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SB88
13 abonnés
1 013 critiques
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4,0
Publiée le 29 mars 2022
J'ai suivi cette promenade, cette course avec plaisir ! L'inconnu qui entre dans la vie d'un homme tranquille et ça devient une aventure qui lui coûte cher... Très, trop cher ! J'ai apprécié la narration (on entend ses pensées) et le sympathique personnage de l'étudiant en droit (abusé par un jouisseur chanceux) 3,7/5
Comédie de caractère et d'initiation d'un blanc bec étudiant par une caricature d'italien avec tous ses défauts traditionnels poussés à l'extrême. Une histoire sans queue ni tête qui a pour seul intérêt de nous faire revivre un 15 août italien dans les années 60.
Ce film génial immerge dans un tourbillon humain de facéties et de drames dérisoires où la spontanéité des envies, l’échec des grands desseins et la passivité oisive se mêlent, où l’insouciance et les rires cachent mal l’odeur de la mort. Jamais vu quelque chose d’aussi sombre, d’aussi triste, et qui semblait être une comédie. La comédie humaine comme le vil emballage de l’ennui, de l’angoisse et de la lacune intrinsèque, terminée en misérable accident elle semble si dérisoire.
Un film étrange, dont on se demande tout le long où il nous emmène, et qui s'achève soudain pour hanter nos esprits bien après la fin du générique... Le jeu de Vittorio Gassman est fabuleux, son duo avec Trintignant fascinant. La réalisation et le montage sont exceptionnels, donnant à ce roadtrip l'impression d'un rêve éveillé dans l'Italie estivale des années 1960. Magnifique.
Film culte, chef d’œuvre. Une des meilleures comédies dramatiques de l'histoire du Cinéma. Le duo est fantastique (Vittorio Gassman incroyable, un de mes acteurs préférés). Les dialogues sont géniaux. Les péripéties et les situations vécues par les deux protagonistes sont excellentes.
Un road-movie dans l'Italie de l'après-guerre, avec un Vittorio Gassman toujours aussi énergique, conduisant sa Lancia Aurélia avec brio, jouant du klaxon et guidant le timide étudiant joué par Jean-Louis Trintignant. Comédie à l'italienne sous-tendue par une réflexion sur les affres de la destinée ! Cultissime !
La rencontre improbable entre un étudiant timide et un monstre de décontraction, d'insolence et de cynisme, ado attardé aussi attachant qu'insupportable, tout ça dans l' Italie désertée d'un 15 août dont on sent physiquement la torpeur. C'est excellent. Et les "mots" de Gassman!...: Trintignant l'interrompant pendant qu'il "jerke" dans une boîte: -Tu comptes danser jusqu'à quand? - Je ne danse pas, je crée! (en fermant les yeux d'un air inspiré). Le même lui montrant avec émotion le vieux majordome de sa famille, manifestement efféminé: - Il me faisait sauter sur ses genoux... Gassman: - Tu m'étonnes! Gassman voyant un "vieux beau" raccompagner sa fille aux aurores dans sa grosse voiture: - Ton ami aurait pu te raccompagner lui-même au lieu de demander ça à son grand'père!... etc... etc... Un parti pris de tout prendre "à la blague" mais avec une mélancolie dans l'oeil qui contredit la posture et fait de ce film tout sauf une pantalonnade. Et l'accident final: Gassman provoque un accident où Trintignanrt perd la vie. Un témoin arrivé sur les lieux: - Qui est la victime? - Mon ami - Comment s'appelle-t-il? - Je ne sais pas... (Tout ça de mémoire). Faire rire ou sourire ou susciter l'émotion sans racolage, ça donne un classique.
un film extrêmement réaliste qui montre des gens que tout le monde a pu rencontrer un jour. Si certains pensent que les personnages sonnt un peu caricaturaux , ceux qui observent avec soin ce qui se passe autour d'eux ont pu se rendre compte que ce genre d'individus existe bien réellement avec tous les traits de caractère que leur prête l'auteur.
Un classique du cinéma italien réalisé par Dino Risi avec un jeune Trintignant timide entraîné dans un week-end fou avec le très beau Vittorio Gassmann complètement déjanté et tellement immature. Un film carrément jubilatoire avec la musique du klaxon qu'on n'oubliera jamais !
Jean-Louis Trintignant, acteur, réalisateur et parfois coureur automobile, s’est éteint le 17 juin 2022 à 92 ans.
C’est un feu d’artifice de la comédie italienne du grand Dino Risi, sorti en 1966. Un beau gosse sans le sou, désinvolte, charmeur et fanfaron, joué par Vittorio Gassman, monstre sacré du cinéma italien, parcourt l’Italie des grandes vacances au volant d’un cabriolet Lancia Aurelia un peu défraichi. Il embarque dans son périple et un peu contre son gré un jeune étudiant en droit timide et complexé, merveilleusement joué par Jean-Louis Trintignant. Sur la route il conduit comme un fou, klaxonnant à tout va (ah les avertisseurs italiens…), interpellant et invectivant tout le monde. Sans foi ni loi, il s’impose partout avec un rare toupet, entrainant son nouvel ami qui peu à peu va se décoincer.
Le film est jubilatoire, on a la banane tout du long. À regarder en VO bien sûr. Seule la dernière minute est un peu… pénible. Il vous rendra nostalgique de la joie de vivre et de l’insouciance des années 60, la dolce vita.
La vedette automobile est bien sûr cette Lancia Aurelia, à « culasses rabotées », modèle emblématique de la marque à l’époque, propulsée par un moteur V6. Produite de 1950 à 1958, elle a gagné de nombreux rallyes et une version de son moteur équipa la Lancia D50 de Formule 1 championne du monde 1956 avec Fangio sous les couleurs de la Scuderia Ferrari. Elle est devenue de nos jours une voiture de collection très recherchée. Un exemplaire de 1955 à parechocs coudés et parebrise arrondi, présenté à la vente RM Sotheby’s de Monaco en mai 2022 (non vendu, conduite à droite) était estimé entre 625 et 675 000 €. Dans le film elle est équipée d’un mange-disque 45 tours côté passager. Tout ce qu’il fallait pour embarquer une bella ragazza et non pas cet étudiant timide et effacé, et c’est bien tout le paradoxe du film…
Version restaurée, après avoir découvert ce film au cinéma de minuit de FR3 il y a bien longtemps... Juste un moment assez unique. La photo de cette Italie de 1962 est absolument magnifique. Dans un scénario sans faille, et non linéaire, Roberto et Bruno incarnent admirablement les rôles - avec une mention spéciale à V Gassman dont le jeu n'a ici pas d'égal. JL Trintignant étant excellent de subtilité et d''intériorisation. Un tourbillon frais, subtil, oscillant des notes les plus plus légères au plus dramatique. Du grand cinéma.
C'est très mauvais. Ce n'est ni drôle, ni intéressant. Le scénario est d'une faiblesse sans non, les acteurs jouent comme jouerait n'importe quel acteur qui a fait un peu de comédie. Non, vraiment, ce film n'est pas à voir.