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    Passe ton bac d'abord
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2011
    Le cinéma de Pialat continue de m'impressionner, c'est quelque chose de rare et de touchant que de voir des personnages évoluer sous la caméra de Pialat. Il arrive à capter l'âme humaine, mais pas comme le ferait Bresson par exemple, où ça serait plus dans une beauté universelle, malgré tout très austère, Pialat, c'est plus âpre, rugueux, blessant. Alors si "passe ton bac d'abord" n'est pas le film le plus méchant de son auteur, et de loin pas, on est loin d'un film gentil, certes ici pas de coups tragiques du destin qui vont briser les personnages comme dans La maison des bois, on est plus dans l'enfance nue, où la jeunesse semble incomprise par le monde adulte, a des attitudes qu'on n'explique pas, elle est jeune quoi.
    Là où je pense que Pialat livrait des films universels sur l'enfance (entre autres) avec l'enfance nue et la maison des bois, il fait quelque chose d'universel sur l'adolescence ici, sur ce passage à l'âge adulte, au moment où on se dit il faut faire quelque chose de sa vie, et les personnages dans toute leur bêtise propre à cet âge trop souvent qualifié de bête, arrivent à sortir naturellement, sans que ça choque, des vrais pensées sur la vie, ils ne veulent pas du métro boulot dodo, ils veulent vivre, et je les comprends.
    La scène finale est particulièrement émouvante à ce point de vue, lorsqu'on demande à une jeune fille à quoi elle rêve, elle répond : à rien. Il y a deux sens à cette phrase, un premier degré évident, à ce moment elle pense à rien, mais un second degré beaucoup plus triste, elle a perdu ses rêves, son enfance s'est envolée.
    Ces personnages ne sont pas spécialement beaux, intelligents, mais ils dégagent quelque chose, quelque chose dont j'ai l'impression que seuls des gens comme Pialat ont parvenu à saisir, capturer ainsi quelque chose de vrai pour le retranscrire sur pellicule, c'est tellement beau.
    Ici pas de grands enjeux métaphysiques, juste la vie, l'adolescence, l'âge adulte, ce futur qui fait peur, très peur même, on veut le fuir.
    La seule chose qui a changé aujourd'hui, c'est peut-être l'âge du mariage, sinon depuis 1978, à part le look qui change, heureusement on n'a plus le petit duvet sous le nez pour les garçons, c'est pareil, ce même manque de motivation pour des générations perdues, sans véritables repères, se laissant aller aux plaisirs simples, drogues, sexe… Sans que tout ceci ne soit diabolisé par Pialat, non c'est juste que, c'est comme ça…
    Voir un film tellement vrai, semblant improvisé tant les réactions sont criantes de vérités, ça me parle. Je pense à la scène juste après un mariage avec une mère qui craque, on a pas tant de vérité ailleurs que chez Pialat pour ce genre de scènes, ça dégage vraiment quelque chose, on est pas dans le chiqué, dans le toc, c'est ce qui manque à 99% de la production actuelle, cette vérité là, cette sincérité là, sincérité que le cinéma de Pialat possède, et sans doute plus que nul autre au monde.
    Qu'est ce qui est plus vrai que de voir ces deux jeunes en cours de sport s'échanger des regards ? Rien, tout simplement rien…
    C'est aussi ça l'adolescence, les premiers échanges amoureux, savoir quelle fille couche, quelle fille ne couche pas, ce désir sexuel, cette envie de découvertes.
    Alors ce n'est pas le meilleur Pialat, mais malgré cela c'est un film qui dégage énormément de choses, qui n'a pas un regard accusateur sur cette jeunesse qu'il film, et qui est magnifique, à partir de là, on peut parler de grand film, malgré qu'il ne paye pas de mine au départ.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 080 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2016
    Bon, c’est du Pialat ! Deuxième film, et une impression bien mitigée encore une fois. Mieux que A nos amours, mais enfin, Pialat s’enlise dans le fait de filmer la vie, et forcément, sans beaucoup de vie aussi.
    Le cinéma de Pialat au travers de ce film c’est une succession de scènes qu’on a plus ou moins tous vécu, si tant est que l’on a connu cette époque, et l’on se retrouve plongé dans le quotidien de jeunes du Nord, avec tous les problèmes qu’on peut vivre à cet âge et les craintes de l’avenir. En soi tous n’est pas mauvais. Le sujet est ambitieux, il y a de belles séquences, justes et touchantes, on sent du potentiel, et on sent que le réalisateur aime ce qu’il fait. Mais après… Pas vraiment de scénario, des ellipses temporelles qui rendent le film décousu et pas bien clair, beaucoup de personnages pour un film d’1 heure 20, une fin très abrupte, beaucoup trop abrupte même. En fait Passe ton bac d’abord c’est une tranche de vie de quelques mois d’un groupe de jeune, avec des morceaux pris de ci de là, et cela ne fait pas vraiment un film plaisant.
    Formellement c’est le style Pialat. Très sobre, un style presque documentaire, aucun effet de style, cela n’est pas trop mauvais comme choix, et en tous les cas bon point sur l’ambiance du Nord, rare au cinéma, et bien retranscrite dans toute sa mélancolie, et sa tristesse ! Le cinéma de Pialat est assez austère en la matière en général, et ici cette austérité trouve une juste place. Reste que la prise de son pour les dialogues est très mauvaise, parfois les bruits d’ambiance prennent complètement le dessus, et musicalement il est vrai qu’on aurait pu avoir un peu plus d’efforts de fait.
    Reste le casting. Plutôt un bon point, du moins pour les acteurs principaux. Beaucoup de seconds rôles restent fades, peu marquants, et ne retiennent pas l’attention ou alors cabotinent comme de beaux diables (la mère). Reste que le couple de la plage joue juste et est crédible, tout comme le couple marié, lesquels nous campent des scènes crédibles, réalistes, et forcément marquantes au milieu d’un ensemble qui, comme souvent chez Pialat, ressemble à la réalité, mais avec des artificialités gênantes.
    Mon avis sur ce film reste plus positif qu’A nos amours. C’est moins redondant, moins surjoué, mais ça reste faible. On tient un film stylé Michel Lang, mais en plus sombre et austère, et cela aurait pu être super aussi dans son genre. Mais finalement c’est assez mal fait, pas assez scénarisé, et on a l’impression d’assister à un documentaire sur la vie des jeunes dans le Nord en 1978. Curieux, mais pas fameux. 2.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    Variations à la mode Maurice Pialat sur les amours adolescentes, sera le dernier film de ce qu’on peut appeler sa première pèriode! Vèritè des sentiments, des rapports amoureux, des extèrieurs mais aussi des acteurs pour la plupart non-professionnels auxquels le cinèaste accorde un grand soin en les filmant avec un parfait naturel et dans un point ultime de dèpouillement! Le chômage sèvit mais ces lycèens tentent de savoir pourquoi on vit aujourd'hui, entre le bistrot du coin et une virèe à la belle station balnèaire de Stella Plage, et ce que sera demain où ils verront la fin de leur adolescence! Depuis sa sortie en 1979, le film vèhicule plus que jamais sa force et son bon sens avec ce charme certain d'une èpoque dèfinitivement rèvolue où Internet et portable n'existaient pas! Les personnages n’ont aucune ambition et se contentent de petits bonheurs (le match de foot à Bollaert, les flirts, une virèe au bord de mer). Cependant, malgrè leur insignifiance, Elisabeth (Sabine Haudepin, l’une des reprèsentantes de cette èpoque, a le talent qui convient au personnage), Philippe, Patrick, Bernard, Valèrie ou Agnès sont bien rèels, à la fois rèvoltès et indècis! L’ombre et la lumière y sont aussi mouvantes que les hèsitations et les angoisses! A rèestimer au plus vite car c’est l’une des œuvres les moins connues de Pialat avec une pensèe toute particulière pour Jean-François Adam qui joue le prof de philo et au rohmèrien Philippe Marlaud : deux acteurs tragiquement disparus peu de temps après le film (suicide pour l’un, mort accidentel pour l’autre à seulement 22 ans). Entre documentaire et fiction, "Passe ton bac d'abord" est un peu pour eux...
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2012
    Un peu vieilli, celui-la. Déjà, les looks, ça prend un peu de temps pour s'y faire (et la qualité technique dans l'édition DVD est catastrophique). Ensuite, trop répétitif et trop saccadé à la fois, la multiplication des personnages fait perdre de la fluidité au récit de Pialat. Des bons moments de méchanceté gratuite malgré tout. Bof.
    Loskof
    Loskof

    365 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2015
    C'est mon 2ème Pialat après A nos amours, et j'ai vraiment l'impression d'avoir vu le même film... Pas dans le scénario mais dans la forme et dans les reproches à formuler. A savoir que le film est incroyablement riche de sens, avec cette jeunesse post mai 68 désœuvré, qui ne voit pas d'avenir, dans une cité ouvrière, bref c'est vrai, le portrait social est pratiquement parfait. La scène de dispute entre les deux jeunes mariés est vraiment réussie sur ce point, on sent la rupture, la volonté de se marier "à l'ancienne", pour la sécurité, et en même temps le fait que ça n'apporte pas forcément le bonheur. Mais là où le film pêche, et gravement, c'est dans la forme... C'est inaudible tout le long, il y a un vrai souci de production. Et l'ensemble est décousu à souhait, comme pour A nos amours, il y a plein d'ellipses qui ne sont pas amenés, ni expliquées, bref on met du temps à comprendre. Je sais pas si c'est parce que l'on a fait mieux depuis (17 filles notamment) mais là ça saute aux yeux, c'est lourd à regarder. Et c'est dommage car le sujet est bien traité...
    Alain D.
    Alain D.

    491 abonnés 3 202 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2020
    Cette comédie dramatique réalisée par Maurice Pialat en 1978 a bien mal vieillit. Tournée comme un documentaire sans scénario, elle nous sert une suite de séquences sans rythme sur la vie de jeunes.
    A l'époque ou la France découvre la joie de vivre et l'insouciance des hippies, M. Pialat nous transmet le climat social difficile dans le Nord des années 70. L'ambiance est déplorable, les dialogues sans saveur, et pour couronner le tout, les acteurs non professionnels (ados comme adultes) sont parfois très limites.
    brunetol
    brunetol

    172 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2014
    Beaucoup de metteurs/metteuses en scène français contemporains se revendiquent de l'école Pialat. Mais la plupart du temps on peine à voir la filiation. Revoir "Passe ton bac d'abord" après avoir découvert l'insignifiant "Grand Central", par exemple, est une occasion de mesurer le gouffre qui sépare une œuvre hirsute et effrontée d'un pensum de bonne élève appliquée. Réalisé avec très peu de moyens dans des conditions chaotiques, après l'échec de "La gueule ouverte", et sans réel scénario, le film de Pialat est une chronique décousue traversée de moments de grâce, mêlant acteurs amateurs et comédiens confirmés dans un joyeux bazar, formellement assez moche mais suffisamment imprévisible pour rester captivant. On ne sent pas le moindre formatage des fonds d'aide, l'accumulation de compromis subventionnés, l'auto-censure labellisée "commission du CNC", la tyrannie de la continuité dialoguée. Pialat tourne au petit bonheur, improvise, bricole, perpétuellement en recherche, projettant sans scrupules ses obsessions et ses névroses sur un groupe de jeunes lycéen(ne)s, qui se débrouillent comme ils peuvent avec des scènes parfois embarrassantes, souvent comiques. J'ai souvent pensé au Bruno Dumont de "La vie de Jésus" (notamment pour l'ancrage régional et le naturalisme), dont le film de Pialat serait une sorte de prémisse brouillon, chiffonné et léger, sans le formalisme puissant, sans le sens du cadre et de l'espace, sans la dimension mythologique, mais avec le même souci chez les deux auteurs d'intégrer une forme d'authenticité anthropologique dans les plis de leur subjectivité.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2022
    Dans le nord de la France de la fin des années 70, Pialat ausculte une jeunesse plus ou moins désoeuvrée, sans réelle perspectives d'avenir. Pourtant, j'ai trouvé que le film portait quelque chose d'indolent, d'insouciant même. Pialat filme ces groupes d'ados et leur familles dans leur jus social précaire mais le vrai projet est de montré ce qui unit tout ces gosses : les premières amours, les parties de flipper, la fête... Bref, tout ce qui fait qu'on puisse s'évader un peu dans sa tête. La forme est comme toujours naturaliste, mais le regard est tendre, presque bon enfant comme lors de cette scène de banquet de mariage..." Il faut bien que jeunesse se passe", c'est un peu ce qui ressort de ce film, l'un des moins connus de Pialat mais un des plus attachants.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2015
    C'est fou, le film a beau dater de 1978, le propos n'a pas vieilli d'un iota et reste extrêmement actuel. On retrouve beaucoup de vrai dans ces adolescents de Lens : ils n'ont pas grand espoir dans un avenir rempli de chômage, ils ont le sentiment que passer le bac ne leur servira pas à grand chose et ils trompent leur ennui en traînant avec leurs amis et en faisant de nouvelles expériences, principalement le sexe et la drogue. Le titre est quand même assez trompeur, le film se focalise plus sur le monde du travail après le bac que sur l'examen lui-même puisque une bonne partie du groupe d'amis ne va plus au lycée et cherche un emploi. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose au final, cela montre d'une autre manière le paradoxe entre ne pas vouloir grandir et espérer quitter la maison de ses parents et une ville où l'on se sent à l’étroit. L'intérêt du long-métrage réside réellement dans l'évolution de ses personnages, qui tentent de suivre leurs envies comme ils peuvent. Pialat a su capter le quotidien de ces jeunes, et montre la banalité de la vie de famille (les joies, l'incompréhension entre les deux générations, les phrases du genre "A mon époque on ne faisait pas ça", ...) avec simplicité, et c'est pour ça que Passe ton bac d'abord est un beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Ce qui est vraiment détestable chez Pialat, c'est cette manière de filmer, absolument dépouillée. De ce point de vue, Passe ton bac d'abord n'apporte vraiment rien au cinéma. Cependant, vu par un jeune homme de 25 ans en 1014, c'est intéressant. Ce film est en effet un témoignage de la jeunesse de mes parents. Lorsqu'on entend les prénoms, lorsque l'ont voit les voitures, les papiers peints, les parents, les fringues des parents, les fringues des jeunes, et finalement tout ce qui compose la vie de ceux-ci, on se dit qu'on ne vit vraiment plus dans la même époque. Les acteurs quant à eux, sont d'un naturel déconcertant. C'est sans doute le plus grand génie Pialat que de savoir saisir (et de permettre) ce naturel, ainsi que de témoigner de l'essence volubile de ce qui compose l'existence (l'amour, le mariage, les amis, la vie) sans rien laisser paraître. Tout bien réfléchit, c'est même un tour de force. A bon entendeur...
    totoro35
    totoro35

    86 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Rien à faire, j'ai beau essayer, je n'arrive pas à suivre un film de Maurice Pialat et ce film ne va pas arranger les choses. Alors oui, l'évocation de la jeunesse de la fin des 70's, de ses amours à ses désillusions en passant par leur avenir incertain, est criante de vérité. Mais le rythme est tellement lent, l'élocution des comédiens tellement inaudibles (le preneur de son était en grève ?) que le temps fut fort long malgré la durée très courte du métrage. Peut-être que dans quelques années, le cinéma de Pialat parviendra enfin à me parler mais pour le moment, ça me déprime plus qu'autre chose, tout ça.
    Jo D
    Jo D

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    On ne peut pas reprocher à Pialat d'avoir dépeint avec justesse le désarroi dans lequel pouvait se trouver la jeunesse des années 70 au moment de s'orienter vers la vie active. Le fait de situer ce film dans un bassin réputé difficile, la région du Nord, nous fait toucher du doigt le malaise dans lequel se situait les jeunes à cette époque là (Remarque, 70's - 2012 : on est pas si éloigné que ça non plus !). Mais voila, on finit quand même par bien s'ennuyer par moments, ça tourne un peu en rond : flirts, rebellion, bars... et un chouilla de plaisirs annexes (Ouf !) : match du RC Lens, virée à la plage, qui nous permettent de sortir un petit peu de la grisaille nordiste.
    Côté acteur, à part 1 ou 2 (Sabine Haudepin et Philippe Marlaud bien au-dessus du lot), la plupart sont aussi expressif que des thons en boite... Gros bémol aussi : le son ! Même en mettant mon volume à 48 sur ma TV, par moment les dialogues étaient totalement inaudibles, ce qui n'arrange rien quand on veut rentrer totalement dans un film.

    En somme, un Pialat méconnu mais qui reste quand même mineur dans sa filmographie.
    QBN
    QBN

    23 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2013
    Chronique du nord.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 mars 2011
    Après la noirceur et l'austérité de La gueule ouverte, Pialat se tourne vers la jeunesse et force le trait, force le drame de chaque personnage, mais insuffle aussi beaucoup d'humour. Et si parfois certains dialogues nous apparaissent moins naturels que ce à quoi le Maurice nous a habitué jusque là, nombreux sont les instants touchés par la grâce. Pour ne rien gâcher, la photographie est remarquable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 octobre 2022
    Chronique sociale d'une adolescence désenchantée à l'aube de la vie d'adulte, entre ennui, espoirs et désillusions. Pialat capte l'air du temps avec ce portrait brut et réaliste mais dépourvu de scénario. 1,75
    Les meilleurs films de tous les temps
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