Derniers Avis sur Shiver, l'enfant des ténèbres

J'étais dubitatif après le visionnage. Il y avait déjà la déception pour moi que ce film d'horreur espagnol n'offre pas le minimum d'ambiance qui est propre aux productions de ce pays. Mais aussi l'histoire qui, finalement, n'est pas digne d'un véritable film d'horreur. Peut-être qu'en le considérant autrement, la note aurait été plus élevée.

Quand le titre spoile le film à lui tout seul... Quelle anerie de la part des traducteurs français! Ce petit chef d'oeuvre de l'épouvante nous invite à suivre la vie du jeune Santi et de sa mère, forcés d'aller vivre dans un village encaissé des Pyrénées à cause de la maladie du jeune homme qui ne suppporte pas le soleil. Santi découvre bientôt que des choses étranges se passent dans et autour de sa maison. Le mystère est captivant, certaines scène sont bien flippantes; A voir dès que possible donc.

Je me suis demandé l'intérêt de parler de la maladie de l'acteur principal tant la suite n'a rien à voir avec le début.
Alors la suite de se film que vaut-elle ?
Un pseudo film d'horreur qui ne laissera pas une trace indélébile dans nos esprit.

Un bon film avec une histoire assez originale même si pas forcement crédible.

pas accroché du tout. Aucun attachement particulier aux personnages. Scénario original quand même mais la lise en scène ne tient pas la route. Pas effrayant du tout, on attend des rebondissements qui eux non plus ne sont pas à la hauteur. A oublier.

Petit film d'horreur espagnol qui aborde le thème de l'enfant sauvage par le biais d'un ado qui ne peut pas s'exposer aux rayons du soleil sous peine de cramer ( comme les vampires ? ).
Lui et sa mère sont donc obligés de déménager dans un trou paumé où personne ne connaitra sa maladie mais ses petits camarades s'en aperçoivent très vite et le charrient.
Bien sûr lui seul a vu qu'il y a avait une espèce de bête dans la forêt.
Bref sans grand intérêt comme film.

Shiver est une relative déception. Je suis assez surpris d’ailleurs de diverses critiques que j’ai pu lire sur Internet, lesquels encensaient ce film sorti d’après eux très malheureusement en DTV plutôt qu’au cinéma. Pourtant Shiver n’a rien d’exceptionnel. Les acteurs s’en sortent bien il est vrai, notamment l’acteur principal qui rend bien les troubles diverses qui peuvent le traverser. A ce niveau là il n’y a rien à dire, de même qu’il n’y a rien à dire sur les décors. On a là un métrage du niveau de ses rivaux hispaniques, avec une mise en valeur du village et surtout de la forêt environnante tout à fait remarquable. La photographie participe bien de cette valorisation, même si elle est assez attendue. Elle n’est pas très innovante mais elle est de qualité. La mise en scène fait un travail solide et donne une belle allure au métrage. La musique suit bien. Voilà pour les aspects positifs, qui sont à souligner. Mais Shiver a aussi des défauts, à commencer par son scénario. Celui-ci n’est pas mauvais à la base, mais outre le fait qu’il pioche un peu chez ses voisins (Les Autres pour la maladie du héros), il ne tient pas complètement. On a du mal à croire au dénouement, et la cause des problèmes est révélée trop vite, de sorte qu’il y a un gros manque d’effet de surprise. N’hésitant pas par moment à céder à la facilité, je regrette franchement que le réalisateur n’est pas mieux ciselé l’ensemble. Cela aurait pu donner un très bon métrage, mais finalement non, et c’est même un relatif handicap. Il y a aussi de grosses invraisemblances dignes d’une petite série B de bas étage (le type sérieusement blessé au pied qui gambade vingt minutes plus tard comme un cabri…). Le rythme est au rendez-vous par contre, et Shiver n’est pas ennuyeux, quoique pas trépidant non plus.
Au bout du compte, il est impossible de comparer Shiver aux meilleurs modèles du cinéma de genre hispanique. Manquant d’imagination (le cinéma espagnol commence un peu à devenir redondant après une série de films marquants) il est surtout affaibli par un scénario mal conduit, au dénouement décevant. C’est franchement dommage. Maintenant l’ensemble étant tout de même de qualité, Shiver est un métrage divertissant, et méritant plus que la moyenne. A noter que les amateurs de gore ou même de scènes horrifiques bien senties ne seront pas aux anges puisqu’il n’y a rien ou presque en la matière.

Un film espagnol de 2007 à l'ambiance glauque, plutôt bien mené. Dommage que le titre "français" (Shiver , l'enfant des ténèbres) et la jaquette du Dvd révèle trop de choses. On suit l'histoire avec intérêt, le scénario ménage quelques effets mais pas de réelles frayeurs. Cet "Eskalofrio" (titre original) est plutôt une bonne surprise.

Film très mou, les acteurs sont vraiment trop nuls, on y croit pas une seconde. Les personnages n'y sont pas attachants (la mère est juste insupportable), mis à part le meilleur ami du héros qui semblait plus intérressant que quiquonque dans ce film, son rôle aurait du être exploité davantage. On a le droit à des gros plans inutiles.Merci pour l'ennui :(

Thriller horrifique qui envoie sur de fausses pistes spoiler: (est-on dans un film de vampire, de monstre ?)
, ce petit film sans prétention aurait pu être béton si le scénario, l'image et le rythme avaient été un peu plus travaillés. Dommage car l'histoire est sympa, même si relativement basique mais le tout n'est pas assez prenant. Plutôt moyen comme film. A noter que pour une fois, les héros ne sont pas des caricatures des ados de films d'horreur américain ce qui est bien vu ici.

La photo de ce film est vraiment laide, l'histoire et les décors font vraiment vieillot. J'ai failli stopper le visionnage au début tellement je n'était pas emballé. Mais après ce long début et une fois rentré dans l'histoire ça se laisse regarder et certains moments sont assez angoissant. Mais globalement c'est plutôt mauvais et ça fait vraiment vieux.

Production espagnole, Shiver de Isidro Ortiz est un petit film pas désagréable. Avec un script largement au-dessus de la moyenne, le cinéaste offre un bon moment qui aurait pu donner lieu à une oeuvre incontournable. Ce n'est finalement pas le cas. Santi est un jeune garçon qui souffre d'une maladie particulière, sa peau se désagrège au soleil. Il ne peut vivre que la nuit ou dans des coins ombragés. Avec sa mère, ils déménagent dans un lieu reculé, un petit village où le taux d'ensoleillement est faible. Mais cet endroit ne semble pas si apaisant, une créature vit dans les bois et tue sans distinction...
Il y a un certain mystère dans ce métrage, il ne durera pas longtemps mais son ambiance, elle, lui survivra. Shiver est une relecture sage d'une réalité rare (que je tairai car ce serait spoiler) mais déjà traitée par François Truffaut. Ortiz installe donc un climat chargé avec un travail sur la lumière qui le rend plus expressif. De plus, il utilise la forêt avec soin dans des séquences parfaitement traitées, scrupuleusement insérées. Le script est bon mais sur la durée, la déception prend le pas. Le réalisateur tourne un peu en rond, les codes sont respectés, trop sans doute. Et puis la dernière partie sonne faux, il y a des incohérences qui nuisent et des maladresses dans le traitement. On passe cependant un bon moment si l'on est pas d'une exigence trop stricte car Shiver demeure un métrage mis en scène proprement, avec des effets sympathiques, une touche de gore acceptable et un personnage principal qui éveille la sympathie. La direction d'acteurs est plus que correcte (à quelques exceptions près), la photographie, pas vilaine et enfin la réflexion sur la différence prend une jolie tournure quand l'histoire entre dans le vif du sujet. Eskalofrío (titre original) peut être vu sans problème. 2,5/5

C'est pas mal tout ça, vendu comme film d'épouvante, ce "Shiver" s'avère plutôt être un thriller, c'est pas mal joué, la mise en scène est bonne et la réalisation également. On n'échappe malheureusement pas aux clichés du genre et à quelques incohérences mais le scénario étant assez fouillé, on se laisse prendre au jeu des fausses pistes et l'heure et demie passe relativement vite et il faut reconnaitre que la petite Berta Ros joue extrêmement bien un rôle pas évident du tout. Voilà, rien d'exceptionnel mais un petit film à suspens, peu effrayant certes, qui permet de passer un bon moment, à voir une fois.

Une bonne idée au départ, une bonne interprétation, une photo très soignée.. Un héros un peu différent des clichés habituels dans ce type de réalisation. Le départ m'a séduite.. hélas, je m'attendais à du plus original que ce à quoi j'ai eu droit pour le dénouement de l'intrigue.

Si Shiver, L'Enfant des Ténèbres, empile quelques inévitables clichés, il parvient toutefois à conserver le cap grâce à une brochette de personnages attachants et plusieurs bons moments de flip. On apprécie aussi les très discrètes pointes d'humour de ce métrage qui évoque autant Rec que Dark Water en passant par Les Chiens de Paille ou L'Exorciste. On a vu pire comme références... Notre critique complète est en ligne sur le site terreurvision.