Ce film est un peu un ovni. On passe de scènes déjantées à des scènes un peu plus poussives. Quoi qu'il arrive, on se laisse porter jusqu'au bout du film. La photographie est particulièrement bien travaillée. Cela donne des images très belles. On se demande ce que Edouard Baer et Djamel font la. Leur prestation n'est vraiment pas terrible.
J'ai adoré ce conte dramatique et drôle en même temps. Mathieu Amalric y est sublime, Golshifteh Farahani illumine le filmde sa présence, elle est toujours aussi ravissante, les autres acteurs ne sont pas en reste non plus, surtout Edouard Baer en ange de la mort.
Il faut je pense se laisser porter par ce film pour pouvoir l'apprécier complètement, et moi il m'a emmené bien au-delà de ce que j’espérais en entrant dans la salle.
Film d'un esthétisme rare, ce film est une poésie animée chaque scène à son cachet. Une beauté visuel, il n'y qu'a regarder et ce laisser porter. Amalric est génial dans un rôle qui lui va si bien. A voir.
En fait de poulet aux prunes, Marjane satrapi a l'art de cuisiner le plat le plus banal possible, mais en le présentant de joli façon. Cependant, un steak-frites, même mis dans de jolis plats, sur une belle table et avec de très beaux couverts, ne restera jamais qu'un steak-frites...
Attention la bande annonce de ce film est une publicité mensongère .Car quelle déception par rapport à cette bande annonce très prometteuse où je m’attendais à voir un très bon film. Hélas c’est ennuyeux, cela part dans tous les sens, c'est décousu bref un ratage dans les grandes largeurs
J'ai rien compris. Je parais peut être beauf mais bon... J'avais adoré "persepolis" mais la, j'ai juste rien compris. Pas de suspense, pas d'émotions, impossible pour moi de m'immiscer dans ce délire.
Un film très touchant, très émouvant pour quiconque est un minimum sensible. Malgré des passages un peu longs, Marjanne Satrapi a su réaliser un chef-d’œuvre. Le film alterne les passages tristes aux passages humoristiques. Dans son ensemble, une belle réflexion sur la vie et sur l'amour.
en sortant de Poulet aux prunes, je me suis dit que sans doute, j'étais un garçon trop terre à terre, qui gardait en lui trop de résistances pour se laisser complétement guider vers un chemin peu balisé. Marjanne Sartrapi et Vincent Maronnaud, les deux réalisateurs du film, et qui avaient été extrêmement remarqué lors de leur premier long métrage, Persepolis, film d'animation adaptée d'une bande dessinnée de Marjanne Satrapi, avaient prévenu pendant le tournage de leur second film qu'ils préparaient "une oeuvre que les gens n'ont pas l'habitude de voir au cinéma".
Et effectivement, nul ne peut leur contester ce souci évident d'originalité et d'inventivité, plus dans la forme que dans le fond (l'histoire d'un violoniste iranien qui se remémore, avant de mourir, les moments clés de son existence). Le style est délibérement issu de l'animation, et même si le film est fait en prise de vue réelles, il ya plusieurs idées visuelles détonnantes et trés sytilisées, où le maitre mot est : imagination. Ici, les suicides sont forcément vus et revus dans la tête, de façon très surréaliste, ce qui nous vaut des scènes croquignolettes, un peu à la Amélie Poulain; et de même la mort peut également prendre la forme d'un ange des ténèbres à qui Edouard Baer prête toute son élégance désuette.
Bref, nous avons affaire à un patchwork cinématographique qui prend différentes formes : conte oriental poulet, séquences animées, mélo à la Bolywood. Et si certaines scènes sont vraiment magnifiques, notamment dans la dernière heure avec la trés belle Golshifteh Farahani (voir photo) en objet d'amour impossible, d'autres flirtent dangeureusement avec le ridicule (la satire de l'american way of life par exemple).
Car hélas, force est de constater que cette profusion visuelle et de genres différents apparaît parfois décousue, et manque parfois de fluidité qui va à l'encontre de l'objectif affiché. A force de surenchère, l'émotion a du mal à percer, et du coup toute cette indéniable beauté plastique a quelque chose d'un peu figé.
suite de ma chronique sur mon blog : http://www.baz-art.org/archives/2011/11/01/22499642.html
Appelant de ses voeux cette mort synonyme de délivrance, coeur et violon brisés, Nasser Ali survit au sinistre deuil de ses deux passions. L'amour et l'instrument de sa vie perdus, son existence est ainsi privée d'un battement de coeur et d'une respiration. De choix, il n'en a pas, il n'en a plus. Vivre sans l'une ou l'autre, peut-être aurait été possible. Amputé des deux, c'est la privation sans rémission de deux raisons de vivre. Conte magnifique, brillant et original, ce petit bijou de film, superbement mis en scène, nous rappelle que le souvenir d'un amour perdu suffit parfois à rompre le fil fragile qui nous lie à la vie. Et ça n'arrive pas qu'au cinéma…
Une très belle histoire, hélas desservie par des interprètes qui manquent de crédibilité, et des effets spéciaux médiocres qui empêchent de s'imprégner du film. Certains déguisements sont risibles, et je ne parle même pas des acteurs qui sont dedans (Jamel pour ne pas le citer, qui n'a aucune crédibilité). Et pourquoi diable avoir remplacé le Târ (sorte de luth du moyen orient) de l'histoire originale par un violon ? Pour faire plus occidental ? L'histoire perds du coup en cohérence géographique et historique. je vous conseille la BD, excellente, mais passez votre chemin sur ce film, qui n'appuie que trop le drame alors que l'histoire suffit à susciter les émotions. Une grande déception après Persepolis.
Très très déçue par ce film, J'avais pourtant aimé lire la BD, j'avais aimé Persépolis, j'adore Amalric mais là vraiment je me suis ennuyée tout du long, c'est lourd, sans charme, sans intérêt, une image toujours sombre et lugubre...seul petit moment de plaisir : les quelques minutes où le film devient film d'animation. Je pense que sur cette voie là, le film aurait été bien meilleur! Quel dommage...
Poulet aux prunes est un bon conte persan qui fonctionne seulement voilà un scénario qui est trop dans la facilité, trop dans la simplicité. On suit tant bien que mal l'histoire mais sans supsens ni rebondissements, ni autres choses. A noter la cigarette est plus présente que le violon. Mais malgré tout le film est poétique avec de belles images, décors, et de bons acteurs dont Jamel Debouzze, Mathieu Almaric... Un peu déçu mais un film réussi avec de l'émotion.