Déjà pas emballé par la 1ére partie, j'ai pris mon courage à deux mains pour affronter la deuxiéme partie!!!! Je me suis retrouvé devant un film encore plus long, bavard et ennuyeux que le 1er!!! C'est sûr que pour bien comprendre le mot "guerilla", passer deux heures devant une vingtaine d'hommes dans la forêt, y'a pas mieux!!! Bref, le seul point que je retiendrai est la prestation de Del Toro et ensuite..... rien d'autre que l'ennui que ce film a suscité!!!
Une suite à la hauteur du premier malgré un début assez lent et quelques longueurs dans le milieu. Benicio Del Toro campe avec justesse le Che suivi avec détachement par la caméra de Soderbergh qui semble plus s’intéresser au combat de l’homme et à ses difficultés plus qu’à l’homme lui-même. Ce détachement nous empêche toute identification au personnage à l’exception de la caméra subjective lors de sa mort qui nous laisse indifférent (même le cheval tué par le Che nous révolte plus que la mort du révolutionnaire). C’est d’ailleurs ce détachement qui rend le film unique en son genre malgré un déroutement certain du public.
Seconde et dernière partie de la biopic sur Ernesto Guevara, "Guerilla" est dans la même lignée que le premier opus. Mon avis est donc le même que pour le premier. J'ai trouvé ça très long, voir même interminable. Mise à part la dernière demi heure qui est pas trop mal. Le résultat m'a néanmoins pas convaincu, dommage, je suis passé à côté de quelque chose peut être. Mais ce portrait sur Che Guevara de 4h m'a plus ennuyé qu'autre chose, je suis pas arriver à rentrer dedans, à m'intérésser à ce personnage, à son vécu . La seul bonne chose dans ce film, c'est l'interprétation du che par Benicio Del Toro, c'est LA raison qui fait que le film vaut le coup d'oeil. Sinon pour le reste, j'ai pas accroché. 1 étoile donc pour Benicio.
Si vous avez aimé la première partie, vous supporterai bien une seconde. Le rythme est aussi absent que dans le premier volet, je ne me permettrai pas de discuter de l’intérêt historique de ce film, mais de mon point de vue strictement cinématographique, on n’est pas loin d’un célèbre légume.
Dans la lignée de la première partie quoique plus intense et plus profond. Intéressant, le film rejoint presque le mythe du révolutionnaire même si trop de choses sont passés sous silence. La mise en scène est moyenne comme l'interprétation. Un film qui ne m'a pas marqué plus que ça.
Je n'ai pas aimé la première partie. J'ai fait un effort pour voir la seconde, que j'ai trouvé bien pire que la première. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce film est nul. Il doit même être bien puisque tant de personnes en disent du bien. Mais moi je n'ai pas accroché, je me suis carrément ennuyé. La réalisation de Steven Soderbergh est longue et molle. Dans la première partie j'ai remis la faute sur l'aspect politique de l'histoire, mais dans la seconde partie sa ne peut pas être le cas, puisque il n'y en a presque pas. C'est donc mou, sans action pas de rhytme, même pendant les scènes de combats. Je ne trouve pas Benicio Del Toro si bon que ça... Bref, le genre de film dont je me serait bien passé... 3/10
Suite et fin de l'aventure dans ce magnifique deuxième volet consacré au che. Comparable sur le plan esthétique , il s'avère plus prenant que le premier volet. Malheureusement , il ne s'épargne pas quelques longues palabres parfaitement inutiles et caricaturales . Il est honteux , je dis bien honteux que del toro ne soit pas nomminé aux oscars . C'est absolument révoltant.
Une révolution réussie, une autre non. Cuba, si ; Bolivia, no. On est passé du Hasta la victoria de L'argentin au Hasta la muerte de Guerilla, et forcément, la tonalité de la deuxième partie du diptyque de Soderbergh en est bouleversée. Le mieux, sans doute, aurait été de voir les deux segments dans la continuité car Che : Guerilla, austère et anti-spectaculaire au possible, semble comme l'ombre du premier film. Figure de plus en plus christique au fil des minutes, Guevara semble ne plus rien contrôler et s'ennuyer, comme le spectateur, perdu dans la jungle d'un pays étranger. Del Toro, énorme de bout en bout, permet toutefois au film de ne pas sombrer et de lui garder un semblant d'intérêt. En réalisant une oeuvre d'un seul tenant, de 3 heures, Soderbergh aurait sans doute gagné son pari impossible, celui de dresser un portrait convaincant et passionnant du Che. Dommage.
4 heures (les deux films) d'un ennui mortel ; parfois, je ne comprends pas les cinéastes qui ne font des films que pour leur pomme, sans penser aux spectateurs avides de connaissances. 4 heures sur le Che sans rien apprendre sur lui. A fuir.
Un bel hommage à la figure mythique de Che Guevara, dont les idéaux de lutte contre toutes les injustices sont un vrai repère dans ce monde de plus en plus libéral et individualiste qu'on nous impose. Ce film retranscrit assez fidèlement la difficulté d'imposer la révolution en Bolivie, la rébellion ayant été mal préparée et ses acteurs trahis et abandonnés très rapidement par les Boliviens eux-mêmes et Cuba, et on a là les images qui manquent à la lecture de son journal. Le film montre également le charisme du Che sur sa troupe et sa mort, à la fois pathétique et héroïque, qui a concrétisé sa légende. Del Toro mérite un Oscar pour son interprétation. Dans sa réalisation, il est cependant dommage que le rythme soit trop lent et souvent ennuyeux, on ne montre là qu'un aperçu de la vie quotidienne des guerilleros, mais le but recherché est semble-t-il de faire ressortir l'icône sans véritable recul ni analyse.
Des fois, je ne comprends vraiment pas les critiques et je me dis que c'est peut-être moi qui ne suis pas normal. Steven Soderbergh nous livre une réalisation honnête de l'histoire du plus célèbre des guérilleros en essayant d'être le plus proche possible de sa vie même si quelques éléments sont manquant ou "aménagés" pour le grand écran. Cependant, dans ce deuxième opus, la guérilla et le quotidien de ses résistants sont excellemment mis en œuvre. Certains affirmeront que le rythme est lent, mou... mais il traduit parfaitement le quotidien du Che : il ne se passait pas grand chose dans ces forêts et autres endroits reculés hormis un ou deux affrontements de temps à autre avec des troupes soldats. Soderbergh a fait très fort avec ce film et remonte considérablement dans mon estime. Benicio Del Toro est comme à son habitude détonnant dans ce rôle qui lui colle littéralement à la peau. Un très bon film à voir d'une seule traite : le couper en deux est un affront total à la réalisation de Soderbergh.
Certains se sont ennuyés devant cette deuxième partie. Moins de grandes scènes de fusillades, moins de battage politique, un film volontairement lent pour montrer que Che Guevara était totalement dévoué à sa cause, sans véritable rêve de gloire, juste un rêve d'un monde meilleur, et prêt à attendre le temps qu'il faudrait pour y parvenir. Cette deuxième partie donne encore plus de force à l'aspect humain, à la psychologie d'un homme qui ne cesse de surprendre par sa détermination, toujours incarné par un Benicio del Toro vraiment impressionnant. Alors oui, le film est lent, mais pas long, il se passe dans sa majeure partie dans la jungle, et c'est ce qui m'a plu, cette volonté de montrer la patience d'un homme, sans chercher à l'héroiser, à l'idéaliser plus qu'il ne l'est déjà, juste l'humaniser. Et pour moi, toute la réussite du film réside dans cette capacité à redonner au Che son statut d'être humain, un humain exceptionnel certes, mais humain quand même.