Avis sur Timecrimes

Le cinéma fantastique espagnol est décidément plein de ressources. Le voyage dans le temps, thème cher à la science-fiction n’a pas été si souvent porté à l’écran. Il faut dire que le sujet est assez complexe à traiter risquant de perdre le spectateur dans des abstractions qui lui échappent, diminuant très rapidement l’intérêt pour l’intrigue. Le scénario est très astucieux même si comme le héros on a un peu le sentiment de tourner en boucle au bout d’un moment. A partir d’une situation des plus banales on se retrouve avec le héros enfermé dans un espace-temps dont on n’arrive plus à sortir. Remontant dans le passé le héros est le spectateur de son présent du moment. En réalité il se dédouble à chaque fois en autant de personnages (qui sont toujours lui) correspondant à la séquence du moment. Le héros tente à chaque fois en vain de trouver le point de contact. Il comprend vite que s’il ne change pas le court de l’histoire il restera à tout jamais enfermé dans cette petite portion de temps. Il fera donc un choix cruel pour retrouver enfin le cours de son histoire. On est captivé un long moment par ce décalage temporel et l’on suit pas à pas le héros tentant de faire coïncider les faits avec ce qu’il a vécu lors ce son premier voyage. Ensuite comme souvent le procédé devient un peu répétitif et l’on s’y perd un peu faute d’attention soutenue. Pour tenir la distance Robert Zemeckis en son temps (série des « Retour vers le futur ») avait choisi le support de la comédie qui jouait utilement la diversion. Opération louable et non vaine du metteur en scène et acteur Nacho Vigalondo

Timecrimes (2007) est un casse-tête à lui tout seul, le genre de film qui vous prend la tête pour un rien, car l’idée de départ est très intéressante mais c’est la suite qui se gâte et se transforme en un thriller labyrinthique où l’on suit le personnage principal, voyageant dans le passé et se dédoublant par la même occasion.
Sans cesse à vouloir se débarrasser de ses doubles, le héros va devoir ruser (et le spectateur aussi, s’il veut parvenir à tout comprendre et à ne pas se mélanger les pinceaux avant le clap de fin).
Un DTV Espagnol qui mérite que l’on s’y attarde car le suspens et les rebondissements sont au rendez-vous, le scénario se veut original et les acteurs corrects, cependant, on aurait apprécié plus de clarté dans la mise en scène.

En tant que passionné des récits ayant pour thème le voyage dans le temps, *Timecrimes* s'illustre comme une belle réussite. Pourtant, les quelques jours après l'avoir vu, j'étais dubitatif, le film ne m'avait pas fait le même effet que *Triangle* à l'époque qui a été une vraie révélation pour moi, dans sa gestion de l'enfer de la boucle temporelle. Ici, on est dans un aspect plus didactique, presque discursif. Le fait est que j'ai été assez déçu que le film se concentre principalement sur la volonté du personnage de reproduire la boucle, j'avais l'impression que le film ne valait que pour son principe et que l'intrigue se retrouvait donc bloquée, tout comme le personnage, dans une continuité inarrêtable. Parfois, on ressent même un peu trop les ficelles scénaristiques et la volonté du réalisateur de "bien faire". Ce qui fait que *Timecrimes* ne m'a pas autant impressionné que Triangle mais m'a tout de même laissé une bonne impression, grâce notamment à sa réalisation léchée et une bonne gestion du rythme. Je regrette un peu l'apparente "stupidité" du personnage et le côté "linéaire" du développement scénaristique. Néanmoins, le dernier quart du film et sa conclusion rattrapent cela.

Un bon film sur le thème du voyage dans le temps.

Magistral ! L'histoire d'un pauvre homme qui nous parait très vite sympathique, embarqué bien malgré lui dans les affres des paradoxes spatiaux-temporels ! La simplicité de tous les personnages nous changent des agents du FBI de tous poils et des scientifiques, et l'atmosphère champêtre nous transportent bien loin d'Hollywood. Une histoire de voyage temporel mené clairement avec un suspens haletant : On ne cesse de trembler et de sursauter de surprise devant les rebondissements de l'histoire. Un film de science-fiction comme on aimerait en voir plus souvent !

Série b qui se veux complexe mais qui ne l'est pas un seul instant,car cette histoire semble tout droit sortie d'un épisode de la quatrième dimension.Le parcours de cette homme est prévisible et sans invention.De plus l'image et carrément hideuse,mais bon ça on a l'habitude avec le cinéma de genre espagnole.Ce petit film aurait pu être bien mieux que ça,c'est une idée de court métrage étiré sur 1h30...Bof,bof...

"Timecrimes" est une petite serie B qui reprend le thème du voyage temporel et de ses paradoxes qui vont avec. Si la mise en scène est classique, le scenario est assez intelligent et compréhensible (ce n'est pas toujours le cas dans ce genre d'histoire) pour captiver notre attention. Nacho vigalondo réussit à créer une petite atmosphère glauque du meilleur effet. S'il ne réinvente pas le genre, cette petite production espagnole s'en sort honorablement.

Encore un film ou l'Espagne se montre audacieux, au départ je croyais que ce film partait dans un sens ou un meurtrier court après une femme enfin vous voyez le principe quoi, et bien ici c'est pas le cas. Tout prend au fur et à mesure une ambiance Lostienne qui d'ailleurs tous fan de la série pourrait accrocher facilement à ce thriller fantastique. En effet le point fort de l'histoire c'est que tout se joue sur l'espace temps, on en devient parfois fou et parfois on en rit, inventif et libérateur de bonne sensation qu'est Timecrimes, c'est inquiétant et jubilatoire.

Excellent thriller espagnol qui ajoute la touche de science-fiction avec des voyages dans le temps et les paradoxes temporels. Ne vous laissez pas décourager par la qualité de la photo et l'aspect des acteurs un peu...quelconque! Lancez-vous dans le temps!

Un film très spécial, mais au final une bonne surprise et découverte. "Timecrimes" est une histoire de dédoublement dans l'espace qui se révèle assez kafkaïenne, doublée d'une mise en scène impeccable, fortement esthétisante. L'acteur principal est très bon dans le rôle d'un homme qui a du mal à se sortir d'une situation inextricable. L'ensemble bénéficie d'un côté thriller et suspense à la limite de l'horrifique, très plaisant à voir. Pour les amateurs d'œuvres originales.

Encore un petit thriller fantastique inventif en provenance d’Espagne, premier long de Nacho Vigalondo, qui use là d’un budget qu’on devine infime : quatre acteurs, deux bâtisses espacées de verdure, une musique à l’économie, des bandages plutôt que du maquillage. La force ici vient bien-sûr du scénario, torturé à souhait, qui empile les boucles temporelles pour se révéler. On pense immédiatement à l’au moins aussi fauché Primer, mais la touche ibère marque vite son territoire. Les petits génies fiers de leur jargon étanche laissent place à un cobaye involontaire, acculé dans ses choix par un destin manifestement omnipotent. C’en serait presque drôle si ce n’était si tragique. Je n’ai pas eu le courage encore d’analyser chaque rouage pour en tester la vraisemblance, mais l’ensemble paraît se tenir, et nous pousse à rester attentifs. Le rusé cinéaste nous emmène dans son labyrinthe de réalités, et on s’étonne de voir s’approcher le final aussi rapidement. Il se passe décidément des choses bien étranges outre-Pyrénées.

Le cinéma fantastique espagnol n'en finit pas de me surprendre et de m'éblouir. Ce Timecrimes et son histoire de machine à remonter le temps prends aux tripes. Un scénario parfait, une ambiance très Twilight Zone, un acteur principal impeccable. Les américains devraient prendre exemple sur l'étonnante capacité du cinéma ibérique à donner des frissons car les Maîtres américains ne tournant plus beaucoup, ils se sont fait ravir la place par les espagnols.

L'idée de base est intéressante, mais c'est assez mal joué, et c'est un film sans saveur particulière. Décevant.

Timescrimes est un thriller de science-fiction où un homme fait accidentellement un voyage dans le temps et se retrouve confronter à lui-même une heure auparavant. C’est toujours un risque de faire des films de ce genre, car les erreurs de cohérences sont souvent inévitables. Timescrimes échappe un peu à la règle, mais ce n’est pas un compliment. Nacho Vigalondo ne réalise pas une œuvre ambitieuse. Bien au contraire, il se contente de répéter sans cesse des situations grotesquement prévisibles. Au lieu de chercher à pousser son film dans les origines du premier Hector et surtout à nous expliquer ce que ce laboratoire fait ici, le cinéaste choisi la facilité en ajoutant un Hector III qui va répéter encore ce que les autres ont déjà vécu, avec un faux effet de surprise sur le final. Belle déception donc que ce film maladroit, sans rythme et finalement sans intérêt.
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Rien à dire sur la forme par contre le scénario manque totalement de crédibilité, j'ai décroché dès la 1ère scène...

De deux choses l’une : ou bien ce film est un chef d’œuvre du cinéma du second degré, ou bien un gros navet. Le héros du film, que l’on pourrait appeler Monsieur Con-Con, est extraordinaire de bêtise et d’abrutissement. Le sujet du film est le voyage dans le temps mais, curieusement, l’aspect le plus fantastique réside dans le comportement du héros. De belles scènes surréalistes génèrent des ricanements incontrôlables. Scènes d’anthologies : le héros, pensant être poursuivi par un serial killer, s’enfuit en marchant tranquillement. « Il est derrière vous ! » lui crie une voix dans un talkie-walkie… Du coup, le héros se met à marcher en traînant un peu moins des pieds. Un peu après, le héros se fâche. « Puisque c’est comme ça, je vais tout casser dans votre laboratoire ! » dit-il à un savant. Il s’exécute et donne un coup de pied dans deux ou trois caisses en plastiques qui traînent dans un coin, genre caisse pour ranger les jouets d'enfant. C’est ça qu’il appelle tout casser ? Même l’inspecteur Derrick est un peu plus intrépide et vaillant que ce voyageur imprudent. Il paraît qu’un remake va être tourné par Cronenberg. Celui-là méritera sûrement plus le coup.