Avis : Le Hérisson - Page 4

Je regarde peu de film inspiré d'un livre que j'ai aimé : ici adoré ! Je regarde peu de film à la télévision : moins qu'au cinéma ! Et je n'apprécie pas Balasko. Donc je n'ai pas vu le Hérisson en salle, mais à la télévision en 2013 ... J'ai été très agréablement surpris : par la fidélité au livre et son interprétation qui ne le dénature pas, par le jeu global des acteurs, y compris de Balasko. Bref, un bon film que j'ai vu avec plaisir.

Ah bon les laides concierges ont une âme ? Les milliardaires japonais peuvent être séduits par cela ? Les pauvres petites filles riches dessinent et parlent comme des grands artistes et intellectuels ? Diantre que le monde... il est plein de curiosités. Fantaisie poétique à deux balles, clichetons gnan gnan et bon sentiments mielleux à tous les étages (heureusement c'est dans un immeuble à Passy et non une tour à la Défense). Navrant et dire que je ne peux pas m'empêcher d'aimer Balasko... chaque fois je me fais avoir. Je veux bien croire que tout le sel est resté dans le roman mais ça donne plutôt envie d'ouvrir un bon polar... américain cette affaire

Un film qui promettait un peu de poésie et une histoire un poil plus originale que nos comédies de moeurs habituelles... En fait on sort plutôt déçu. Les acteurs sont parfaits, Balasko y est touchante, Toko Igawa est parfait de justesse, les parents joués par Anne Brochet et Wladimir Yordanov sont excellents... La petite est elladorable, son personnage est pourtant le premier soucis ; en effet une fillette d'à peine 10 ans qui pense, parle, moralise, donne des leçons, philosophe... etc... est assez agaçant voir invraisemblable. Tandis que le caricature de la concierge pouvait faire sourire il y a 30 ou 40 ans mais en 2010 ?!... Quelques moments sont heureusement réussis comme les moments de séduction ou les rencontres de la concierge avec ses habitants. Au final il ne se passe pas tant de choses que ça mais certains moments de grâces sauvent le film.

Premier film pour Mona Achache tiré d'un best seller de librairie (pas lu). Le film est emprunt de nostalgie et de mélancolie, mais pas mal de défauts font que le tout est assez bancale. La mise en scène de la jeune réalisatrice est un peu hésitante. Elle demande à prendre de l'expérience, on attend la suite pour voir. Le scénario hésite sans cesse entre comédie, romance et drame. Pour basculer complètement dans le drame. C'est un peu longuet au début, ça s'améliore à l'arrivée du voisin japonais. Comme dans beaucoup de film avec des enfants de cet âge, ma question est toujours la même : parlent-ils comme cela dans la vie ? Les enfants font souvent preuve d'une très grande maturité et intelligence au cinéma ! Malgré tout on s'attache aux personnages et le tout réserve tout de même quelques beaux moments d'émotion. Les acteurs sauvent définitivement l'ensemble. Josiane Balasko trouve là un de ses plus beaux rôles, elle est vraiment très bien. La toute jeune Garance Le Guillermic (déjà vu dans Pars vite et reviens tard et Mes amis mes amours) est elle aussi convaincante, déjà très professionnelle pour son âge. Les seconds rôles sont solides du japonais Togo Igawa aux français Anne Brochet, Ariane Ascaride ou Wladimir Yordanoff. En résumé pas le film de l'année mais ça se laisse regarder. Quelques défauts bien pardonnables pour un premier film et quelques avantages comme son interprétation. Au final plutôt attachant. A vous de voir.

Le film de Mona Ahache est librement inspiré d'un roman de Muriel Barbery, "L'élégance du hérisson" qui fut l'évènement surprise de la rentrée littéraire en 2006. Josiane Balasko était sans doute avec Muriel Robin la candidate idéale pour interpréter Renée, cette concierge du XVIème arrondissement enfermée dans sa solitude et ses livres depuis la mort de son mari. Une situation renforcée par l'indifférence des très riches bourgeois qui habitent la résidence et qui ne font pas cas de la présence d'une personne dont la seule fonction effective est de les servir. Le film nous met d’emblée devant l’éternel problème de l'incommunicabilité entre les classe sociales vécue de manière peut-être encore plus cruelle par ceux obligés pour subvenir à leur besoins de servir dans les beaux quartiers des grandes villes. Cette situation bien établie suit sa routine, fort bien décrite par Mona Ahache, jusqu'au jour où Renée va se prendre d'amitié pour la petite Paloma, élève surdouée qui se sent de plus en plus mal à l'aise au sein d'une cellule familiale peu chaleureuse où la mère soigne sa dépression bourgeoise au whisky et où le père, haut fonctionnaire est absorbé par ses obligations. Paloma très tôt consciente du déterminisme social qui semble mettre chacun sur des rails va trouver refuge chez cette femme qui lui semble la plus sincère et la plus vraie sous des dehors peu amènes dont la jeune fille pressent qu’ils sont comme la carapace du hérisson, destinée à cacher un coeur d'artichaut. On est très vite intéressé par les manœuvres d’apprivoisement entreprises par Paloma pour percer le cuir bien tanné de la logeuse. Le hasard va lui fournir un complice avec l’arrivée d’un richissime veuf japonais cultivé qui va immédiatement être séduit par Renée qui lui rétorque lors de leur première rencontre une maxime tirée d’Anna Karénine de Tolstoï. Progressivement une relation qui ressemble à de l’amour va se tisser entre deux personnes que tout sépare socialement. Le récit tient bien sûr du conte de fées et certains pourront reprocher à Mona Ahache cette approche naïve qui peut paraître un tantinet démagogique en période de crise alors que ces mêmes petits films sucrés qui réchauffent le cœur sont loués quand ils nous viennent d’Hollywood qui de Frank Capra à Gary Marshall ont toujours donné du rêve à son public même et surtout en période de crise. Sur la forme, la tonalité imprimée par Mona Ahache rappelle un peu celle de Michel Gondry avec l’insert de petites touches bizarroïdes qui viennent donner un ton un peu rêveur à son film comme le poisson rouge endormi qui passe d’un appartement à l’autre par les canalisations des WC ou encore les dessins de Paloma qui s’animent pour illustrer ses sentiments. Un joli film donc avec une Josiane Balasko qui une fois de plus montre qu’elle n’a pas peur d’affronter l’écran sans artifice. Ce n’est pas si courant. A souligner la performance tout à fait intrigante de Togo Igawa acteur japonais cosmopolite.

Un très joli film qui sait bien rebondir sur le succès et la qualité du très bon roman de Muriel Barbery. L'interprétation est excellente en commençant bien sûr par Balasko , remarquable , superbe actrice dramatique aussi . La petite fille joue tout à fait juste, le Japonais est très charmeur. Ensuite une bonne adaptation du roman, ce qui est toujours un exercice difficile, un scénario solide , bien tenu. Le film garde le charme subtil du roman mélangeant le tragique et la futilité, comme une "insouciance légéreté de l' être". Une jeune réalisatrice qui fait un très beau travail, dans la maitrise des acteurs et le ton qui est donné.

Une très bonne comédie avec Josiane Balasko en femme ingrate inspirée du personnage du roman " L'élégance du hérisson".

Ce film, réalisé par Mona Achache et sorti en 2009, est tout bonnement un chef-d’œuvre, enfin en tout cas en ce qui me concerne. Je suis d'ailleurs un peu tombé des nues face aux critiques presses et spectateurs que je trouve plutôt mauvaises et dures dans l'ensemble. Je précise également que je n'ai pas (encore) lu "L'Élégance du hérisson" de Muriel Barbery dont le film en est (apparemment la libre) adaptation. C'est ici l'histoire d'une jeune fille qui filme ce qui l'entoure et qui a une vision un peu maussade de la vie, elle va par la suite faire la connaissance de la concierge et d'un nouveau voisin japonais. Découvert sur Netflix grâce aux conseils d'un ami, je me suis lancé dans ce film en n'ayant aucune idée de quoi il parlait, je savais simplement que c'était une sorte de film d'auteur français. Mais je ne m'attendais en tout cas pas à aimé à ce point là ! J'ai en effet complètement été pris dans le film et ce dès le début pour ne plus en décrocher jusqu'à la fin ! Certaines critiques disent que le film est ennuyant, personnellement je trouve que c'est tout l'inverse, il est bourré de sensibilité et pour un peu que l'on en possède, on se laisse alors prendre par cette histoire extraordinaire. Enfin extraordinaire, finalement pas tellement, elle est toute simple mais en même temps très originale. C'est-à-dire que nous avons pouvons voir cette histoire sous différents angles, avec différents regards, tous aussi intéressants les uns que les autres. J'admets cependant que le film est très lent mais ce n'est pas pour autant que l'on s'ennuie, il prend simplement le temps de bien mettre les choses en place et de bien cerner les personnages et franchement, ça vaut le coup ! Les dialogues sont superbes, de même que la réalisation. En ce qui concerne les acteurs, nous avons une Josiane Balasko méconnaissable qui nous prouve une fois de plus que c'est une excellente actrice et puis nous avons également, entres autres, Garance Le Guillermic, Togo Igawa etc. qui jouent également très bien. "Le Hérisson" est donc en ce qui me concerne une excellente découverte mais surtout un film bien trop sous-coté !

Le ton est décevant comme peut l'être l'aspect aux premiers abords , de Balasko.

Et bien, je n'aurai pas misé grand chose sur cette comédie dramatique et pourtant, elle a possède beaucoup de qualités. L'histoire est sympathique et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que l'on n'en fait pas trop. Les acteurs et actrices sont très convaincants et je pense notamment à cette jeune petite qui est vraiment mature pour son âge. Et puis il y a une atmosphère un peu spéciale qui règne et qui n'est pas pour me déplaire. Il s'y passe des choses assez atypiques, du moins avec des personnages hors du commun et ça fait plaisir de savoir que c'est un film français. Ça paie pas de mine comme ça et pourtant ... il ne faut pas se fier aux apparences. D'ailleurs, le côté dramatique du long métrage n'est pas pleurnichard, et de nos jours, c'est une qualité indéniable. Même la bande originale est assez douce mais elle suffit pour bien accompagner l'ensemble des scènes. Parfois, j'ai trouvé le temps légèrement long mais rien de bien méchant. Une belle surprise que je recommande. 13/20.

Le film est à la portée du récit : émouvant, envoutant et rempluit de personnage attachant. On aurait aimé des minutes complémentaires pour traiter au mieux tout ces personnages mais ce "résumé" remplit honnétement sa tache avec une Josianne captivante.

J'avais beaucoup d'espérances sur ce film et il ne m'a pas déçu une seconde! Une Josiane Balasko, comme d'hab formidable, m'a ému par sa manière de faire passer son malaise, son comportement un peu sauvage envers les bourgeois locataires méprisants de l'immeuble dont elle est la concierge et une Garance Le Guillermic tout aussi géniale m'a beaucoup touché par sa façon de voir les gens et la vie en générale qu'elle décrit parfaitement (un peu trop peut être pour une fillette de son âge...) Voir renaître Josiane Balasko grâce à l'unique locataire qui n'est pas indifférent à son égard est très émouvant et laisse entrevoir un rayon de lumière dans la vie bien sombre de cette concierge. Ce qui donnera encore plus d'impact à ce dénouement spoiler: tragique
qui m'a fait lâché ma larme! Beau film.

Je n'ai pas lu le livre dont ce film a été adapté mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier le métrage à sa juste valeur.
En effet, Mona Akache nous livre un vrai petit bijou, réflexion ô combien justifiée sur l'existence et le néant, l'amour et la "haine". Les comédiens sont en parfaite osmose avec leurs personnages, mention spéciale à Josiane Balasko littéralement bluffante en concierge aigrie qui cache ses fêlures sous un masque revêche.
Certains ont critiqué le jeu de la petite Garance (interprète de Paloma) mais en ce qui me concerne, j'ai trouvé qu'elle s'en sortait très bien.
Bref, mélange d'humour (le premier dîner entre la concierge et le voisin Japonais) et d'émotion (la fin), le tout porté par une bande originale en totale harmonie, "Le Hérisson" ne vous laissera pas indifférent!

Le film est presque à la hauteur du livre et le résultat prévisible: un film encore bien gentil, facile à réaliser mais difficile pour le spectateur de s'accrocher.

L'adaptation d'un roman peut être un piège si l'on se tient à une adaptation sans âme et approximative, Mona Achache est au bord du gouffre, il manque de la folie, il manque de la passion et de la profondeur pour se faire arracher quelques sentiments. Trop superficiel pour faire vrai ! Allez y a de l'espoir...