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    Mes plus belles années
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mes plus belles années" et de son tournage !

    Années dorées

    Grand succès public en Israël, Nos plus belles années a remporté 4 Israeli Film Academy Awards (équivalent israélien des César) : Meilleur acteur (Michael Moshonov, Meilleur acteur dans un second rôle (Shmil Ben-Ari), Meilleurs costumes et Meilleure musique.

    Les ressources de Reshef

    Si Mes plus belles années est son premier long métrage, Reshef Levy n'est pas un inconnu en Israël. Né en 1972, il s'est déjà illustré dans de nombreux domaines : créateur de pièces de théâtre à succès (notamment un spectacle de stand up), scénariste, il a muliplié les apparitions télévisées en tant qu'humoriste, écrit et/ou réalisé plusieurs séries pour le petit écran (Case closed, Ha-borer).

    Esprit de famille

    Le réalisateur revient sur la genèse du projet : "Depuis plusieurs années, j'avais l'idée de ce film en moi. Enfant déjà, je regardais ma famille en me disant qu'un jour j'écrirais un livre sur elle. A l'époque, Israël n'avait qu'une seule chaîne de télévision ne diffusant des programmes que 4 à 5 heures par jour, et l'industrie cinématographique connaissait une crise sérieuse. Ecrire un livre a donc été ma première option. Je savais que mon premier film serait au sujet de ma famille, et de mon père, à la personnalité particulière, qui nous emmenait dans la rue pour collecter les crottes de pigeon pour ses cactus. Il était issu d'une famille pauvre, et croyait en une loyauté familiale absolue. C'était quelqu'un de très intelligent, assez excentrique parfois, mais qui m'a appris par-dessus tout à aimer les gens pour ce qu'ils sont. Je crois que c'est un sentiment présent dans le film."

    La fin de l'innocence

    Reshef Levy donne quelques précisions concernant le contexte, les années 80 : "En Israël, les années 80 ont marqué la fin de l'âge de l'Innocence. Israël se voyait alors d'une manière " naïve ". Encore sous l'influence de l'Holocauste, nous avions le sentiment d'être dans notre bon droit à tous les sujets. Personne ne remettait jamais en question les actions d'Israël pendant le conflit. Mais, en 1982, la situation a changé avec la guerre. Ce fut la première guerre que la télévision amena dans nos foyers, avec son lot quotidien de scènes difficiles. Israël s'est réveillé à ce moment là. Pour la première fois, nous n'avions plus le sentiment qu'une justice " absolue " était de notre côté, et avons réalisé que la route menant à la paix était longue et difficile. Peut-être même que ce voyage ne serait pas possible à achever durant cette génération."

    La bulle et la fenêtre

    Dans les années 80, le rôle joué par le petit et le grand écran est allé grandissaant : "D'un point de vue familial, nous vivions dans une "bulle", en province, à Kefar Sava, finalement très loin de la grande Tel Aviv. Tout au long de l'été, la télévision diffusait les mêmes programmes pour enfants, dont Lost islands [devenu le titre anglais du film], une série au sujet de cinq enfants bloqués sur une île où le temps semblait s'être arrêté. La ville dans laquelle j'habitais était peu fréquentée, un seul café et aucune discothèque. Mais un jour une boîte de nuit a ouvert, et la ville entière est devenue folle ! La seule source de divertissement local était le cinéma, une vraie fenêtre sur le monde. Le cinéma français emportait nos coeurs, le cinéma américain nous offrait de l'action et de "grands films" comme Le Parrain ou Conversation secrète. A la fin des années 80, la télévision s'est développée et de nombreuses chaînes sont apparues. La situation politique s'est effondrée." Ajoutons que la bande-son du film compte plusieurs groupes-phares des années 80 (Yazoo, Human League, Bonnie Tyler...)

    Au nom du père... et de la mère

    Le père et la mère d'Erez occupent une place essentielle dans le film. "(...) la figure que j'ai le plus aimé écrire est celle de la mère", confie Reshef Levy. "En préférant un de ses enfants, elle leur fait du tort alors qu'elle leur parle de loyauté. Néanmoins, j'ai de la sympathie pour elle, car je ne la crois pas fautive. On ne peut pas choisir qui on aime. Elle est victime d'émotions qui la submergent. Le personnage du père est inspiré de mon propre père, qui m'a toujours fait comprendre l'importance de pouvoir accomplir ses rêves. Je crois qu'il serait aujourd'hui fier de voir que j'ai réalisé mon rêve de faire ce film."

    A mon frère

    Mes plus belles années examine, entre autres, la relation très forte qui unit deux frères jumeaux. Lui-même Issu d'une famille de six frères et soeurs, Reshef Levy était très proche de son frère cadet, Regev, décédé prématurément. "Pour honorer sa mémoire, je signe d'ailleurs tout ce que j'écris de mon nom et du sien", révèle le réalisateur. Voilà pourquoi Regev Levy est crédité au scénario de Mes plus belles années"

    Va, vis et deviens libre

    Reshef Levy parle de la liberté de ton qui caractérise son film, et le cinéma israélien en général : "Le cinéma israélien "Le film m'étant très personnel, je ne me suis pas censuré lors de l'écriture ou de la réalisation. Je n'ai pas pensé à qui pourrait voir le film et ce qu'il pourrait en être dit. Les adolescents dans le film parlent librement, à la façon dont nous le faisions quand nous étions jeunes. J'ai essayé de capter le moment où la jeunesse rayonne. Le discours des adolescents est contrôlé par un désir puissant, mêlant amour et sexualité. Et forcément ce discours s'atténue au contact de la " vraie vie ". Le service militaire, la guerre, les tragédies familiales, les ont forcés à grandir plus vite que ce qu'ils n'auraient dû. Les réalisateurs en Israël bénéficient essentiellement d'une liberté artistique absolue. Il n'y a pas de contraintes sur les artistes. Je crois que c'est l'une des raisons qui explique l'essor de notre industrie cinématographique ces dernières années."

    Les acteurs

    Mes plus belles années réunit des acteurs que les spectateurs français ont pu découvrir dans les nombreux films israéliens sortis au cours de ces dernières années : Oshri Cohen, remarqué dans Beaufort, Michael Moshonov, jeune héros de Tehilim ou encore Orly Zilberschatz-Banai, vue dans Broken Wings.

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