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    The Naked Kiss (Police spéciale)
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    3,9
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    21 critiques spectateurs

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    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Après le visionnage de deux Douglas Sirk plutôt mineurs ( "Les Ailes de l'espérance " et " les Amants de Salzbourg " , rien te tel qu'un précipité de modernité cinématographique avec dans la lignée de "Shock Corridor" et des "Bas Fonds new yorkais", le Cinéma de S. Fuller dans tout ce qu'il a de sauvage , d'inattendu et d’inventif avec cette manière de faire rentrer en collision les thématiques et les registres. Une Claque !
    vieuxfuret
    vieuxfuret

    22 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2008
    L'histoire d'une fille qui arrive dans une nouvelle ville dans les années 60. C'est en noir et blanc, pas très intéressant au niveau des plans j'ai trouvé. Puis on sent comme une retenu américano-chrétienne qui me débecte très rapidement mais justement, pour ce dernier point, on s'aperçoit que le film joue un peu la dessus pour nous émouvoir et nous choquer. Et ça marche, même aujourd'hui où on nous habitue à beaucoup plus dur.
    Du coup le film marche malgré son âge mais ça reste un peu lent et gnan gnan sur les bords pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 février 2013
    Loin d'être parfait, et recueillant d'ailleurs des avis très divergents, The Naked Kiss mérite sans doute surtout d'être vu pour son scénario. Une ancienne prostituée tente de refaire sa vie et pense y parvenir lorsqu'elle est est confrontée à un cas de pédophilie. On est en 1964 et j'ignore si le sujet avait déjà été abordé au cinéma auparavant. Se pose alors le problème de la place accordée par la société aux prostituées: au mieux lorsqu'elle les tolèrent, elle ne leur accorde aucun crédit et ne veut surtout pas se mêler à cette catégorie de personnes. On a donc un regard assez critique sur une certaine hypocrisie de nos sociétés (et 50 ans après, cela resta vrai). L'autre mérite de ce film est de présenter un personnage principal féminin particulièrement fort. Le fait reste encore suffisamment rare aujourd'hui pour mériter d'être souligné. Si les dialogues sont dans l'ensemble assez moyens, on retiendra surtout les scènes dépourvues de dialogues. En somme, c'est un film non dénué de défauts, mais qui mérite d'être vu car novateur.
    René Kerjean
    René Kerjean

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2023
    Naked Kiss (1964, Police spéciale) n’appartient pas à mon avis au genre « film noir » contrairement à l’avis de Jean-luc Lacuve, l’excellent spécialiste du meilleur site de films @cineclubdecaen.
    Pour moi, un film noir doit, comme une tragédie, affirmer immédiatement que la fin va être terrible pour le personnage principal. Les motivations à l’œuvre doivent absolument être le fric et le sexe, laissant peu -ou plutôt pas- de place aux sentiments, surtout pas aux sentiments familiaux.
    De plus, toujours à mon avis, on ne s’identifie pas au personnage principal comme sympathique, même si on doit l’observer avec une certaine compassion car il s’agit souvent d’un (ou d’une) looser.
    Ici, Sam Fuller, l’auteur de Schock corridor, ce chef d’œuvre – très dur - de 1963 sur la psychiatrie et la maladie mentale où le personnage féminin est Constance Towers, une actrice au physique et au comportement spectaculaires et à l’expression d’une constante émotion et dune grande tension, ici donc Fuller nous fait connaître Kelly (Constance Towers également), une prostituée qui cherche à se recycler en partant dans une petite ville (nommée ironiquement Grantville, l’homme fort de la ville étant évidemment Michael Grant).
    Que penser de Kelly ? Nous ne le saurons qu’à la dernière scène.
    Dans l’avant-générique elle bat son proxénète avec son sac pour récupérer ses 65$. Dans la bataille elle perd sa perruque et se retrouve le crâne nu. Une fois l’homme assommée et partiellement dépouillé, Kelly remet sa perruque, se coiffe et se maquille en regardant l’écran comme si c’était son miroir. Nous nous trouvons littéralement « De l’autre côté du miroir ». Le générique se déroule pendant ce maquilage et quandf il se termine Kelly débarque à Grantville du Greyhound, faisant grande impression, évidemment sur Griff, le chef de la police, passablement véreux et plus ou moins proxénète.
    [spoiler]
    Est-ce que son activité d’infirmière auprès des enfants handicapés, activité qu’elle choisit à Grantville, où elle excelle et pour laquelle elle semble donner toute sa tendresse, n’est qu’un masque et un moyen d’accéder au milliardaire Grant qui possède la clinique où elle travaille, le séduire et se faire épouser ?
    Ou bien est-ce que Kelly exprime là réellement son immense tendresse maternelle pour les enfants ?
    Quand Grant est tué, Griff arrête Kelly et débrouille l’écheveau.
    Il y a donc un doute permanent pendant le film et on n’est jamais certain, comme dans un film noir, qu’on va directement au désastre et que toutes les actions des personnages ne vont faire qu’empirer la situation.
    Dans un film noir on ne pose pas la question « quoi ? » (la fin terrible est certaine) mais « comment » ?
    Ici, ce n’est pas du tout le cas, et, de plus, les sentiments maternel forment le cœur de l’intrigue.
    On n’a donc pas là un film noir mais un mélodrame, de façon surprenante de la part du vétéran caporal multi-décoré Fuller, et en grande partie grâce au jeu hypertendu de Constance Towers, l’un des plus beaux mélos d’Hollywood, avec ceux de Kazan Minnelli et surtout évidemment de Douglas Sirk.
    - Excellent édition en dvd Wildside « l’âge d’or du cinéma américain ».
    - Pour le titre se référer à l’épilogue.
    Enfantduparadis
    Enfantduparadis

    1 abonné 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un film magnifique. Beau, comme seul le noir-et-blanc le permettait. Tout commence par un prologue en forme de coup de poing (ou de coups de chaussures) et se poursuit en un faux film noir à l'envoûtante musique jazzy. La bande-son change (Beethoven, Sonate au clair de lune) avec le ton du film, la morale (quel autre mot choisir?) s'élève à hauteur de la mise en scène, avec quelques scènes incroyables, certaines presque surréalistes. Seule réserve : que le film ne s'achève pas spoiler: sur la mort de Grant
    , donc aussi brutalement qu'il n'avait commencé ; l'interrogatoire, etc, justifie le titre français mais atténue l'ensemble. En tout cas , à revoir ad libitum.
    Mister Brown
    Mister Brown

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Il est clair qu'on ne s’attend pas à ce genre de film de la part de Samuel Fuller, pourtant on est dans son monde, noir et froid. Le baiser nu, le baiser sans âme, nous montre le triste milieu de la prostitution, souteneur violent, client abusif et flic véreux. Une histoire qui s'enlise merveilleusement, une histoire où il faut survivre, une histoire à la "Fuller", surprenante et terriblement tragique.
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