Avis : Moon - Page 10

Pour son premier long-métrage, le fils de David Bowie a décidé de nous emmener sur la lune. Pour des raisons obscures, "Moon" n'est pas sorti dans les salles de cinéma françaises. C'est dommage car le film se situe pourtant au-dessus d'un certain nombre d'abominations filmiques qui sortent tout au long de l'année... Mais revenons au film en lui-même : pour un premier essai, il est clair que c'est réussi. L'atmosphère générale, oscillant entre celle de "2001 : A Space Odissey" et celle d'un thriller plus conventionnel, donne une ambiguïté bienvenue à l'histoire. Histoire qui, en plus d'être assez originale, nous dispense de certains clichés (atroces) que l'on rencontre habituellement dans ce type de production et nous propose une réflexion générale sur la condition humaine et sur la place de l'éthique dans la science. Si l'ensemble manque parfois de rythme et se révèle au final un peu long, jamais pour autant on ne décroche de "Moon". Intéressant.

Duncan Jones sera t'il au cinéma ce que son illustre paternel fut à la musique ? En tout cas, le démarrage est réussi puisque Moon est tout simplement superbe de bout en bout. Un chef d'oeuvre de la science-fiction, riche, énigmatique, intriguant, intelligent, déroutant, stressant, oppressant, bercé par une bande son encore une fois géniale de Clint Mansell, sublimé par des effets spéciaux cheaps volontairement vintage pour masquer le petit budget, porté par un Sam Rockwell magistral. Il n'a pas fallut longtemps à Duncan Jones pour pondre, sans le budget d'Avatar, un film qui je l'espère, marquera tous les amoureux de science-fiction réfléchie. J'ai été bluffé, saisit et entraîné dans ce huit-clos lunaire. 5 étoiles haut la main.

Vive le retour de la science fiction de série B ! La vraie science fiction et non la vague écœurante d'heroic-fantasy matinée de magie qui nous submerge depuis 10 ans. Peu de prétention dans ce film mais de l'efficacité basé sur un scénario huilé, cohérent et abouti avec quelques considérations philosphico-spirituelles sur la nature de l'âme.

Un petit bijou servi par la formidable performance de Sam Rockwell qui tiens le film à bout de bras. Esthétiquement irréprochable, une histoire étonnante qui devient de plus en plus hallucinante sans jamais tomber dans le plagiat (2001: L'odyssée de l'espace, À l'aube du 6ème jour...) avec cette histoire d'astronaute "victime" de clonage pour une raison bien précise. P'tit clin d'oeil au mélodie de Clint Mansell très émouvante. Je pourrais vous dire à voir absolument en salle, mais le film a été boycotter par les diffuseurs francais pour la simple raison qu'il ne pourrait pas avoir de succès (c'est vrai qu'il y a pas de monstres dedans Breuuh!! lol) Non franchement... MOON ...c'est mon coup d'coeur!"

Presque unique avec une BO très prenante. Injustement passé inaperçu ! Après hésitations, j'ai trouvé la "clé" de l'intrigue qui rend le scénario simple. Mais la mise en scène et l'interprétation de S.Rockwell font que ce film se distingue et nous embarque dans une expérience passionnante.
Absorbant.

Bien que disposant d'un sujet minimaliste, Duncan Jones gère très bien son premier film. En prenant le meilleur de 2001 et Solaris, il parvient toutefois à créer un film disposant de son propre univers. Cet exploit est aussi dû en partie à l'excellente prestation de Sam Rockwell et la magnifique partition de Clint Mansell. Un réalisateur à suivre

Le plus incroyable dans ce film, ce n'est pas son scénario qui est admirablement tourné, mais c'est qu'aucun distributeur français n'ait eu les c... de le sortir sur nos écrans. "Moon" est pourtant - dans un style un peu froid je le reconnais - un des meilleurs film de SF que j'ai vu. Pas forcément besoin de grands effets pour faire un grand film de SF, du moment qu'on a un scénario en béton, un très bon acteur et une réalisation simple mais qui s'adapte parfaitement à son sujet : la solitude d'un homme cloitré dans une station sur la Lune. J'ai trouvé ce film vraiment fort dans son propos sur la situation de cet homme qui ne maitrise rien de sa situation et qui n'en a finalement même pas connaissance. Si on ajoute à cela la subtile mais entêtante BO de Clint Mansell, c'est une raison de plus de souligner le brio de ce petit bijou de SF.

L'idée de base est intéressante avec un mélange de 2001 Odyssée de l'espace, de The Island et de Bienvenue à Gattaca, mais le scénario est bien trop mince pour en faire un film. On trouve quelques scènes intrigantes et des moments savoureux : cela est tout de même trop léger, sans compter le manque flagrant de budget qui plombe sérieusement cette production.

Si le scénario sort de l'ordinaire et ménage des surprises jusqu'au bout, il est dommage que la réalité scientifique soit un tant soit peu écornée. Et sur une propriété physique que chacun connaît : sans air, point de son. Comme il n'y a pas d'air sur la Lune, on se demande pourquoi des bruitages de pneus viennent polluer la bande-son. Est-ce inconcevable pour les réalisateurs de filmer dans le silence ? Leur manque t-il quelque chose ? De quoi diable ont-ils peur ? Car on ne veut pas s'imaginer qu'ils ne savent pas que dans l'espace, une bombe atomique s'épanouirait sans aucun bruit. Le silence est grandiose parfois. Pour le reste, c'est un excellent thriller cosmique, bien photographié, aux trucages réussis, aux acteurs, au vrai à l'acteur efficace. On remarquera la musique de Clint Mansell ; rien qu'avec ça on n'aura pas perdu son temps.

Petite production de SF, "Moon" dispose néanmoins d'acteurs de qualité (Sam Rockwell y est excellent), d'un environnement lunaire tout à fait crédible et d'une atmosphère captivante, grâce à la réalisation Duncan Jones et la BO de Clint Mansell. Quant au scénario, s'il présente de bonnes idées parfois proche de "2001" ou "Blade Runner", il contient également quelques passages maladroits. On aurait d'ailleurs préféré que le film s'attarde un peu plus sur des thèmes de fond (paranoïa, mémoire, isolement, etc.), quitte à être plus lent. Au final, "Moon" constitue une agréable surprise, surtout les amateurs de SF.

Moon fait partie de ces films qui ne sont jamais sortis en salle en France, pour des raisons qui semblent inexplicables tant leur qualité est supérieure à la production moyenne.

Le réalisateur, Duncan Jones, a tout d'un grand, et on peut parier qu'on oubliera vite qu'il est le fils de David Bowie.

Moon n'est pas un film de SF de plus. Il instaure dans sa première partie une ambiance qui lui est propre, sorte de Solaris avec du rythme, si vous pouvez imaginer. On est absolument captivé par la vie du personnage principal, finissant dans la plus grande solitude un contrat de 3 ans dans une mine d'hélium 3 située sur la lune. Les images sont belles, poétiques et précises.
Le robot Gerty qui l'accompagne au quotidien, bien que ne s'exprimant que par smileys (et aussi par la voix de Kevin Spacey) acquière un personnalité attachante et inquiétante à la fois.

Après une première demi-heure parfaite, un twist brutal amène le film à une sorte de climax qui est franchement vertigineux et qu'on ne peut pas dévoiler sans gâcher le plaisir du spectateur. A partir de ce point, je trouve que le film faiblit assez nettement, n'exploitant qu'imparfaitement un scénario fascinant : une vraie réflexion philosophique le rendrait exaltant, il préfère exploiter une trame suspense qui ne m'a pas réellement convaincu.

A voir dans tous les cas pour un trip lunaire hors du commun, pour la performance exceptionnelle de l'unique acteur (Sam Rockwell), et pour la musique de Clint Mansell, parfaitement adaptée aux images. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Injustement exclu des salles de ciné, Moon est une vraie trouvaille ressuscitant la véritable S.F. aux apartés philosophiques pour ne pas dire métaphysiques. Le fils de David Bowie réussit parfaitement son coup en faisant preuve d'une véritable maitrise technique et d'un vrai goût pour la S.F. assumant pleinement son postulat sans tomber dans l'autisme propre à l'indépendant. Le film repose sur 1 acteur et est la preuve du talent de Sam Rockwell absolument énorme dans ce rôle à part. Enfin, les distributeurs feraient bien de regarder leurs films peut être que les films de qualité ne finirait pas en dvd tandis que d'immondes productions sortent chaque semaine.

Pas grand chose à dire si ce n'est que le film ne fait quasiment aucune erreur. Les spectateurs qui s'ennuient devant ce film me surprennent, car Moon est passionnant en plus d'avoir une durée vraiment courte pour un film de SF. Tout en s'inspirant des codes de la science-fiction comme 2001 ou Blade Runner, Duncan Jones les adapte à sa sauce et ne tombe pas dans les travers habituels qui auraient pu gâcher le film, et rien que ça suffit à montrer le discernement du réalisateur. L'ordinateur Grety est vraiment un personnage surprenant et bien loin du HAL de 2001, bien que pourtant si similaire dans sa forme. Au même titre que HAL, Grety s'avère très attachant et, à l'instar du clone, est humanisé à l'extrême pour nous attendrir, mais contrairement à lui il va tout faire pour aider son passager. La voix douce et inégalable de Kevin Spacey s'allie avec les petits smileys de Grety pour former un personnage parfois émouvant (le smiley qui pleure m'a fait de l'effet, c'est pourtant con !). Sam Rockwell est également parfait pour ce rôle, pratiquement le seul du film d'ailleurs. Autre lieu commun de la SF cosmique que le film évite : la folie / les hallucinations / le rêve. Moon ne tombe pas dans ces clichés scénaristiques et Duncan Jones croit en son scénario jusqu'au bout sans poser le moindre doute dans l'esprit du spectateur (à part chez les gens qui aiment pousser la réflexion trop loin). Moon est un beau huis clos, parfois contemplatif et servi par une brillante BO de Clint Mansell, avec un scénario original et bien traité jusqu'au bout, réservant un paquet de surprises. A voir et sûrement à revoir.

Petit film de SF référentiel, dans la lignée de « Silent running » ou de « Solaris », avec un zest de « Blade runner ». Le scénario aborde tout de même quelques thèmes contemporains, les corporations et l’exploitation de l’homme par l’homme entre autres, et dispense quelques créations originales, l’ordinateur de bord notamment, sorte de double inversé du Hal de « 2001 », bienveillant là où celui de Kubrick était maléfique. Au final un film pas grandiose ni très profond, mais pas désagréable.

Moon est un très bon film de science-fiction.
L'intrigue est extrêmement riche et originale. On est tenu en haleine par la qualité des rebondissements et le film nous offre (comme beaucoup d'oeuvre de SF) son lot de questionnements philosophique.
Le film est remarquablement porté par Sam Rockwell incarnant ici un double personnage. Quasiment tout seul à l'écran (à part deux-trois autres personnages apparaissant furtivement, il est le seul véritable personnage), l'acteur montre l'étendue de son talent. La qualité des décors lunaires et d'intérieur de stations spatiales sont irréprochables.
A noter également une excellente bande-originale de Clint Mansell.
Je recommande ; ce fut une très bonne surprise.