Superbe ! On sent bien la différence avec la révolution de Cuba. L'euphorie laisse place à la tragédie d'une opération mal préparée et mal soutenue. Le destin brisé d'un homme et d'une idéologie à qui le temps donnera finalement raison !
Très decevant de la part de Sodenbergh. Où est passé le grand metteur en scène? Il est vrai qu'on retrouve un peu de sa patte dans ce film qui est, certes, meilleur que le premier, mais tout aussi ennuyeux. Les plans, même caméra à l'épaule, sont trop construits, trop travaillés, pas assez dans l'action. Même Benicio del Toro ne mérite pas son prix d'interpretation à Cannes. Le film nous laisse sur notre fin malgrè le bel effort d'éviter les clichés hollywoodiens, nottement grâce aux dialogues en espagnol. Vraiment déçu.
Tout comme le premier volet, le personnage du Che (Benicio del Toro est décidément celui qui pouvait le mieux l’incarner !) est montré ici dans toute son humanité, n’apparaissant pas comme un surhomme, juste comme un type charismatique avec ses convictions et son désir irrépressible de changer le monde. Cela peut parfois paraître un peu long et manquer de rythme, mais Soderbergh semble avoir choisi ce mode pseudo-documentaire dans le but de démystifier l’icône historique. Che n’a donc rien du héros romantique et charmeur, d’ailleurs sa vie intime semble définitivement reléguée au dernier plan ici, et l’on suppose que, celui-ci étant montré en proie à des crises d’asthme récurrenteq, la révolution en Bolivie a peut-être échoué à cause de l’absence de ventoline… Dit comme ça, ça peut casser l’ambiance, mais le film se laisse voir sans problème si l’on exige pas des scènes d’action toutes les deux minutes. En somme, un hommage honnête et respectueux à une figure révolutionnaire du XXème siècle.
Une 2ème partie médiocre dans la lignée de la première. D'un ennui mortel. Encore une fois les aspects sombres du personnage sont bien éludés par le récit. Dommage pour un réalisateur comme Soderbergh, le vrai film sur le Che reste à faire. 1 étoile tout de même pour le jeu de Benicio Del Toro.
Après la déception de la 1ere partie, je voulais espérer un 2ème volet plus palpitant. Las, une nouvelle promenade en forêt pour "racoler" des guerilleros boliviens qui considéraient le Che comme un étranger. Quelques contacts avec l'armée quand même, des trahisons de la part des paysans voire de certains de ses compagnons. Un homme asthmatique fumeur invétéré.Enfin la délivrance pour tout le monde : l'armée colombienne qui le retrouve et le fait fusiller. Une représentation du Che bien terne. On en a fait une légende, c'est un révolutionnaire raté que le film nous représente. Quitter sa famille, ses cinq enfants (quand a-t-il eu le temps de les faire ??) pour en arriver là, quelle vie gachée! (Le dictateur Castro a du s'en frotter les mains il ne risquait plus de lui faire de l'ombre). Les 2* pour l'acteur.
Cette 2e partie n'est pas forcément moins bonne que la 1ere, mais elle est peut être un peu moins marquante. On suit cette fois ci le Che en Bolivie, qui tente de former une armée afin de réitérer l'exploit accompli à Cuba, dans le but de libérer ensuite toute l'Amérique latine. Le Che se cache dans les forêts boliviennes. L'étau se resserre autour de lui. Peu le suivront dans sa révolution, et il trouvera la mort après avoir été capturé. Là encore, tout est bien retranscrit : on ressent le désespoir du Che, qui est impuissant sans le soutien du peuple. On frissonne pour lui lors de la bataille finale dans la forêt. La mise en scène et la réalisation sont bonnes. Le film est parfois lent, mais sans lourdeur.
Un homme simple avec un cœur énorme : Che Guevara. Le combat de l’amour de la justice une nouvelle fois menée par un Benicio Del Toro impeccable, saisissant de vérité. Mais le film conserve le principal défaut de son aîné : ses longueurs. Il y en a de trop , c’est certain ; on s’ennuie de nouveau quelques fois alors que cela n’était pas nécessaire. On peut aussi reprocher à Guérilla de ne pas suivre un fil rouge bien précis , ce qui le rend un peu dur à comprendre par moment. Un mauvais film me direz vous ? Eh bien au final, pas du tout. On lui pardonne très facilement ses défauts quand on assiste au final, grandiose. Entre la discussion du garde et de Che et la dernière cigarette fumé par celui-ci , l’exécution de Ernesto est vraiment très bien rendu. C’est un film très documenté sur la vie d’un symbole et , malgré les longueurs, on as envie de s’attarder sur l’histoire, passionnante et sur les paysages, tous magnifiques. Après un premier opus plus sur l’avènement du révolutionnaire, on assiste à la chute d’un grand homme, qui n’hésitera pas à se battre jusqu’au dernier instant pour ses convictions. Cette fois ci on rend Che Guevara comme ce qui l’était : un héros. Tout aussi puissant que son prédécesseur, Guérilla nous tient en suspens jusqu’à sa superbe conclusion, même si ses longueurs agacent souvent. Malgré tout un film très réaliste et très beau sur le grand homme.
Eh bien non, malheureusement la 2ème partie est loin d'être aussi satisfaisante que la 1ère... C'est à se demander si c'est le même réalisateur, et à l'origine un même film de 4h ! Contrairement à la 1ère partie réellement passionnante, on n'est jamais subjugué pendant cette deuxième partie. Il faut un long moment pour réaliser que non, on ne reparlera quasiment pas de Cuba, qu'on est passé complètement à autre chose. Et quand on essaie de se plonger dans la tentative de révolution en Bolivie, on n'est pas pris dans l'intrigue. Un peu à l'image de cette tentative, le film ne décolle jamais vraiment et ne réussit pas. Il y a quand même un point original avec la mort du Che, mis en scène de façon originale à travers les yeux du personnage même, et non un regard extérieur comme c'est le cas dans la plupart des films. Bref, c'est une grosse déception après l'espoir suscité par la 1ère partie. Dommage !
La première partie m'avait envoutée et appris beaucoup de choses.. Cette seconde partie est fascinante, mais assez obscure même si la fin révèle certiane choses que j'ignorai. Au travers de l'écran, toutes les émotions passent et on ressent la chaleur, les difficultés du terrain, la peur, et même le mal de l'altitude arrivé dans les villages de bolivie.
Deuxième partie plus complexe où l'on voit le personnage rattrapé par l'ampleur de ce qu'il a crée. Partie didactique et chronologique où l'on s'intéresse moins au personnage qu'à ce qu'il a essayé de mettre en place. La mise en scène rend bien compte de l'athmosphère pesante, lourde. Un personnage mythique, charismatique et fort auquel ce film rend un hommage simple et beau, ce qui peut en dérouter certains...
Cette deuxième partie est moins réussie, à mon sens. Cependant, le Che est décrit avec une sensibilité incroyable et une objectivité bien surprenante ! Il n'y a plus besoin d'autres films pour se faire un avis sur l'un des personnages les plus importants du 20ème siècle !
Soderbergh nous a déja un peu moins ennuyé avec la deuxième partie. Je mets 2 étoiles uniquement pour la préstation de Benicio Del Toro et la mise en scène. Mais Soderbergh s'est encore amusé à nous mettre des petits soldats en train de fumer du tabac et de faire cache-cache avec l'armée bolivienne dans la jungle.
Quelques longueurs compensées par la très grande performance de Benicio Del Toro. Même si l'on peux souligner la rigueur du scénario et une direction d'acteur impecable, la réalisation laisse à désirer. Certaines scènes laisse à penser à un amateurisme non stylistique et un travail en post-production bâclé. Si vous n'avez pas l'oreil fine, vous n'aurez certainement pas été choqué par les différences de timbre entre les voix d'un plan à l'autre témoignant d'une prise de son à la perche monstrueuse. Accepeter ces soucis techniques surtout dérangeant vue le réalisateur, il reste un film très regardable et instructif.