Avis : Nés en 68 - Page 4

une jolie saga sur les 40 dernieres annees en france, des evenements de 68 a nos jours. la premiere partie est joyeuse, hippie, pleine de fraicheur et de charme. la deuxieme se veut plus sombre ( les annees sida sont passees par la...), plus marquee. les personnages sont attachants, une saga qui ne manque pas de souffle...

Et oui l'utopie et le rêve d'une autre société ne sont jamais morts. Même si notre époque porte souvent à croire le contraire, comme c'est le cas pour les héros à la fin de ce magnifique film. On reste bouleversé après avoir partagé la vie des hommes et des femmes qui ont cru à une autre vie et pensé inventer une nouvelle manière de construire le monde. Des belles idées très décriées (suivez mon regard) mais qui avaient le mérite de croire en l'espèce humaine. C'était un peu plus excitant que le tristement célèbre travailler plus pour gagner plus! Tous les acteurs servent merveilleusement cette histoire. Merci à tous de m'avoir offer ces heures d 'émotion.

Les Soixante-huitards sont aujourd'hui au pouvoir de la culture. Ce film en est le symptome ... qui fait l'éloge plus ou moins fumiste de cette génération ; fumiste car sans distance critique sur Mai 68 qui a permis d'ouvrir la culture au capitalisme libérale ; la posture révolutionnaire des personnages n'est à postériori qu'une imposture ! Carla Bruni unie à Sarkozi, voila le devenir de Mai 68 ...contre les ouvriers .... RB.

Pleurez, et le reste autour semble surfait.

Un film peut-être pas magnifique, mais magnifiquement touchant. Des clichés peut-être, mais tant pis.
Tout dépend de ce que l'on recherche dans un film. Qu'il touche? Assurément. Qu'il fasse réfléchir? Aussi. Qu'il divertisse? Un bon moment.

Vraiment, ce film m'aura marqué. Lætitia Casta est formidable avec ses allures de Brigitte Bardot. Théo Frilet est magnifique (dans deux sens).

Merci Ducastel et Martineau pour proposer des films toujours simples, sans prétention et engagés.

Quelle nostalgie!

Les acteurs ont beau être sincères, cette fresque couvrant les années 68 jusqu'aux années Mitterrand est très artificielle. Le procédé du numérique restitue bien mal les transitions entre les époques. De plus, des clichés ponctuent le film, ainsi que des raccourcis assez problématiques. Peut être que le parti pris risqué de raconter 30 ans de société française montre forcément ses limites. Dommage car il y aurait eu matière à un film plus inspiré. La mise en scène finalement sage aurait mérité d'un soupçon de folie.

Voici une belle fresque sur l'histoire de deux générations dont la vie sera bouleversée par mai 68. Les personnages sont justement interprêtés et malgré quelques petites longueurs, on ne s'ennuie pas.
Ce film questionne intelligemment le spectateur sur le sens de l'engagement politique entre autres, avec le grand mérite de ne pas tomber dans le pro ou l'anti 68 comme c'est la mode en ce moment. A travers les histoires personnelles de chacun des personnages, on arrive à mieux comprendre l'étendue des conséquences sociales de ces évenements politiques qui ont indéniablement marqué la France dans de multiples domaines.On regrette seulement que l'implication politique des personnages principaux ne soit pas plus détaillée au début du film, mais globalement ce film est très intéressant.

Une belle histoire, très bien construite malgré quelques clichés d époque, mais le scénario ne permet pas aux acteurs de prendre la dimension qu il aurait mérités.

Film assez long dans l'ensemble, certains passages sont en trop. Le film est poignant par moments. Il donne un aperçu léger de 1968. J'ai bien aimé les différentes histoires des personnages de 68 à 2008.

Très beau film ! On traverse toutes les générations, les problèmes de société, les différentes révolutions sexuelles...
En plus, les acteurs sont frais, simples et vrais !

Le film est cependant un peu long afin de pouvoir aborder chaque fait et on n'est pas très loin des clichés...Mais on passe un très agréable moment en ayant l'impression de regarder "nos vies", l'évolution de notre société...

Ce film m'attirait beaucoup et j'ai été déçue. Qu'il soit long, c'est normal puisqu'il couvre 40 ans. Long ne veut pas forcément dire ennuyeux mais là c'est le cas. La plupart des acteurs s'en sortent même si certains jouent très très mal. Le problème vient de ce larmoiement continuel. Certes la vie est dure et je ne suis pas contre les scènes d'émotion bien au contraire, mais ce condensé de drames en 3h ressemble à un catalogue de clichés et appuie tellement sur la corde sensible que ça en devient ridicule dans plusieurs scènes. C'est vrai que ça sent beaucoup le téléfilm, peut-être qu'il vaut mieux le voir en plusieurs parties à la télé tout simplement.

40 ans de la vie d'une femme, en parallèle de l'actualité et certaines d'entres nous l'ont vécu, avec ses contradictions.Bon d'accord la première période (power flower) est un peu gentillette, mais à mesure que la réalisatrice navigue dans son époque le film prend de la consistance.J'ai beaucoup aimé ce film, mais...nostalgie quand tu nous tiens, ce fut une époque pleine d'espoir.
Laetitia Casta joue de mieux en mieux.

Près de 3h de 40 ans de l'histoire de France de 68 à Sarko. Beaucoup de clichés et de maladresses - Un peu "Plus belle la vie" gaucho - comédiens sympatoches - travail de maquillage pour vieillir les comédiens sommaire - Laetitia Casta porte le film sur ses épaules avec sincérité . Pas le plus réussi des films de Ducastel & Martineau, mais à voir sans en attendre grand chose, comme un film de potes.

Dans cette rivière de sentiments nés en 68, Ducastel & Martineau invitent à lâcher les amarres. On se laisse emporter par la magie de cette image du bonheur rythmée par la musique de Miller et les voix d'Audriel :

Laetitia Casta est assez déraisonnable pour tenir le cap jusqu'au bout, pareille à un phare solaire qui attire ses amours que son personnage de Catherine ne cherche pas vraiment à retenir.

De Sorbonne en Bessonies, la lutte s'irrigue : jupe rougie d'avant l'IVG, tête d'homosexuel trébuchant contre le pavé, SIDA en cendre, hallucination auditive d'hélicoptère de combat en Algérie, coup légal de hache à St Bernard, Mickey sur les gravats berlinois écoutant Rostropovich, 11 septembre d'un silence terrifiant, élections présidentielles plus ou moins épineuses.

L'éclipse solaire n'est pas éternelle. Vous n'arriverez pas à éteindre l'étincelle dans le regard de Catherine. Que la liquéfaction de l'héritage de Mai 68 jaillisse en rés-urgence libertaire au drapeau rouge !

Après un début très laborieux (les acteurs de la communauté "hippie" sont plutôt médiocres à l'exception de Laetitia Casta qui a fait de beau progrès et qui irradie ce film, la reconstitution historique mauvaise), ce film se rattrape en deuxième partie, notamment lorsque les enfants de Catherine sont jeunes adultes. Bourrée toutefois de maladresse, cette fresque reste très superficielle. On ne retrouve pas la grâce de « Jeanne et le Garçon formidable » ni la virtuosité de "Mes meilleurs années". En fait cela aurait fait un format idéal pour un téléfilm sur France 2 en deux parties...

Grande fresque dépeignant la société française de 68 à nos jours, à travers le destin d'une femme, de ses enfants, et de ses ex-compagnons révolutionnaires. La volonté d'exhaustivité
de Martineau et Ducastel les oblige à se montrer parfois elliptiques, ce qui malheureusement n'empeche pas quelques longueurs. Le thème de l'homosexualité et du SIDA aurait mérité
un film à part entière, ce qui aurait au surplus évité à Laetitia Casta de jouer un rôle de grand-mère dans lequel elle n'est pas forcément crédible. L'ensemble cependant a du souffle, et
offre de beaux moments d'émotion, si bien que ces presque trois heures passent finalement très vite.