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    Primrose Path
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    Plume231
    Plume231

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    3,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Beaucoup plus connu pour ses comédies à très forte portée sociale dont le représentant le plus célèbre est incontestablement "My Man Godfrey", Gregory La Cava réalisait cette fois une oeuvre avec le même type de portée sauf qu'ici c'est par l'intermédiaire du drame. Ici l'histoire est très conventionnelle mais recèle de deux-trois choses intéressantes qui en font malgré tout un film qui vaut le détour. Primo : le tournage, en particulier dans la première partie, en extérieur suffisamment rare pour l'époque, surtout pour un film de ce genre, pour mériter d'être signalé. Et puis secondo : Ginger Rogers, qui montrait qu'elle avait plus d'une corde à son arc niveau talent, réussissant à être piquante et à donner beaucoup de force à son personnage tout en étant sobre, et qui se permettait même l'audace de jouer ici sans maquillage au temps où le glamour règnait en maître absolu. Et pour finir tertio : tout simplement parce que c'est un beau petit film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Au sein d'une famille de classe aussi populaire que laborieuse Ginger Rogers tente d'échapper à sa condition et à son destin tracé : la prostitution. Ellie May fille d'une prostituée et d'un alcoolique menaçant de se suicider (il finira par tuer sa femme accidentellement), tombe amoureuse de Ed Wallace (Joel McCrea) pragmatique homme à tout faire dans le modeste restaurant local. Après un mariage à la hâte Ellie May se décide à lui présenter sa famille logée dans une crasseuse maison située à Primrose Path un quartier réservé alors aux portoricains. Les présentations se dérouleront au plus mal et le jeune homme prendra la fuite chassé par une grand mère maquerelle et malveillante élevant "au mieux" une petite sœur se délectant de l'ignominie familiale. Après la mort de sa mère (Marjorie Rambeau) la brave Ellie May finira par retrouver l'amour de Ed Wallace qui prendra finalement la responsabilité de la famille.
    Magnifique film de La cava porté par une éblouissante Ginger Rogers.
    De l'humanisme sans emphase, il y a un peu de Frank Capra chez ce La Cava là!
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2019
    Ce qui marque, en premier lieu, dans ce film c’est le milieu social dans lequel vit l’héroïne : oui la maison familiale est bien un taudis, oui la mère au caractère toujours enjoué et qui revient, le matin, de ses escapades? couverte de cadeaux pour sa progéniture se prostitue en louant ses services pour plusieurs jours à des fêtards, oui l’alcool a bien transformé le père en une véritable loque.

    Ce cadre social a priori déprimant est atténué par le fait que l’amour continue à circuler dans la maisonnée : la fille rencontre son petit ami alors qu’elle allait ramasser des palourdes pour soigner la gueule de bois de son père, la mère garde de la tendresse pour son mari spoiler: au point que lorsqu’il la blesse mortellement, par accident, avec un revolver, elle ne lui en veut pas, sa tirade sur son lit de mort est poignante
    . Seule la grand-mère, pour qui l’amour ne fait pas bouillir la marmite contrairement aux activités de courtisanes fait preuve de cynisme avec un abatage réjouissant, mais est-elle aussi méchante que cela ? Quant à la benjamine de moins de 10 ans, fascinée par sa mère et sous l’emprise de sa grand-mère, elle semble vouée à suivre leur voie et récite des « poèmes » qui commence par « Ne cognez pas maman parce qu’elle est vieille. Ne frotter pas le sol avec sa face »...

    Le choix d’un tel contexte et la franchise de sa description (même si l’époque oblige, bien sûr, le cinéaste à des circonlocutions minimales) est rare à l’époque, de surcroît pour un film qui est essentiellement, mais pas seulement, une comédie.

    En effet, les scènes de séduction (notamment celle du side-car) entre la toujours juste et épatante Ginger Rogers et Joel McCrea empruntent, par leur rythme trépidant à la screwball comedy. Une fois ensemble, le couple, lorsqu’il gère un snack s’échange des blagues au rythme d’une réplique/ une vanne : on se croirait presque dans la série « Two broke girls », les rires enregistrés en moins (heureusement). Ils le font, certes, pour amuser la clientèle, mais, aussi, parce qu’ils s’étourdissent de leur esprit de réparti, marquant ainsi leur complicité.

    L’enjeu du film est pour Ginger Rogers de pouvoir assumer sa famille aux yeux de son homme ce qui tire, parfois, le film vers le drame. Ginger échappera t’elle à la voie de la vie facile pleine de plaisirs de sa mère mais qui est finalement néfaste à elle et sa famille (c’est là la signification du titre « Pimrose path ») ?

    Un film étonnant, rythmé, spirituel, très agréable qui donne envie de découvrir les autres films du peu connu Grégory La Cava.
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