Au sein de la filmographie foisonnante de Robert Altman se distingue une trilogie ("That cold day in the park" , "Images", "Trois femmes") où le réalisateur s'immisce à travers des films étranges au parfum onirique parfois dérangeant dans la psyché de jeunes femmes en proie à d'insurmontables frustrations sexuelles. "Images" placé entre deux succès d'Altman ("John McCabe" et le Privé") dresse le portrait de Cathryn écrivaine de contes ...
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LBDC
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3,5
Publiée le 25 février 2015
(...) Avec Images, on se croirait face à un Répulsion ou un Rosemary’s Baby de Roman Polanski, un autre génie du 7e Art. Les histoires les plus simples sont souvent les meilleurs, avec une dose d’habileté tout de même. Les auteurs les plus talentueux parviennent à greffer à un récit familier, une part de surprise, d’inattendu, d’instinct. Aux confins du surréalisme, du fantastique et du film d’horreur ce long-métrage narre les ...
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overlook2
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5,0
Publiée le 27 novembre 2016
« Images » pourrait s’apparenter à une version jungienne d’Alice au pays des merveilles peinte par Magritte. Mais c’est aussi un angoissant thriller mental, un bouleversant portrait de femme et sans doute le chef d’œuvre de Robert Altman.
Tel ce puzzle qu’on cherche à refaire sur une table basse, le cerveau de Cathryn part en morceaux. Parangon du cinéma de perte de repères, Images entraine le spectateur dans le vertige de son ...
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(...) Avec Images, on se croirait face à un Répulsion ou un Rosemary’s Baby de Roman Polanski, un autre génie du 7e Art. Les histoires les plus simples sont souvent les meilleurs, avec une dose d’habileté tout de même. Les auteurs les plus talentueux parviennent à greffer à un récit familier, une part de surprise, d’inattendu, d’instinct. Aux confins du surréalisme, du fantastique et du film d’horreur ce long-métrage narre les cauchemars éveillés de Cathryn, incarnée brillement par Susannah York. Et ce n’est pas pour rien si, la même année, elle recevait le prix d’interprétation féminine à Cannes pour ce rôle. (...)Robert Altman ne laisse planer aucun doute sur son personnage féminin, Cathryn. Dès le début, le spectateur sait qu’il est face à une folle. L’enjeu n’est donc pas de savoir si, comme dans la plupart des thrillers psychologiques, le personnage principal est dément ou non. Dans la mise en scène, les crises passagères, les évocations sont filmées froidement, si bien que tout devient banal. Et c’est là tout l’intérêt du film. Le spectateur peut s’interroger sur la complexité du protagoniste, ce qui l’a rendu comme cela. On se demande également si ses visions se rapportent à un passé qui a réellement existé. Manque ce soupçon de subtilité quand à sa folie, le parti pris du metteur en scène est un peu trop tranché. En conséquence, le rythme tend à manquer d’évolution, la tension depuis le début est au même niveau. Signée par le compositeur de renom, John Williams, la bande son est sobre et efficace. Elle ponctue avec tact les aventures chimériques de Cathryn (...)L'intégralité de notre avis sur IMAGES, sur Le Blog du Cinéma