Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe C
82 abonnés
1 019 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 mai 2024
Un bon divertissement qui fleure bon les années d'après guerre et l'accent méridional que cette histoire de prisonnier de guerre supposé mort en captivité et qui rentre au bercail 10 ans après, pour retrouver son restaurant La Bouillabaisse transformée en Sole Normande, avec au fourneau un cuisinier normand marié avec sa veuve ! C'est simple, coloré, ensoleillé, plein de bonne humeur et éclairé par deux excellents acteurs Fernandel et Bourvil. Et finalement le film, bien franchouillard, qui ne prend pas la tête, a bien vieilli et se revoir avec plaisir
Il était impensable de ne pas réunir dans un même film deux des grandes vedettes comiques du cinéma français. Encore fallait-il ne pas s'en tenir là et imaginer pour Fernandel et Bourvil une comédie à la hauteur de leur talent. La scène emblématique du film restera ce fou rire complice entre les deux acteurs, incarnant deux restaurateurs, moment pourtant bien dérisoire et filmé ostensiblement. Le film de Grangier est l'oeuvre de quatre scénaristes dont la création échappe de peu au nanar. Etait-ce bien utile d'être autant pour écrire ce simili de comédie provençale, ses accents chantants, ses parties de boules et ses clichés? Le sujet part d'un imbroglio administratif quand Jouvin (Fernandel), porté disparu depuis la guerre, revient au bercail et trouve sa femme remariée avec André (Bourvil, donc). Jouvin prétend faire valoir ses droits et évincer André. Commence alors une rivalité bon enfant entre le spécialiste de la bouillabaisse et le chef normand. Les deux personnages sont ternes et les auteurs n'ont pas su mettre l'accent sur leur contraste, culturel ou humain. C'était pourtant le seul moyen de donner un sens à cette comédie qui, dès lors, se contente d'une vague situation vaudevillesque au coeur de laquelle chacun des deux acteurs fait un petit numéro stérile, sans matière.
La cuisine au beurre est un film de G. Grangier des années 60 qui met en vedette le binôme Fernandel, Bourvil. L'histoire est celle d'un restaurateur qui revient de captivité et qui découvre que son restaurant est dirigé par le nouveau mari de sa femme. Lui étant officiellement mort. C'est rigolo, un peu potache et ne vaut que pour le couple Fernandel, Bourvil.
Un grand classique de la comédie à la française diffusé pour la nième fois à la télévision, avec un scénario bien trouvé où une honnête femme est amenée à gérer deux maris, l’un fainéant et hâbleur (« Cette cuisine exotique les gens d’ici, ils la digèrent ? », « Ca vous fatigue pas de parler avec cette chaleur ? »), l’autre perfectionniste. De bons gags, une situation juridique cocasse, un Fernandel qui n’a pas peur d’en rajouter, un Bourvil qui n’est pas de reste, et une excellente Claire Maurier qui leur donne la réplique.
Sous le prétexte d'opposer la sole normande et l'omelette à l'huile de Marseille, la "Cuisine au Beurre" a pour but principal de réunir sur la même affiche deux des vedettes françaises de l'époque, Fernandel et Bourvil. Une histoire très simple, à la bonne franquette, où l'ingrédient comique est assez fade, comme si le chef cuistot préférait faire un plat du jour basique alors qu'il avait les moyens d'élaborer un menu gastronomique. Tout tourne uniquement autour de notre duo, les autres protagonistes étant relégués à des rôles presque insignifiants. Les deux acteurs ont une aura sympathique, leurs personnages également donc cela rend le film sympathique. Mais guère plus.
ça n'avait pas mal commencé et il y avait de la matière pour faire un film comique acceptable mais les ingrédient de cette "cuisine au beurre" ont été mal accommodés. il y avait moyen de faire un meilleur usage de tout. les possibilité qu'offfrait la surprise lors du retour offrait plus de possibilités que celles qui ont été exploitées. Idem concernant la signature des papiers permettant la régularisation. qui permettait plus de reboudissements c'est la même chose pour l'arrivée de la maitresse allemande qui aurat pu offrir d'autres possibilités si elle était intervenue plus tôt . au lieu de ça le metteur en scène s'est alourdi sur cette amitié improbable entre les deux maris, qui tourne au ridicule. bref en réécrivant le scénario, je vous fais presque un chef d'oeuvre de cette histoire ... les duos entre bourvil et de funès ont abouti à de bien meilleurs résultats Pratiquement tous les fims comiques de fernandel en dehors de la vache et le prisonnier et un épisode de don camillo sont assez lourds et c'est dans les rôles plus sérieux qu'il a pour moi été le meilleur.
3 592 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 9 mai 2021
C'est probablement l'une des comédies les plus sous-estimées de tout le cinéma français. Elle contient deux de ses monstres sacrés Fernandel et Bourvil et c'est d'ailleurs la première fois que les deux ont joué ensemble. Tourné en grande partie dans la ville de Martigues près de Marseille dans le département des Bouches-du-Rhône près de la côte méditerranéenne. Martigues est très pittoresque et est connue localement sous le nom de Venise Provençale en raison de son réseau de canaux qui s'entrecroisent. Tout cela donne un environnement très pittoresque et provençal sans compter les accents locaux qui ajoutent de la saveur à ce film. J'ai vu ce film dans une version en couleur mais le DVD comporte une version en noir et blanc. Je dois donc supposer qu'il a été colorisé à un moment donné. Le thème musical est également un air entraînant qui reste dans votre tête longtemps après la fin de l'histoire. Et le réalisateur est Gilles Grangier doit être félicité pour avoir réuni les deux monstres. Il semble que je finisse par être attiré par tous les films de ce réalisateur...
Une bonne comédie avec 2 très grands acteurs du cinéma français. L'histoire est amusante et on passe un très bon moment devant ce film opposant un cuisinier normand et un restaurateur marseillais.
Si Bourvil et Fernandel étaient absents de l'affiche, je n'aurais même pas eu l'idée de regarder La Cuisine Au Beurre. Présenté en 2021 comme un film mémorable car réunissant ces deux géants du comique, je me suis laissé séduire. Dès le générique j'ai souri en lisant qu'il avait été produit en 1963 par les films Corona, un nom étonnement d'actualité. Puis dès les premières scènes à Martigues j'ai retrouvé l'ambiance de La Trilogie Marseillaise en souriant à nouveau lorsque la serveuse annonce venir de Plan-de-Cuques, un nom qui pourrait prendre l'avantage pour un concurrent de Tinder. La situation juridique inextricable dans laquelle le personnage de Bourvil devient un mari putatif, serait amusante si elle ne montrait pas l'absurdité de la justice, déjà à cette époque. La suite est presque ennuyeuse, et le spectateur contemporain décroche. On se demande même ce que le personnage de Fernandel a en tête, à part lorsqu'il affirme avec truculence : "Dans la vie il n'y a qu'une chose qui compte, la liberté !" Au final, un film qui peut plaire aux amoureux des vieux films, mais ennuiera les autres.
Une bonne comédie française emmené par deux grands acteurs Fernandel et Bourvil. L'idée de départ est bonne et va donner lieu à de bons moments de comédie. Un film qui n'a pas vieilli et reste très plaisant.
Une chouette petite comédie avec 2 grands acteurs. Le sujet est sérieux (un déclaré mort, revient chez lui pour trouver sa femme remariée) : faut être fort pour faire rire sur un tel sujet! Et l'objectif n'est pas vraiment atteint mais on se divertit tout de même voire on sourit. A voir par les amateurs de ces 2 grands comédiens.