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Julien D
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1,5
Publiée le 18 mars 2014
Ce ne pouvait être qu’un long-métrage bizarre qui allait émerger de la rencontre entre le personnage récurrent du cinéma horrifique du zombie et le pape du cinéma porno gay Bruce LaBruce. Toujours transgressif et sans tabou, le réalisateur canadien s’attaque ici pour la première fois à un film "soft" (bien que, comme ce sera le cas de ses films suivants, il en est également sorti une version "hard") en imaginant un monde farfelu dans lequel la présence des mort-vivants n’a rien d’effrayant. La discrimination dont sont victimes ces créatures putrides peut évidemment sembler allégorique mais, dès lors que la dimension sexuelle devient omniprésente dans le film, le message du scénario devient plus flou au profit d’une unique volonté de subversion et de mauvais-gout. C’est en fait dans le discours du personnage de Medea Yarn, une réalisatrice dans laquelle LaBruce se trouve incontestablement un alter-égo, que le film se trouve une finalité, celle de faire un parallèle entre société de consommation et invasion zombie. Toujours est-il que, même pour un film au budget amateur, la qualité globale, à la fois technique et scénaristique, est navrante à l’exception de la musique qui tente vainement d’apporter un minimum de délicatesse à certains passages.