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    Tulpan
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    Gellis
    Gellis

    3 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2024
    De retour de son service militaire dans la marine, Asa voudrait se marier pour pouvoir devenir éleveur dans la steppe Kazakhe. Mais Tulpan la seule jeune fille aux alentours, l'éconduit sans ménagement. Asa doit retourner vivre sous la yourte de son beau-frère, de sa sœur et de leurs trois enfants...
    Plus désespérant que Kaurismaki, j'ai trouvé !
    Pour Dvorstevoï, la steppe est un monde sinistre, déprimant et sans avenir, un monde hostile et sans femmes, où les bêtes meurent, où les hommes survivent avec Boney M à fond.
    Si cela ne suffisait pas, il a greffé sur son film une bande son cacophonique, de cris d'animaux, de vent et d'orage ou de chants stridents et de cris d'enfants qui nous font demander très vite si l'on va trouver un instant de calme, profiter de la vue sur la steppe désolée !
    Cette vision misérabiliste me désole car je suis certain que même si ce n'est pas la Floride, il y a dans la steppe kazakhe des gens qui vivent, qui rient et qui aiment et trouvent leurs vies formidables. Sacha Baron Cohen était presque plus tendre avec le Kazakhstan dans Borat !
    Pourtant de jolis instants de cinéma peuvent se glisser , une chamelle qui poursuit le véhicule du vétérinaire, la dernière déclaration d'amour de Asa à Tulpan au travers d'une porte fermée ...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2016
    Tulpan réussit quelque chose d'absolument fabuleux, c'est-à-dire à montrer à la fois le quotidien des bergers des steppes kazakhes, les difficultés relationnelles entre les générations, l'attrait des jeunes pour la ville, mais surtout ne nous faire sentir ce que c'est que d'être un berger, de nous faire sentir l'exploit d'avoir sa brebis qui met bas.

    Et ça c'est prodigieux.

    Le dispositif, durant tout le film, est très simple, c'est du plan séquence (assez longues d'ailleurs), où il ne se passe pas forcément grand chose, avec pas beaucoup de personnages différents, et on les montre vivre. On les montre travailler. Et, encore une fois, j'adore voir des gens travailler, sans doute car je suis un fumiste, mais voir quelqu'un créer quelque chose de ses mains, quelqu'un d'intentionné, qui ferait tout pour son troupeau, qui s’inquiète. C'est tellement rare, c'est tellement premier degré dans un monde plein de cynisme, que ça a une beauté toute particulière.

    Et puis on a la trame du film, qui lui donne son nom. Le Jeune Asa qui veut trouver une femme, en la personne de Tulpan. Chose géniale, je crois que je n'ai jamais vu ça, un film qui porte le nom d'un personnage qu'on ne voit pas et qui s'en fout totalement du héros. Parce que c'est fabuleux, le gars est amoureux, il la trouve belle, il a un projet de vie pour eux deux, mais elle refuse même de le considérer et ceci de manière absolue. C'est pas juste il ne lui plaît pas trop, mais elle peut quand même raconter ses déboires amoureux pendant qu'il sert de faire valoir, non, rien, nada.

    Pour le coup c'est vraiment original.

    Après on a, comme je l'ai dit, une histoire de tension générationnelle, entre le choix de la ville ou de la campagne et même si c'est très bien filmé, on a une scène de dispute assez géniale, mais dont l'issue est un peu écrite. Disons que j'ai déjà vu ce genre de conflits. Et la séquence se poursuit, on a Asa qui part et qui voit une brebis sur le point de mettre bas. Mon dieu, l'intensité de la scène. Parce que, encore une fois, c'est du plan séquence. La caméra passe du visage de la brebis, au visage d'Asa qui ne sait pas quoi faire, qui tire, qui ne sait pas où mettre ses mains, c'est long. C'est réellement essoufflant et fort.

    Lorsque la scène se termine enfin, j'ai senti, tout comme Asa, le sentiment tu travail accompli, de fierté.Et ça c'est fou. Je m'étais totalement identifié à ce type qui ne sait pas comment faire et qui va tenter d'aider à la mise à bas, que j'étais fier moi-même, comme si c'était moi qui l'avais fait.

    C'est vraiment un film qui un bel impact sur son spectateur... parce qu'il prend le temps, qu'il sait comment faire pour justement utiliser le temps imparti pour en faire quelque chose de puissant. Je pense à une scène où une jeune fille chante a cappella des chants kazakhes à s'en rompre la voix, pendant que la soeur fait des boules de je sais pas quoi à manger. C'est magnifique, on est immergé dans un monde.

    Et bordel, malgré la dureté de la vie, ça donne envie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    Globalement ennuyeux: pas ou peu d'intrigue. De longs moments de vide. Dommage.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2012
    Beau film qui peut faire office de document sur la vie que mènent les bergers dans les steppes du Kazakhstan. L'aspect contemplatif peut rebuter mais je trouve ça très beau, et plusieurs séquences sont fabriquées avec un brin d'humour.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    Ce film a demandé beaucoup d'efforts, beaucoup de sacrifices et ses prix sont amplement mérités. C'est un superbe document sur une forme d'existence que les français ne connaîtront jamais, raison de plus pour en être reconnaissant à ses auteurs. Par contre, je ne peux comprendre les intitulés des prix. Prix ''Un certain regard'' c'est parfait, mais les intitulés: prix du meilleur film, du meilleur réalisateur ne peuvent que semer la confusion car nous ne voyons pas de cinéma mais une utilisation de la caméra afin de nous faire partager le temps passé avec cette famille de nomades. C'est cette partie là qui est intéressante, l'histoire de Tulpan qu'on ne verra jamais n'a aucun intérêt ni les disputes jouées. Le troupeau de chèvres, la chamelle qui suit son petit dans le side car, l'accouchement bien sur et pourquoi pas les larmes de la jeune fille devant le départ de son oncle. Seules ces séquences ont de l'importance. Du coup, noter ce film devient mission impossible. Cinq étoiles pour son utilité, sa rareté et son honnêteté, 2 maximum pour la mise en scène car nous sommes sur un forum de cinéphiles et le cinéma doit passer largement avant le sujet.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2011
    Tiens et si on parlait de mon premier film Kazakh.
    Après son service militaire en Russie, Asa revient dans les steppes kazakhes sous la yourte familiale qu’il partage avec sa sœur son beau frère et ses jeunes neveux et nièces. L’élevage occupe le quotidien de la famille. Dans ces steppes quasi désertiques, les femmes à marier sont peu nombreuses. Pour Asa, la femme convoitée s’appelle Tulpan et habite à une heure de route (enfin non ! y’a pas de route) de sa yourte… leurs plus proches voisins… enfin presque… mais cette pimbèche ne veut pas de lui et de ses oreilles décollées.
    Pas de superflu et de chichi dans ce film rude au cœur de la poussière des steppes de l’Asie centrale. Encore un film tout en modestie nous poussant à la réflexion sur nos propres vies d’occidentaux gâtés et parfois insatisfaits. Patience et lenteur de la vie.
    La vie de ces nomades est reproduite avec une approche quasi docmentaire. Le réalisateur n’hésite pas à offrir de longs plans séquences sur le quotidien de ces éleveurs : la naissance de l’agneau en est un des plus beaux exemples. Comique, de nombreuses situations dont toutes celles mettant en scène le prétendant avec la famille de Tulpan sont craquantes et bourrées d’humour, voire d’autodérision.
    Teinté aussi de nostalgie, on perçoit la difficulté de rester nomade aujourd’hui. Fonder une famille, vivre de son exploitation devient difficile dans un environnement tendant à se dépeupler au profit des villes… plutôt des bidonvilles… La ville fait rêver Asa et son ami ; mais ils savent tellement que le bonheur est plutôt dans la steppe que dans ces villes impersonnelles. C’est la morale finale du film.
    J’ai aussi adoré les chants Kazakhs jalonnant tout le film… Dans la même veine et à voir impérativement la perle mongole « Le chien jaune de Mongolie »… La référence selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2009
    Plus d'1h30 de vrai dépaysement, transportés que nous sommes dans la steppe aride du Kazakhstan balayée par les vents, là où vivent ces nomades éleveurs de moutons, au milieu de nulle part, dans une nature hostile...
    Asa, de retour du service militaire, tout plein encore d'images de poulpes et autres "monstres" marins, rêve d'une vie simple : une famille, une yourte, un élevage ; mais les filles à marier sont rares dans ce coin désertique, et la jolie Tulpan, qui se dérobe aux regards et alimente tous les fantasmes, n'a pas aimé les oreilles décollées de ce prétendant.
    Des images saisissantes de cette vie dans la steppe, où Asa partage le quotidien rude et tendre à la fois, de sa soeur et de sa famille, rythmé par les brebis, véritable trésor lorsqu'elles mettent bas...Beaucoup d'émotion pour ce jeune homme sensible, qui, pour la 1ère fois aide à donner la vie, et dont les espérances déçues nous touchent infiniment...
    Un film beau et authentique, qui va à l'essentiel, nous rappelant que la vraie vie est parfois ailleurs...
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Il y a un peu de Kusturica chez le réalisateur de "Tulpan", et pas simplement parce que "la vie est un miracle" dans ces steppes brûlées du Kazakhstan. Non plutôt car celui-ci utilise les animaux à part entière et car il parvient à instaurer des situations improbables et cocasses (le vétérinaire entre autre). Un beau film, dépaysant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2009
    Le film comporte quelques longueurs, mais fait vivre sous nos yeux ces hommes remarquables mais trop souvent oubliés de leurs contemporains. Un vrai hymne à la vie nomade.
    benoitmarly
    benoitmarly

    1 abonné 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2009
    Un film exotique, filmé par le Kusturica kassakh, mais sans l'humour et les délires du réalisateur serbe. Allez plutôt revoir Chat noir, chat blanc.
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2009
    Chiant et long comme le vent des steppes kazakh...Ce film n'est pas une comedie , plutot un melange entre un film et un reportage mais sans le divertissement d'un film et la connaissance d'un documentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2009
    Un excellent film avec des images magnifiques. On découvre toute une culture (kazakh). Par contre le film a été classé en comédie mais même si il n'est pas triste il n'est pas non plus particulièrement comique.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2009
    Voulez vous être mongols? Ne répondez pas tous à la fois! Pourquoi regardez vous par terre? Pourtant, vous avez adoré les films venus de Mongolie; vous avez pleuré avec le petit chameau; vous êtes sortis du cinéma avec gratitude, une sensation d'harmonie, de gentillesse, de beauté qui vous faisait du bien quelque part. Bref, si vous avez aimé le petit chameau, vous allez aimer Tulpan, qui n'est pas du tout mongol, mais.... kazakh. Mais ce sont les mêmes steppes grises de sécheresse à l'infini, les mêmes chameaux placides (sauf parait-il, quand on leur prend leur petit, les mères deviennent... de sacrées chamelles), les mêmes yourtes, les mêmes visages asiates, les même marmots à l'irresitible petite bouille ronde. A vrai dire, il n'y a pas vraiment de scénario. L'histoire d'Asa, ce brave garçon qui après son service militaire dans la marine revient dans sa province, où il n'y a pas une seule fille à épouser, à part la belle Tulpan qui le rabroue parce qu'il a de grandes oreilles, ce qui va le contraindre à rester l'employé de son beau frère, éleveur de mouton, c'est surtout un pretexte trouvé par Sergey Dvortsevoy pour nous montrer son pays. C'est la vie de tous les jours, la petit fille qui chante tout le temps ce qui agace son père, le marmot qui d'un baton se fait un cheval sur lequel il galoppe indéfiniment, les brebis qui sont malades, les agbeaux mort-nés. Bizarrement, chez ces animaux rustiques, les femelles semblent avoir du mal à mettre bas toutes seules: elles se couchent, gémissent, et on est tout émus de cet accouchement difficile, mais, oui, le petit sera vivant. C'est rien -et c'est beaucoup
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 juillet 2009
    Comédie? Plutôt un reportage pour la chaine Voyages ou un documentaire du style "Rendez-vous en terre inconnue" dont le protagoniste principal s'avèrera être un marin qui désire quitter l'océan pour s'installer dans une yourte au fin fond du kazakhstan, dans une steppe aride, balayée par les tornades, sans eau, presque sans réel patûrage pour le bétail. A priori, toute personne sensée désirerait fuir ces conditions de vie (et pourtant, le choix final du héros est logique et nous soulage!).... Parabole donc entre tradition et modernité même si la modernité n'est ici que suggérée : par Tulpan, la seule femme disponible pour le mariage partie faire des études, soutenue en cela par sa mère et par le conducteur du tracteur, décoré d'images pornographiques, qui rêve d'aller s'installer en ville. Rythme très lent, assez semblable au rythme de vie des bêtes. Les animaux sont de vrais "acteurs" de ce film, avec 2 scènes choc : le décès d'un agneau et la naissance d'un autre. Des moments pleins d'émotion avec les enfants : le plus petit qui court partout avec un baton de bois en guise de cheval, la mère qui lui chante une berceuse le soir, l'autre garçon qui écoute les nouvelles avec l'unique radio antique pour les raconter à son père le soir .... D'autres plus difficiles à supporter : la jeune fille qui chante avec une voix de crécelle qui nous casse les oreilles ..... même si c'est fait exprès! A voir si vous envisagez un trek dans les steppes!
    lugini
    lugini

    16 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Je ne me lasse pas de voir tout type de films étrangers et celui-ci confirme cette attirance car en plus de la connaissance (enfin une approche du pays et de la langue), on y apprend les coutumes. Ce film est un vrai régal, malgré l'austérité du pays, on est face à ces êtres plein d'humanité et qui se contentent de peu. j'ai beaucoup aimé ce petit garçon qui trouve son bonheur en chevauchant un bâton et qui joue pendant des heures sans se lasser (il n'a pas besoin de console video ou de télé!!!juste d'un environnement familial présent).
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