Avis : La Vague - Page 2

Le cinéma Allemand ne nous a jamais vraiment rien apporté d'exceptionnel, exception faite avec " La Vague ". Pour dire les choses simplement je dirais que ce film est un chef d'oeuvre et ceci pour plusieurs raisons que je vais vous détailler.
Commençons par le commencement : pour la première fois de l'histoire le voile est levé sur le ressenti de la jeunesse Allemande quand à l'appartenance à leur patrie. Ce que je veux dire par la c'est que la période Nazi est ici abordé sans Tabou, on dit les choses clairement sans emprunter 3 autoroutes et c'est quelque chose de nécessaire dans le but d'offrir une vision concrète des choses.
On suit tout du long la mise en place d'un projet visant à instaurer une dictature au sein d'une classe d'étudiant. C'est osé, audacieux, magnifiquement interprété et pleins de surprises.
On en apprend énormément sur la naissance d'un mythe, la recherche d'un idéal, l'adoration pour un " modèle " ; tout ce qui compose une dictature est ici exploité librement et c'est parfaitement normal que nous, jeunes , puissions comprendre comment tout cela c'est forgé !
Avec " La vague " c'est chose faite, c'est 90 minutes bluffantes et un souvenir qui restera gravé.

Un professeur avant-gardiste tente une expérience (qui lui échappe très vite) auprès de ses élèves.
Un film allemand qui aborde de façon frontale la question du nazisme, ça fait parler.
Le message du film est simple: les horreurs du nazisme n'appartiennent pas au passé et il faut être très vigilant pour ne pas revivre pareille tragédie.
Mais le film est bancal et la démonstration bien trop appuyée.
Le jeu des acteurs est sans saveur et l'ensemble particulièrement fade.
Un film à thèse aussi passionnant qu' un exposé de 2 heures sur la vie des paysans de l'an mil au lac de Paladru.
"La vague" est un film extrêmement déplaisant malgré ses bonnes intentions de départ.

En signant La Vague , ce n'est pas une claque que fit Dennis Gansel , c'est une catastrophe complète . Tout n'est que dans ce film allemand , qu'un pauvre exercice de style inutilement démonstratif et fatigant . "Vous croyez qu'une nouvelle dictature n'est pas possible" annonce le slogan , "et si on avait affaire à une nouvelle forme de nazisme" , "et si ..." , "et si ..." : le film n'est qu'une succession de théories que le réalisateur qui n'a aucun argument , aucune idée , ne se contente d'évoquer à travers des exemples poussifs , des portraits de personnages caricaturaux et pénibles ( l'adolescent aux multiples problèmes qui va adhérer le premier , la fille parfaite qui veut tout arrêter , le professeur trop ambitieux _ un cliché vu au moins un million de fois ) . Quelqu'un aurait pu , à partir de cette problématique loin d'être inintéressante d'ailleurs , organiser un débat , une vraie réflexion plutôt que se contenter de cette démonstration péniblement démagogique mais ici , non ( loin de là ) puisque l'argumentation du cinéaste n'est en aucun cas fondée et réfléchie . En gros , La Vague est un film vide , superficiel et ne traitant de manière puissante et solide son sujet à aucun moment ( et cela en est impardonnable ) .

Ce film manque totalement de crédibilité qui est une des bases essentielles à la réflexion qu'il veut emmener... Comment croire qu'un groupe d'ado aussi à l'aise dans son temps bascule aussi rapidement ( en moins d'une semaine) dans l'organisation d'une société fascisante ??? Rien ne sonne juste dans ce film : la mise en scène et le jeu d'acteur sont tout simplement superficiels et ratés...
Ce n'est pas comme ça que l'on éveille les consciences.

Voilà, c'est ça, c'est exactement ce que je recherche dans un film, c’est-à-dire un film qui me divertisse, me fasse réfléchir et m'en mette plein la vue au niveau de la photographie et des musiques. Déjà quand tu vois l'affiche et l'intro survitaminée (et rock'n'roll), tu te dis ah ouai, on commence bien, on à affaire à du lourd. La Vague est un long métrage intelligent, qui remet en question, un film qui nous montre que l'histoire peut encore se répéter et cela à n'importe quel moment ; il est aussi question du rôle des professeurs dans l'éducation pédagogique des élèves. Outre le message que transmet le film, il doit aussi tout à la bonne prestation des acteurs ainsi qu'à une mise en scène propre, au point, juste ce qu'il faut pour ne pas voir défiler les heures.

Un film poignant et, bizarrement (contradiction ?) allemand. A part quelques pépites (par exemple "La vie des autres"), le cinéma Allemand ne s'est jamais vraiment bien exprimé. Le film, adapté d'un roman, est une sorte de morale sur ce qui s'est passé lors de la prise de pouvoir d'Hitler. Déjà, le sujet bien ficelé, ce long-métrage s'annonce de bons jours. Mais le mieux, c'est le côté thriller que prend le film, avant de complètement déraper et spoiler: provoquer la mort du faible
. Non, ce film est intéressant.

Une petite bombe malheureusement passée quasi-inaperçue lors de sa sortie alors qu’elle mériterait sa place au Panthéon des œuvres "coup de poing" de ses dernières années ! Le scénario est tout simplement brillant et pose l’une des questions les plus pertinentes et les plus essentielles qui soient : une nouvelle dictature est-elle possible en Allemagne (et, par extension, dans un pays européen ayant connu les horreurs du Nazisme) ? La réponse a priori évidente - et reprise par les élèves de ce professeur aux méthodes atypiques (campé avec brio par le méconnu Jurgen Vogel) - à cette question faussement simple va être le point de départ d’une époustouflante démonstration qui a le bon goût de ne pas caresser le spectateur dans le sens du poil pour, au contraire, briser ses certitudes. Il faut dire que l’argumentation est particulièrement intelligente et étayée, le réalisateur Dennis Gansel nous livrant un véritable mode d’emploi d’une dictature. Tout y passe, de l’ode à la discipline aux frustrations des membres en passant par la mise en avant de symboles fédérateurs (le nom, l’uniforme, le logo, le salut…) et à l’exclusion des contestataires (le sort réservé à ceux qui refusent de faire partie de la vague fait froid dans le dos). L’évolution des personnages, qui vont passer du statut d’élèves pacifiques à celui de membres d’un groupuscule agressif, est d’autant plus terrifiante qu’elle est particulièrement crédible et qu’elle prend le soin d’expliquer les motivations de chacun. Le gentil Marco (excellent Max Riemelt) trouve un échappatoire au carcan dans lequel l’enferme sa petite amie Karo (superbe Jennifer Ulrich), le timide Tim (flippant Frederick Lau) voit l’occasion d’être enfin respecté, d’autres encore aiment l’idée d’appartenir à un clan respectant des valeurs communes. Mais surtout, le réalisateur ne commet pas l’erreur d’inclure une quelconque idéologie politique permettant ainsi au film d’éviter le piège du brûlot contestataire pour s’intéresser davantage au terreau permettant l’émergence d’une autocratie qui ne dirait pas son nom. Et bien malin le spectateur qui prétendrait trop attaché à la liberté d’expression ou aux droits de l’Homme pour se laisser emporter par cette Vague qui avance par petite touche innocente (et séduisante) pour finalement échapper au contrôle de son créateur jusqu’à son implacable final, aussi bouleversant qu’inévitable. Et dire qu’en plus d’un sujet aussi fort et d’une interprétation irréprochable, le réalisateur nous livre une mise en scène rythmée et une BO monstrueusement rock (The Subways et the Ramones sont à l’honneur). C’est à se demander comment "La Vague" n’a pas eu droit à une sortie digne de ce nom et à une notoriété plus importante… Un film à découvrir d’urgence et à faire découvrir à ses amis !

Si le scénario surfe avec entrain sur l'originalité de ses idées, ses quelques incohérences déstabilisent des acteurs déjà peu convaincus et entraîne le tout dans ce qui est presqu'un cliché du cinéma germanique : froid, rude, poignant, mais néanmoins efficace. "La Vague" est une expérience intéressante, qui aurait pu faire davantage réfléchir encore si ses auteurs avaient mis l'accent sur la crédibilité. Pour amateur de politologie teutonne.

Très bon film Allemand tiré d'une histoire vraie, la fin qui ne sais jamais produite permet d'accentuer ce qu'on vécut la leçon moraliste des élèves via le film, parce qu'avec la fin original, on aurais pas pu ressentir ce qu'on ressenti les élèves.
Cela m'étonnerais pas que les professeurs #moralistes utilisent ce film pour le montrer à leur élèves avec un air supérieur.

Un film extrêmement démonstratif et lourd - sur un décret totalement gratuit du scénario, on apprend qu'il est possible de monter une faction simili-fasciste dans un lycée en 5 jours. Mais bien sûr... Si les mécanismes du fascisme et de l'autocratie étaient aussi simples, ça se saurait. La mise en scène branchouille et les jeunes acteurs malléables sont mis au service de ce propos dogmatique très contestable qui ne rencontre pas d'opposition.

Si le sujet avait été traité de manière a manipulé le spectateur comme les élèves le sont pour finalement lui asséné une bonne claque,le film aurait été une vrai réussite.Mais malheureusement le réalisateur a préférer se concentrer sur des ados en recherche de marques,et montrer la facilité avec laquelle un homme et l'appartenance au groupe peut faire que tout bascule dans le totalitarisme.Les personnages sont un peu trop caricaturaux et la fin est inutilement dramatique et convenu pour que le sujet atteigne son but.

Rainer est un professeur de sciences politiques anarchiste sur les bords. Il récupère malgré lui un cours sur l'autocratie, et décide de mener une expérience sociale pour démontrer à ses élèves incrédules que le fascisme peut revenir en Allemagne. Evidemment, les choses vont déraper...
A ceux qui critiquent le film en disant qu'il est illusoire de monter un régime fasciste en une semaine, il faut rappeler que le film est tiré d'un fait réel. Une expérience similaire menée aux USA en 1967 rencontra un "succès" presque aussi rapide !
Si la mise en scène caméra à l'épaule est sans fioriture mais efficace, c'est ici le traitement scénaristique qui est particulièrement intéressant. Utilisant le miroir du système éducatif pour montrer l'influence d'un parti fasciste sur la société. Thématique encore plus pertinente en Allemagne.
Le professeur, dont les convictions personnelles sont pourtant à l'opposé, se prend à son propre jeu, intoxiqué par son succès démentiel auprès des élèves qui le prennent pour un dieu. Tandis que les classes sociales d'étudiants se trouvent ébranlées, le nouveau mouvement donnant à chacun l'occasion de se (re)positionner dans la société. Avec des laissés pour compte qui deviennent des figures, ou des brutes qui canalisent leur violence dans le mouvement.
Bref, une belle évocation du pouvoir de séduction et de la facilité de céder au fascisme, puis de dériver violemment. Le tout porté par de bons acteurs, dont surtout Jürgen Vogel en professeur dépassé. Malheureusement, la carrière de l'acteur semble avoir été de moins en moins prolifique ensuite...

Transposition d'événements américains dans le cadre d'un lycée allemand, "Die Welle" fascine grâce à son thème, le totalitarisme. Il s'agit d'un film excellent pour comprendre ce qui caractérise ce type de régime politique. Petit bémol tout de même, l'idéologie. Dès les premières minutes les élèves rappellent qu'il s'agit de l'une des constituantes du totalitarisme, très bien, mais après c'est tintin. Il faut attendre les dix dernières minutes pour voir une ridicule petite idéologie de rien du tout sortir du chapeau magique du prof. Un peu décevant donc, car c'est probablement ce qu'il y a de plus croustillant. Sinon, on retrouve tout le reste : le culte du chef, la symbolique, la recherche des traîtres, etc. Le film garde sur tout sa longueur un bon petit rythme, pas de temps mort. On peut regretter certaines tournures du scénario ou la réaction de quelques personnages, pas forcément très crédibles, mais dans l'ensemble la copie est tout de même bonne.

J'ai pas aimé car le film manque de cohérence dans l'ensemble et la fin si violente ne sert strictement à rien.

Un film qui a pour seul intéret de montré la facilité à manipuler des jeunes. Sinon, le film est un peu beaucoup ridicule, le signe de la vague est a mourir de rire...Bref, on peut passé son chemin devan le film