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Uncertainregard
93 abonnés
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2,0
Publiée le 9 octobre 2011
Inspiré d'un personnage réel, ce serial killer movie n'est pas si mauvais dans son genre, assez original, avec quelques bonnes séquences mais est loin de redorer le blason des réfèrences tel "Seven". En plus de souffrir de nombreuses longueurs, la violence évoquée n'est pas si impressionnante...
Au-delà d’une certaine mode qui veut qu’on dise que le cinéma coréen est en ce moment le must du raffinement, il faut néanmoins reconnaître que chaque année, le pays du matin calme nous gratifie d’au moins un film de très grande qualité. C’est le cas de ce « Chaser » qui, n’ayons pas peur des mots, excelle totalement dans le domaine technique. Réalisation léchée et maîtrisée, c’est un régal pour les yeux tant le regard proposé par le novice Na Hong-Jin est enjôleur. Mais surtout, la vraie force de ce « Chaser » c’est qu’avec un sujet des plus basiques, il parvient à mener son intrigue de manière fort intelligente. On s’attend dans les premières minutes à une banale poursuite faite de chassés-croisés et d’actes manqués des plus classiques, mais le film brûle au contraire les étapes pour notre plus grand plaisir et nous emmene sur un cheminement aussi inattendu que stimulant. Au final, on est presque déçu que cette histoire captivante et haletante n’ait au fond brassé que le vide de son intrigue de base, sans plus, car la qualité de la forme est digne des plus grands films de maître et elle suscite d’ailleurs à elle seule un réel plaisir.
Pour son premier long métrage Na Hong-jin nous livre avec " The Chaser " un film policier de très haute facture. Il faut dire que cette enquête policière, qui est un course contre la montre menée par un ancien flic, est vraiment captivante du début à la fin, que la mise en scène du metteur en scène sud-coréen est d'une réelle efficacité et qu'elle comporte son lot de séquences fortes ( notamment les scènes de meurtres à coup de marteau qui sont d'une assez grande violence ) et que l'ensemble du casting s'en sort d'une bien belle manière ( surtout celle de Kim Yoon-seok dans le rôle de l'ancien flic Joong-ho qui est totalement habité par son personnage ). Le tout fait que l'on passe un excellent moment de cinéma et prouve que le cinéma sud-coréen ( après notamment Memories of Murder, Old Boy ou encore The Host ) n'a pas finit de nous surprendre.
The Chaser est un chef-d'oeuvre ! Na Hong-jin signe avec ce premier film une traque rythmée, dure et réaliste, faisant une critique des forces de police. Le pitch est assez basique, un ancien flic devenu proxénète tente de retrouver une de "ses filles" détenue par un serial-killer. A partir de là, le réalisateur nous entraîne dans un excellent film policier, qui tient en haleine le spectateur au fur et à mesure des évènements. Les acteurs sont tous parfaits, notamment Ha Jeong-woo (le héros), parfait en proxénète torturé par la culpabilité d'avoir "donné" la victime à son bourreau, et Seo Yeong-hie, excellent en tueur psychopate, dont le but est de trouver la jouissance qu'il ne peut avoir dans ses rapports sexuels. La réalisation est excellente pour un premier film, tout comme la photographie. Les séquences de poursuite, de dialogues, d'enquêtes s'enchainent à un très bon rythme. Le film est violent, en effet 2 scènes sont assez fortes : la tentative de meurtre de la prostituée séquestrée, et une autre que je ne citerai pas pour ne pas spoiler (elle est à la fois violente et très bien réalisée, avec esthétisme). Beien sûr ce n'est pas du gore à outrance visant à vous retourner l'estomac. Le réalisatuer nous dresse le portrait de flics corrompus, incapables d'assurer leur fonction (comme je l'ai précisé plus haut). Pour conclure, The Chaser est un grand moment de cinéma plein d'audace, ce qui est assez rare de nos jours surtout pour le premier film d'un réalisateur. Réaliste et prenant littéralement le spectateur aux tripes, The Chaser confirme la suprématie de la Corée du Sud dans le genre du thriller.
En brisant nombre de conventions du genre, Hong-jin Na crée un suspense haletant. Son premier film est un polar passionnant et imprévisible qui frappe très fort et montre la très grande forme du cinéma sud-coréen.
Je reste sans voix... Un polar noir exceptionnel réalisé et interprété de main de maître ! Dur, violent et désenchanté, le film est palpitant et bouleversant. L'atmosphère moite et pesante est soutenue par une B.O entêtante et omniprésente. S'il fallait chercher la petite bête, on reprocherait un final qui tire un peu en longueur, mais inévitable... Un film presque parfait !
Nimbé d'une crasse et d'une répugnance, sombre et morose, par moment funeste, en permanence ultra violent, "The Chaser" est un véritable cauchemar, mais également un excellent film, plus sur la forme que sur le fond!
La Corée du Sud produit beaucoup de polars, quelques-uns réussisant à s'intégrer comme bon film comme A Bittersweet Life ou encore Old Boy. Mais la plupart des polars coréens ne présentent que peu d’intérêt et constituent plus un sujet de conversation pour bobos qu’autre chose. S’ils sont toujours très soignés sur la forme, ils se ressemblent tous et n’ont finalement pas grand chose à raconter. The Chaser était annoncé comme une bombe à sa sortie, et après la vision du film on peut dire que le film tient ses promesses mais souffre toutefois de sérieux problèmes. Ce qui frappe au premier abord c’est une maitrise technique assez hallucinante. Que ce soit les cadrages, la lumière ou le montage, Na Hong-Jin a su s’entourer de l’équipe technique parfaite pour son projet. C'est assez bluffant pour un premier film. Bien sur il cède à tous les codes du genre avec des couleurs plutôt dénaturées, une action qui se passe essentiellement de nuit et l’obligatoire scène sous la pluie, toujours très graphique mais qui ici trouve une justification formelle absente des autres tentatives du genre. The Chaser est donc déjà visuellement bon. Le film possède d'autres atouts qui le font sortir des polars de série B coréens. En effet, si on retrouve souvent une violence crue, elle est ici utilisée de façon intelligente, parfois hors champ, parfois plein cadre, et dans tous les cas elle fait très mal dans The Chaser. De plus le film profite d’une excellente gestion du rythme et du fait que l’action se passe sur une période de temps très courte, cela permet de créer une réelle tension qui va crescendo et atteint vraiment des sommets. Et ce n'est pas tout, car Na Hong-Jin nous dresse un portrait de la police coréenne pas vraiment flatteur, sorte de critique indirecte pour qualifier les policiers d'incapable. On peut donc qu'on a affaire à une véritable coup de maître. Mais les problèmes majeurs sont la durée - pas mal de longueurs - et le scénario. En effet, le film laisse apparaître plusieurs facilités et quelques incohérences qui nous font malheureusement sortir du film. La globale partie du film est plutôt réussi mais on reste plutôt sur sa faim tant le film était annoncé comme un chef d'oeuvre. The Chaser reste une certaine figure du cinéma coréen doté d'une force assez rare. A voir.
"The chaser" est un film coréen d'une tension et d'une violence extrême qui nous prend à la gorge et ne nous lâche plus jusqu'à son terrible dénouement.
Ce film symbolise à lui seul la puissance du souffle sud coréen sur le Cinéma ces dernières années et notamment sur les thrillers. Na Hong Jin fait partie de cette vague de réalisateurs (parmi lesquels Kim Jee Woon, Park Chan Wook, Bong Joon Ho...) ultra talentueux qui opèrent une révolution (sanglante) du genre. Dynamique, avec de très bons acteurs et une réalisation léchée, ce film est une vraie bombe.
A mi-chemin entre "Garde à vue" de Claude Miller et "Seven" de David Fincher, un brillant film policier habilement mis en scène qui s'approprie très bien les codes du genre à défaut de tout chambouler et d'être très original. Malgré quelques incohérences scénaristiques spoiler: comme la facilité avec laquelle le protagoniste principal est réintégré dans les forces de police pour aider à l'enquête ou la façon dont la fillette est sortie de l'intrigue , un suspense haletant, peu de temps mort une fois l'investigation démarrée, un scénario captivant, des personnages menteurs et manipulateurs. Un film solide, une bonne petite réussite.
Décidément le cinéma sud-coréen me séduit de plus en plus, après Old Boy, c'est au tour de The chaser de capter mon attention et on retrouve plus ou moins le même style qu'Old Boy : ambiance sombre, glauque, scène crues et pas épurées, anti-héros, scénario imprévisible, méchant calculateur... Mais ce film malgré ces points commenté est radicalement différent d'Old Boy. C'est très bien réalisé, et comme je l'ai dit l'ambiance glauque et nocturne est très réussie, les personnages sont intéressants (surtout le "héros" et le tueur), les acteurs jouent bien, le scénario est totalement imprévisible et au final on ne s'ennuie pas une seconde, tant le film sait se montrer captivant. Une réussite. A voir, mais pas pour les âmes sensibles.