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weihnachtsmann
887 abonnés
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3,0
Publiée le 25 février 2017
L'expérience du professeur engendre une opération franchement malsaine de la part des adolescents totalement happés par l'idée de l'enseignant. Ils mettent en œuvre parallèlement des groupuscules fanatiques totalitaires assez effrayants. Mise en scène musclée et énergique et une montée en puissance de la tension car les jeunes sont sans limites...
La vague ou l’histoire d’un cours sur le totalitarisme qui va dégénérer. Si le sujet du film est très audacieux son traitement à l’image est lui bien trop académique pour faire un vrai bon film. S’il faut passer outre quelques invraisemblances je suis quand même resté interloqué par cette histoire qui montre à quel point l’effet de groupe peut rapidement conduire à la radicalisation et pas seulement des esprits les plus fragiles. Mais comme je le disais ça manque un peu de cinéma, un peu d’ampleur pour que la démonstration soit plus efficace et plus forte.
Globalement l'idée est intéressante, mais la façon dont elle es mise en place manque beaucoup de patience. En seulement 2 cours tout les élèves deviennent de gentils soldats, à aucun moment ils ne se rendent compte de l'endoctrinement ils suivent tous sans réfléchir, pourtant de base leur professeur n'es pas spécialement cinglant dans ses discours. Cette dénonciation du totalitarisme est plutôt pertinente mais manque également de finesse, car on devine le dénouement relativement tôt. Bien interprété mais manquant de subtilité dans son scénario et possédant quelques problèmes de rythme pour être vraiment convaincant.
Idée choc de relater la puissance du groupe et comment le fascisme pourrait venir, un bon film sur les alerteurs et les causes de cela. Mais il manque une vraiesubtilité et une profondeur de caractère, de dialogues, de personnages pour le rendre suffisamment puissant et parfaitement convaincant. La fin fait froid dans le dos. Honnête film.
H.A.L.L.U.C.I.N.A.N.T ! Wouah! Inspiré d'une histoire vraie, le film "La vague " est un excellent film quasi-documentaire sur la reflexion de l'autrocratie, abordée dans une classe du collège allemand. Le professeur propose un atelier visant à faire vivre leurs élèves qui croient tout savoir sur la ditacture, une expérience de l'autocratie pour les faire comprendre comment les Nazis ont réussi à dominer et à fasciner la population dans les années 30. Et, là, les élèves s'interessent beaucoup au cours et sont motivés pour poursuivre cet atelier sans vraiment prendre du recul sur les dangers de l'influence d'une idéologie politique ! Wouah ! La question " Savoir si le fascisme peut réapparaître ou pas " a été posée dans ce film si captivant ! Ce qui est interessant dans le film, c'est qu'on voit bien que les jeunes sont en manque de repères et en quête de l'identité communautaire ! La communauté les rendrait plus forts, plus solidaires !Au point de voir les jeunes capables d'être vraiment influencés par l'idéologie de la communauté, le film fait vraiment froid dans le dos ! A bouche bée ! Wouah ! L'adolescence rime avec fragilité, naievété, bétise, révolte...Excellent film! Angoissant ! Hallucinant, je le répète ! A voir, ce film !
Le comment le fait de créer une doctrine telle quelle soit , peut engendrer des dérives lorsqu'une figure dirigeante et emblématique donne la voie à suivre .....
Chargé de réaliser un projet autour du thème de la dictature, un professeur de lycée lance avec ses élèves une expérience grandeur nature qui lui échappe rapidement.
"La Vague" fait partie de ces films-culte qui ne firent pas grand bruit à leur sortie, mais qui acquirent au fil du temps une renommée grandissante. Il la doit en grande partie aux professeurs d'allemand qui le projettent souvent à leurs élèves pour leur montrer comment une dictature peut s'installer. J'ai hélas une bonne vingtaine d'années de trop pour l'avoir vu au lycée (à mon époque, des profs d'allemand soixante-huitards nous y faisaient écouter "99 Luftballons" de Nina pour nous alerter sur les dangers de la division allemande). C'est donc avec une dizaine d'années de retards que je le découvre.
"La Vague" s'inspire d'une expérience menée dans un lycée californien à la fin des années soixante. Elle donna lieu dix ans plus tard à un téléfilm et à un roman. Que son adaptation allemande soit passée à la postérité est en soi significatif. Car c'est évidemment au nazisme et aux ressorts qu'il a utilisés pour subvertir la société allemande que "La Vague" fait immanquablement référence.
"La Vague" démonte les mécanismes par lesquels un groupe, sous l'emprise d'un leader ("Führer" en allemand, "Duce" en italien), se constitue une identité, en se dotant d'un uniforme, d'un logo, d'un salut et en rejetant tous les éléments qui lui sont étrangers ou hostiles.
Le sujet est glaçant. La façon dont il est mis en scène souffre hélas d'une certaine lourdeur démonstrative. Chaque personnage est réduit à sa caricature : le prosélyte enthousiaste, le "Kapo" bas du front, la résistante, l'opportuniste, etc. Le film est sauvé par son dénouement qu'on n'oubliera pas de sitôt.
La réalité est toujours plus incroyable que la fiction. La Vague en est l’exemple car, même s’il est une fiction, le film de Dennis Gansel s’inspire d’une histoire vraie s’étant passée aux États-Unis et non en Allemagne où un professeur a tenté une expérience similaire pour expliquer la montée du nazisme à ses élèves. De nos jours, il est possible de faire un parallèle avec l’intégrisme religieux qui ravage le monde. La Vague est donc un film qui peut constamment être considéré d’actualité : on pourrait penser en voyant le film que ce dernier fait preuve d’exagérations mais les informations quotidiennes prouvent hélas le contraire. La Vague tire donc sa force de ce point : on est constamment halluciné de la vitesse avec laquelle des personnes un peu fragiles peuvent devenir dangereuses tout en ayant de bonnes intentions au départ. Les techniques d’endoctrinement sont plutôt bien décrites, ce qui peut transformer ce film en bonne exemple pour illustrer le fait que les dérives fascistes sont possibles en tout temps si certains éléments sont réunis. Si d’un point de vue cinématographique, La Vague n’est qu’un bon film et pas un grand film (pour que cela le soit, il aurait peut-être fallu que la psychologie des personnages se radicalisant soit mieux décrite), il fait déjà réfléchir, ce qui est toujours bon.
Lorsqu'un professeur décide de tenter une expérience sociologique sur une classe d'étudiants, il est loin de se douter que leur enthousiasme initial va se transformer en phénomène de société : bien réalisé, très intéressant et profond, disposant d'acteurs remarquables (notamment Jürgen Vogel dans le rôle principal), Die Wielle exploite remarquablement son matériel et touche sa cible aux travers d'analyses comportementales aussi directes qu'éloquentes. Il constitue tout naturellement une œuvre de grande valeur éducative, que l'on ne peut que recommander.
J'ai adoré le fait d'instaurer une nouvelle dictature, en étant convaincu que c'est impossible. Un prof cool, des élèves volontaires, une doctrine qui se met en place doucement mais avec crédibilité. Les personnages sont bien exploités et crédibles, avec les moutons, les rebelles, les faibles. La fin est excellente, le prof montre qu'il a un fort pouvoir de persuasion, avec un twist que je n'attendais pas mais qui était crédible et bien amené. Un très bon film.
La vague est un film qui parle de la naissance d'un mouvement populaire qui par l’excès peu devenir une dictature. Film allemand, l'allusion au 3ième Reich est flagrante et seul ce pays pouvait faire un film aussi marquant sur ce thème. L'objet de l'oeuvre est de montrer à quel point un retour d'une autocratie est plausible, les causes sont présentes et l'aspect communautaire fortement entraînant. Prenant ainsi place dans un lycée, avec des personnages forcement encore modulables émotionnellement, la Vague montre les dangers de l’extrémisme cachés sous des envies pourtant louables. La vague est donc un film utile, pas un documentaire mais pourtant un film qui pourrait être montré dans les salles de cours. Coté cinématographique, on retiendra la faiblesse des acteurs secondaires, la traduction parfois amateur et la rapidité d’exécution du film où tout va trop vite retirant alors un peu de crédibilité. La vague reste néanmoins un film marquant à voir au moins une fois.
Franchement une très bonne surprise ce petit film Allemand. Je regrette même de ne pas l'avoir vu plus tôt. J'ai trouvé l'ensemble très bien construit grâce à un pitch simple qui se déroule sur une courte période. Je trouve d'ailleurs que c'est une bonne chose que l'histoire se tienne dans un laps de temps très court, cela rends l'ensemble très fluide. Après oui, dans la réalité ça aurait certainement pris plus de temps, mais l'essentiel du message est là et c'est ça qui importe.
"La vague" part d'un postulat de départ intéressant mais est clairement desservi par une mise en scène pour le moins académique ainsi qu'un rythme en dents de scie. En effet, malgré un ou deux rebondissements de taille, le film se trouve être linéaire et l'on s'ennuie ferme à de nombreuses reprises, certaines scènes auraient clairement pu être évitées. Il est regrettable également que de nombreux clichés se soient glissés ça et là, des clichés apparemment inévitables lorsque le public cible est le public adolescent : l'ado coincée, la star du lycée, le looser... Dommage, l'intention était louable c'est la raison pour laquelle il faut voir ce drame. Intéressant, mais pas passionnant.
Bien plus profond et élaboré que le roman court et creux (dans la forme) de Todd Strasser dont il s'inspire (sans que l'on puisse parler d'une véritable adaptation), 'La vague" est un film très bien réalisé et bien mené... Il y a une intrigue, un bon suspense, une réalisation façon "teenage movie" qui sert le message que le film véhicule : l'endoctrinement par la manipulation de groupe, la manipulation par l'appartenance à une communauté se prétendant supérieure... Certains points auraient mérité d'être plus exploités comme certains personnages (un peu caricaturaux), mais le film demeure très bon. L'autre force du film est le jeu de l'acteur principal: Jürgen Vogel est magistral. Certains second rôles sont aussi excellents: Frederick Lau, Jennifer Ulrich... de bons jeunes comédiens. A voir pour le message qui fait quelque froid dans le dos.
La vague est un film très ambitieux mais qui n'arrive à tenir son objectif qu'à moitié. En effet, voir un film allemand abordant le problème de l'autocratie aussi frontalement est excitant. A ce titre là, le premier acte du film est formidable. L'énergie de la réalisation, la tronche des acteurs et la verve des dialogues ne peuvent qu'emballer. Dommage qu'ensuite on tombe dans la caricature un peu trop démonstrative pour y croire. Le propos reste intéressant, mais le film devient beaucoup plus bancal. Enfin, le final sacrifie l'intelligence sur l'autel de l'émotion téléphonée... dommage. Mais la démarche mérite d'être applaudie.