Avis : Dallas Buyers Club - Page 4

L'année 2014 commence trés bien pour le cinéma, Dallas Byers Club est pour l'instant le meilleur film que j'ai vu cette année. Le plus gros point positif reste sans surprise Matthew McConaughey et Jared Leto qui joue avec une perfection étonnante. Le scénario n'est pas pour autant mis de cotée, il est inventif et surtout trés intérréssant. Dallas Byers Club fait partie de ce genre de film trés difficile à produire (sujet grave) mais qui plus tard fait toujours le fierté des producteurs. Un chef d'oeuvres en devenir !!!

"Dallas Buyers Club" est un beau film et est sans doute déjà, l'un des meilleurs films de cette année 2014. Traitant d'un sujet dur, le film dénonce à la fois le système de santé américain et le manque de considération des patients séropositifs dans les années 1980, à travers les yeux d'un texan malade qui au premier abord est détestable, mais qui petit à petit va apporter depuis le Mexique des médicaments efficaces aux malades des Etats-Unis. Avec ce film Matthew McConaughey confirme qu'il est un immense acteur, et Jared Leto nous offre une des meilleures prestations de sa carrière. A la fois touchant et puissant, "Dallas Buyers Club" est donc un bon film, qui mérite ses éloges et qui marquera un tournant dans la carrière de ses deux acteurs principaux.

Oscars Buyers Club !
Féroce et drôle, porté par la composition monstre de Matthew McConaughey, Dallas Buyer's Club évite l'écueil du pathos pour livrer un film puissant à voir absolument.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

On embarque de suite sur la prestation spectaculaire de Matthew McConaughey, qui ne cesse de nous surprendre depuis "La défense de Lincoln" en 2010. Il interprète Ron Woodroof : un macho texan, homophobe, alcoolique et cocaïné. Il apprend avec consternation sa séropositivité. On va le découvrir amaigri, frêle et pitoyable.

Mais il est déterminé à combattre pour sa vie puis enfin pour celles des autres malades.
Pour mémoire 1986 est le début du virus et la plupart des malades étaient soit homosexuels soit toxicomanes, son attitude envers ses compagnons de misère change au fil du film et son jeu évolue avec finesse.
Jared Leto, plus discret ces dernières années, joue diablement bien un travesti plutôt sexy, Malgré leurs différences une amitié va naître. Un rôle magnifique et un jeu bouleversant.

Une entreprise de trafic de médicaments non approuvés par la FDA (service de santé américain), prend forme. Et même si l'initiative était vénale au départ, elle prend une dimension toute différente devant le lobbies des labos.
La démarche devient généreuse et on ressent compassion et compréhension pour les malades, surtout devant l'absence évidente de solution médicale. Jennifer Garner est très convaincante en docteur qui passe du côté des insoumis.

Un film bien réalisé et des acteurs époustouflants, Matthew McConaughey tient le film en vrai cowboy jusqu'au bout.

Très bon film, excellente réalisation et interprétation.
Histoire très dure, difficile.

Depuis quelques années les québécois ont pas mal renouvellé leur cinéma et c'est vraiment intéressant. Sauf que parmi cette nouvelle génération de cinéastes, Jean Marc Vallée est pas du tout celui qui a ma préférence. Je le trouve un peu "surcoté", ok le terme qui ne veut rien dire, mais je ne partage pas l'engoument en fait pour ce mec. Et c'est pas Dallas Buyers Club qui me fera dire la différence. C'est le genre de film où tout repose sur le scénario, mais vraiment tout. Y a rien en terme de mise en scène, y a rien en terme de cinéma je trouve. L'histoire de ce mec est incroyable, mais Jean-Marc Vallée n'en fait absolument rien. Ce film a tous les défauts du biopic, je le trouve vraiment poussiéreux déjà, c'est vraiment problématique pour un film sorti il y a peu... Et puis les acteurs sont pas mauvais mais ils font vraiment la performance biopicàoscar et ce film c'est vraiment un tout petit film.

Absolument somptueux, et je pèse mes mots. On passe du rire aux larmes.

Ce film est un chef d'oeuvre relevé par les sublimes interprétations de Mathew Mcconaughey et surtout d'un Jared Leto, méconnaissable ! Une histoire vraie racontée de main de maître par Jean-Marc Vallée qui met en exergue le poids des labos au début de la pandémie du VIH pour contrôler ce scandaleux "business". En route pour les oscars, sans aucun doute Matthew et Jared vont casser la barraque ...

Un faux Doc
Sensation du Palmarès des derniers Golden Globes, Dallas Buyers Club est riche en promesses avec un casting reconnu et un sujet très fort. Sans remettre en question le talent de ses acteurs brillants, ni même leur prestation dans ce film, les prix gagnés et promis semblent presque excessifs. Matthew McConaughey et Jared Leto sont très bons mais leurs rôles pas si bien exploités. Implantée dans un fait de société historiquement fort, cette histoire se devait pourtant d'être poignante. Centré sur l'aspect politique que soulève les activités du Dallas Buyers Club, le film est un peu pataud dans sa morale.
Le discours sans mesure appuie avec lourdeur sur une insanité évidente. On ne peut qu'être indigné par l'injustice qu'endure Ron Woodford et Rayon, figures des séropositifs. Le travaille scénaristique est vain dans le fond. Cela aurait donné un documentaire passionnant mais le mélange fiction / Histoire ne marche pas aussi bien que le récent "12 Years of Slave". La reconstitution sonne parfois faux. La faute à une mise en scène trop succincte et surtout ultra convenue.
En plein dans la forme du "Inspiré de faits réels", "Dallas Buyers Club" use et abuse des codes du genre. Trop nombreuses les ellipses grossières font décrocher du récit. Avec en apothéose, l'inévitable épilogue qui ne laisse plus aucune miette à la curiosité du spectateur. En dévoilant crûment les moindres détails des faits réels, ce système limite la relation du public avec l'histoire à la salle de cinéma. La mise en scène sans (assez de) prétention amplifie le texte qui se limite à ce qu'un documentaire aurait donné avec plus de pragmatisme.
Jean-Marc Vallée n'utilise pas assez le talent de ses acteurs, excepté la beauté de Jennifer Garner, les scènes ne posent pas l'émotion. Le scénario se devait de raconter l'aberration politique que fût les traitements médicaux du SIDA, mais c'est ici au détriment du sujet le plus important.
Matthew McConaughey propose un travaille intéressant sur l'évolution de son personnage. L'énumération des jours semblait au départ une bonne idée mettant en forme un parcours de survie. On voit bien l'accroissement des dégâts sur le corps et sur l'esprit. On sait très bien que Ron Woodford changera de discours au fur et à mesure de son combat, mais son interprète fait tout de même ça avec finesse. Pas autant de présence et de singularité que dans Mud ou la nouvelle série True Detective, mais très juste. Jared Leto et Jennifer Garner ont des rôles qui livrent plus de sensations. Mais toutes ces bonnes choses sont trop rares, trop courtes et pas suffisamment liées pour émouvoir à travers un drame marquant.
Film rationnellement militant mais qui passe à côté de la vision humaine du fléau. Le combat contre le SIDA passe au second plan. Le développement de la maladie sur le physique et le mental n'est pas assez exploité. Le texte politique est bien construit et nourrissant. Film intéressant mais pas aussi poignant qu'il pourrait être, compte tenu de son casting.

Toute seule dans la salle en ce jeudi après-midi ! Brrrrr ! est-ce un signe ?
Je ne reviendrai pas sur le sujet du film, je crois que tout le monde l'a bien en tête. Venons en donc directement à la critique :
. Points positifs : l'information sur ces "Clubs" de ventes de médicaments illégaux en alternative au traitement de l'AZT délivré par le corps médical. La rigidité du système américain. Le poids des laboratoires pharmaceutiques
. Points négatifs : Le côté mielleux bien américain de la narration (le vilain homophobe, drogué, alcoolique, arnaqueurs) qui devient le Sauveur ! Je pense que durant 2 heures, il aurait pu être possible d'approfondir plus le système américain de l'époque, le fonctionnement de la FDA, en savoir un peu plus sur ce docteur mexicain....
En résumé, le film m'a paru un peu long. Quant à la réalisation je dirais qu'elle est en rapport avec le budget du film et sa durée de tournage .......! Ma génération a eu Philadelphia, les Nuits Fauves, la génération d'aujourd'hui a Dallas Buyers Club, mais je doute que ce film reste autant dans les mémoires.

Un film qui marque. Avec des acteurs extraordinaires et une façon de filmer tres efficace, ce realisateur reussit parfaitement son but : nous emouvoir et nous toucher au coeur.
Tout est dosé et pensé , nous remémorant cette période si triste pour tous ceux qui étaient malade, le tout sans jamais tomber dans un pathos facile.
A voir et a revoir.... en route pour les oscars

Film coup de poing qui ne peut laisser indifférent tant les acteurs jouent magistralement en mettant en avant leur role et non leur jeu pourtant impeccable. Matthew Mc C. est transformé et d'une efficacité redoutable.
PLV : bien loin des idées préconçues, on sombre dans le réalisme

Dallas Buyers Club: L'histoire d'un héros pas si ordinaire

Dallas Buyers club est une immense claque émotionnelle. On passe par toutes les phases devant cette oeuvre, de rire aux larmes, de la révolte à la quiétude, de la joie à une grade tristesse. Tout simplement un grand film.
Cette histoire nous replace tout d'abord dans un contexte, un contexte que ceux qui n'ont pas vécues les années 1980 ne peuvent pas connaitre. Ils ne peuvent pas en appréhender toutes les aspérités, toutes les inconnues, ils ne peuvent pas tout percevoir, tout comprendre. En effet, à cette époque, le diagnostic du VIH menant au SIDA équivalait à une condamnation à mort. Ce n'est plus tout à fit le cas aujourd'hui. A l'époque, la mort était réellement imminente à l'annonce de ce diagnostic et ce film le retranscrit de manière remarquable.
C'est ainsi que le héros du film, stéréotype du Cow Boy idiot apprend qu'il est atteint du VIH. Maladie qui va le conduire à fréquenter et fraterniser avec des homosexuels qui sont très touchés par cette maladie. Ainsi, ce film montre une évolution de ce personnage de Matthew McConaughey, qui part de le plus profonde intolérance pour aboutir à la plus grande ouverture d'esprit et au vrai héroïsme. Cela bien aidé par le personnage de Jared Leto qui est le vrai soleil de ce film. Soleil qui brille mais soleil qui se couche également comme il se doit. Avec les allées et venues de ce soleil vient la mélancolie et le drame de cette histoire. Ainsi va la vie, cinq étoiles naturellement.

C'est un film très intéressant, surtout dans la narration. On part de l'homme, de ses faiblesses, de ses travers, dans son quotidien d'homme pauvre, aux ambitions qui se limitent à la survie de chaque nuit. C'est fait avec finesse, c'est tout en beauté, c'est l'inspiration du grand Sud américain, c'est subtil. Et puis il y a ce combat pour la survie, la sienne, et tout le business qui en découle, bien avant de devenir un militant engagé. C'est du très grand cinéma, c'est de très grands acteurs, physiquement et bien au-delà encore. Une oeuvre puissante mais surtout le portrait d'un homme, d'un acharnement et cette furieuse envie de casser la gueule à tous ceux qui te sucent le sang. C'est donc une oeuvre militante, malgré tout. Mais c'est surtout un magnifique film.

Ce film ne m'a rien inspiré du tout. Sans dire qu'il est mauvais, jamais je n'ai été pris par l'histoire et/ou les personnages. Les performances des acteurs sont bonnes mais je ne leur ai rien trouvé d'extraordinaire mis à part leur performance physique. Bref, il y a des films comme cela qui sont encensés par les critiques et qui ne vous font ni chaud ni froid. Dallas Buyers Club en est le parfait exemple pour moi.