Avis sur Le Colt du révérend

Découvert ce western italo-espagnol qui est franchement bien moyen. L'histoire n'est pas totalement désagréable à suivre, mais malheureusement l'interprétation laisse à désirer et la réalisation assez quelconque. Ce film n'est pas vraiment une déception, car j'en attendais pas grand-chose, mais une chose est sûr c'est que ce ne sera pas une bonne surprise non plus.

Du mauvais voire du très médiocre western spaghetti voilà ce qu'est Le Colt du révérend, mauvaise réalisation, acteur à l'interprétation plus que passable et même les scènes de tirs sont ratées. Peu de chose à sauver dans Le Colt du révérend mise à part la musique.

Histoire somme toute assez conventionnelle, légère pointue d'humour, vaut surtout pour la présence et prestance de Guy Madison.

Encore un western spaghetti parmi la multitude de scénarios torchons qui ont pullulé et tué le genre dans la décennie 70. Si l'histoire sort un peu de l'ordinaire, il n'échappe aux nombreux clichés comme le bandit qui tombe au bout de plusieurs coups de feu alors qu'un seul suffit. Les personnages sont fades, les scènes d'action sont assez mal réalisées. L'ensemble se laisse voir sans enthousiasme. Leon Klimovsky n'a pas laissé un souvenir impérissable dans le genre.

On connaissait le western spaghetti, mais pas Guy Madison en rèvèrend : avec ce prêtre avide de vengeance, c'est chose faite! il y a donc ce pasteur qui s'occupe d'âmes et qui veut bâtir une èglise à Tucson City! Mais aussi le shèrif de la ville qui n'aime pas trop son dèguisement! Et puis surtout un gang de malfaiteurs qu'il faut affronter [...] Haïr requiert de l'ènergie et accroit la soif! On n'ètouffe pas la haine! Beaucoup l'ont ètouffèe et ont pu trouver le bonheur! L'eau, ici, est plus prècieuse que tout l'or du monde...Enfin presque car il y a aussi dans cette histoire des braqueurs de banque! Guy Madison fait de son mieux pour rendre ce western spaghetti captivant, utilisant jusqu'à la corde tous les thèmes du genre où le trèsor n'est pas vraiment celui que l'on croit! Histoire à la Sergio Leone, musique à la Ennio Morricone et même un ou deux ralenti à la Sam Peckinpah! L'argentin León Klimovsky n'a pas le talent des trois! Notons toutefois que parfois les mots font plus mal qu'un colt! Amen...