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Un visiteur
1,0
Publiée le 10 août 2009
un film chiant avec des acteurs mauvais, perso au bout d'une heure j'ai quitté la salle tant mon siège devenait inconfortable à force d'essayer de trouver une bonne position pour dormir... Et je pleure encore pour mes dix euros.
Un excellent Woody Allen, toujours dans la comédie, mais très différent de ses derniers films. Plein de surprises, de dialogues savoureux et d'une bonne dose d'humour ! A voir absolument !
Quand on s'appelle Woody Allen,qu'on a réalisé 40 films,et qu'on cherche encore à se renouveler à 75 ans,on fait un film sur...soi-même! Voilà l'idée simplissime de Woody pour relançer une carrière récemment chancelante,mais finalement en accord avec ses idées."Whatever Works" traite donc de la rencontre entre un vieux grinceux misanthrope et une jeunette ingénue.Rencontre improbable a priori,sauf qu'elle accouche d'une relation bizarrement équilibrée,avant que l'arrivée des parents de la belle ne chamboule tout...Si cette comédie démarre avec tranquillité,voire inquiétude,Woody Allen se fait rapidement un plaisir de confronter son Boris reclus à un monde authentique et non-sectaire.Une confrontation d'âge,de sexe,de situation et de culture qui va de pair avec des éclats de rire ponctuant des dialogues enlevés et incisifs.Larry David est un parfait sosie d'Allen en intellectuel new-yorkais,tellement déçu par la vie qu'il ne sait pas en apprécier la teneur.Evan Rachel Wood,talent précoce,lui donne le change avec fougue.A la fin,une évidence s'impose:Allen a décidé d'être optimiste,de croire au destin,à la chance,et aussi d'être ouvert d'esprit.Ce message s'adresse t-il à lui-même?Quoi qu'il en soit,cela faisait longtemps qu'Allen ne nous avait pas autant enchanté.Il trouve un équilibre exquis entre répliques vachardes et situations poilantes.Au fond,cela suffit à notre bonheur!
Après quelques petites escapades sur le vieux continent pour des résultats à la qualité très aléatoire, Woody Allen est enfin revenu aux sources avec un nouveau tournage New-Yorkais, cette ville même de laquelle il ne parvenait plus à tirer grand-chose d'audacieux il y a quelques années lorsqu'il a décidé de la quitter (cinématographiquement). Un pari donc, selon lequel l'un des plus brillants cinéastes Nord-Américains encore en vie pourrait retrouver un nouveau et probablement dernier souffle dans une très belle et longue filmographie. Mettant en scène son alter-ego, Allen a créé un personnage principal charismatique et réjouissant, probablement le plus intéressant et le plus attachant de sa dernière décennie. Quel dommage dès lors qu'il ne puisse lui-même lui donner vie physiquement, tant sa misanthropie, ses accès de paranoïa, sa psychologie et sa sexologie semblaient lui correspondre ! On retrouve par instants l'humour Judéo-Bergmano-Freudien (!) qu'Allen a su durant une période si bien incarner ; sombre et cynique mais en même temps fait de remarques brillantes fusant dans tous les sens (comme à l'époque également de ses essais écrits), le tout sur un rythme endiablé et avec des dialogues fins, alertes, et savoureux. On saura également apprécier son sens de l'excès à travers des situations improbables mais on regrettera amèrement une telle platitude au niveau de la mise en scène. Certes, Allen n'a jamais fait dans la virtuosité technique mais enfin on s'était habitué à autre chose qu'une simple caméra posée filmant de longues et denses discussions et évoquant plus du théâtre filmé que du cinéma. De même, les clichés sont omniprésents dans une seconde partie assez moyenne car grossière dans les rapports entretenus par les personnages et les milieux qu'ils fréquentent. Enfin, la fin bâclée laisse un sacré goût d'inachevé. Néanmoins, "Whatever Works" se situe assez nettement au-dessus des six-sept derniers opus de son auteur (sauf peut-être "Match Point").
Woody Allen est de retour à NY ..... le scénario date en fait de sa période new-yorkaise. Et nous retrouvons toute cette verve philosophique et misanthrope des années 70. Comme au théâtre, le personnage principal, véritable génie méconnu, s'adresse aux spectateurs et nous fait part de ses meilleures "conclusions" sur la vie. J'ai adoré Evan Rachel Wood, en nunuche plus vraie que nature et Patricia Clarkson, remarquable en bigote qui tombe la coiffe pour devenir une superbe adepte de la libération sexuelle! Quelques clins d'oeil à la France où il devrait tourner son prochain film. Un seul regret : que Woody Allen n'ait pas interprété lui-même ce rôle pourtant taillé sur mesure!
Un film de Woody Allen (2009) dont le titre non traduit pourrait l'être en "Du moment que ça marche" : Ça commence plutôt mal avec un bavardage interminable et gavant de l'acteur principal. Et puis la magie de Woody Allen opère : Un vieux ronchon transformé en Pygmalion, une bimbo (Patricia Clackson) qui s'avère moins nunuche qu'elle en a l'air, et les parents de la bimbo qui se redécouvrent à leur tour dans une comédie pleine de bonne humeur et d'intelligence.
Woody Allen revient à Brooklyn, qu'il sait parfaitement filmer, pour nous offrir une comédie satirique autour d'un personnage arrogant, cynique et attachant qu'il aurait pu incarner lui même...
Le retour de Woody à la comédie après un rêve de Cassandre mitigé et un film sur Barcelone très intéressant, et bien c'est un succès, il retrouve un vieux scénario et signe une histoire drôle, plaisante, même si la fin est un peu soft comparé au reste du film. Les blagues sont cynique, ont rit de tout… c'est vraiment drôle.
Tout juste excellent. Des dialogues qui fusent et qui font mouche. Un humour sarcastique, presque noir, mais surtout une ode à la vie et au temps qui passe. Je ne suis pas un habitué des films de Woody Allen, mais je dois dire que celui-ci m'a plus que plu !