien sur l'excès est là ainsi que la violence mais ça fait la particularité de ce cinéma que j'affectionne lorsqu'il est entre de bonnes mains ; cela n'empêche pas d'ailleurs d'avoir des moments très stylisés comme les gouttes de pluie tombant sur la lame d'un cran d'arrêt.
    J'ai parlé d'excès, il y en a en tout notamment dans les personnages, surtout les méchants qui sont de vraies caricatures avec leur look tout droit sorti d'un clip vidéo punk des années 80 entre le leader gay, la nympho et la brute épaisse pourtant cela fait aussi l'attrait de ce type de films, face à eux le héros est incarné par le charismatique Chow Yun-fat.
    Passé le début un peu banal, à partir du passage en Thaïlande Full Contact devient un film très jouissif et l'un des meilleurs de ceux de Ringo Lam.
    dahbou
    dahbou

    171 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2008
    Ringo Lam pousse son style à son paroxysme dans ce polar survolté quasi-surréaliste qui représente parfaitement l'univers extrêmement noir de Lam. Ne cherchez pas le réalisme où le bon goûts, Lam expérimente et se fait plaisir jouant à fond sur les genres, quand il filme une scène romantique il y vas à fond et c'est la même chose pour les scènes d'actions. Certains passages ou personnages sont aussi douteux que lourd mais l'ensemble reste fun et profondément nihiliste même si le look 90's n'est pas toujours du meilleur goûts à l'image de la coupe de cheveux de Chow Yun-Fat.
    bolt
    bolt

    91 abonnés 796 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Dès le début du film j’ai été plongé dans l’ambiance (violence, sexe, et truands).
    Pas d'introduction des personnages, le film rentre direct dans l'action. Ce n’est qu’au fur et à mesure qu’on découvre les protagonistes du film ainsi que leur lien.

    Violent ? Certes, mais le film ne tombe jamais dans le piège de la « violence gratuite ».
    (On assiste à un bon gunfight, il y a un peut de sang, et on à le droit à quelques plants choc…mais jamais d’excès)

    Coté scénario, on c’est du classique. Mais bon, c’était le cas de beaucoup de films d’action à l’époque, c’est pourquoi je suis passé outre facilement…

    L’important est que le film est bien réalisé, bien mis en scène, et qu’il ne contient pas de temps mort.

    Au final, on obtient un classique du genre, à voir, et qui permet de passer un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Des personnages à la limite de la caricature qui se débattent dans des scènes sanglantes et endiablées. Violence, trahison et sexe (la nymphomane psychotique est un des plus "beau" personnage) sont les ingrédients ultra attractifs de ce film bizarroïde et outrancier, instantanément culte!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Ringo Lam c'est toujours à double tranchant tant il est inégal en tant que réalisateur; Ici nous avons un film violent, irréaliste, explosif, innovateur dans certains plans. Je m'étais fixé comme règle de jamais plus acheter de films de Ringo Lam, mais je ne regrette pas cette exception car il faut admettre que pour ma part seuls les "Prison of Fire" valent le coup dans la série des "On fire" et même dans sa filmographie asiatique. Des personnages volontairement caricaturaux, le tout est à prendre au second degrès. Posologie: mettez le son à fond, débranchez le cerveau et accrochez vous !
    Johnny Merguez
    Johnny Merguez

    8 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2014
    Un gros délire de Ringo Lam avec scènes sanglantes à outrance et personnages tous plus tarés les uns que les autres! Chow Yun Fat est complètement déchainé dans son rôle d'anti héros sans pitié qui flingue tout ce qui bouge et le psycopathe gay est délirant. Bref un très bon polar asiatique complètement barré avec une ambiance surréaliste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2009
    Waow le film qui décoiffe tout (y compris Chow Yun Fat). Comme "A Toute Epreuve", le scénario n'est qu'un prétexte à une succession de fusillades toutes plus violentes les unes que les autres, et une esthétique très téléfilm américains des années 90. Au final, un condensé de nawak et d'innovations techniques. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Un super film de baston comme on en fait plus avec en prime un très bon scénario
    Les meilleurs films de tous les temps
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