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    Nosferatu Fantôme de la Nuit
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    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2010
    Une splendide relecture du mythe de Nosferatu, qui ne se cache d'ailleurs même plus quant à ses origines, puisqu'on l'appelle directement Comte Dracula. Les acteurs sont phénoménaux (Klaus Kinsky a une présence sans pareil, et est vraiment effrayant dans certaines de ses apparitions), les décors magnifiques, et la musique recrée une atmosphère hypnotique digne d'Aguirre. Un remake dramatique qui ne place pas du tout les mêmes enjeux, faisant de Nosfératu un être maudit, brisé, qui ne parvient à vivre son histoire d'amour, et qui répend peste et désolation autour de lui. Tant de majesté, tant d'allure, tant de talent, c'est rare.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2015
    Un remake du grand film de Murnau. La photographie et la réalisation sont superbes, Klaus Kinsky y montre une fois de plus son génie. Reste que malgré la couleur, un travail soigné sur le Story-Board et la prise de vue, le film ne possède pas la magie et l'inventivité de son illustre prédécesseur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 346 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Nosferatu, fantôme de la nuit a l'apparence, la sensation et le rythme d'un film d'étudiant. Une partie de l'histoire de ce film est manifestement tirée du livre comme le font la plupart des films Dracula puisque Stoker a donné son nom à ce vampire. Le Nosferatu original de 1922 reprend la base de Dracula et tente un essai légèrement différent qui tient plus de l'hommage. L'existence du Nosferatu de 1922 fait que ce film de 1979 n'est un hommage ni au livre ni au film muet. L'interprétation de Dracula par Kinski présente des images intéressantes mais là encore la plupart sont tirées de l'original de 1922. L'apparence du vampire n'est pas nouvelle ou différente car elle ressemble à celle du vampire de 1922. Les doigts de Kinski sont effrayants mais ses répliques et sa prestation est terne et je pense qu'il aurait pu l'amélioré. Dans certaines scènes Kinski émet des gémissements étranges comme s'il était un enfant réprimandé à qui on aurait dit d'arrêter de toucher quelque chose et qui s'éloignerait d'un air renfrogné. Ce n'est pas effrayant et cela n'imprègne pas le personnage de Dracula d'une horreur inspirante alors qu'il est à la recherche d'un amour nécessaire et d'une soif de sang. Non rien de tout cela n'arrive. Dracula peut avoir une raison impérieuse de ressentir un profond chagrin pour l'amour qu'il a perdu mais l'histoire est loin d'être assez convaincante pour justifier une extension du personnage de Dracula et donc la fin est inutile et s'inscrit dans l'aspect général de ce film...
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    43 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2007
    C'était une gageure que de refaire le chef-d'oeuvre de Murnau. Werner Herzog a réussi en parti son pari car il a su conserver un peu de l'atmosphère expressionniste de l'oeuvre original tout en le modernisant avec intelligence.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Après Friedrich Wilhelm Murnau en 1922, Werner Herzog se réapproprie le mythe de Dracula, à partir du bouquin de Bram Stocker. Il parvient surtout à restituer l'histoire de façon simple, limpide: Jonathan Harker quitte son épouse à Wismar, pour partir dans les Carpates afin de négocier la vente d'une maison avec le Comte Dracula. Sur la route, on prévient le voyageur qu'un sort funeste l'attend; mais celui-ci s'obstine, et continue sa route malgré tout, à cheval, et même à pied. Le Comte Dracula se rendra ensuite, caché dans un cercueil parce qu'il ne peut, en tant que vampire, supporter la lumière du jour, à Wismar, ville natale de Jonathan Harker, pour y semer la peste et y rencontrer la femme de Harker, dont la blancheur de nacre et le cou l'ont séduit sur un portrait... Voilà ce qu'on peut apprécier chez Herzog sur ce travail d'adaptation littéraire et de réactualisation d'un mythe: il ne se perd pas dans les méandres d'un récit trop chargé, va dans la simplicité ("J'ai des histoires à raconter et du spectacle", confie-t-il ainsi dans une interview des Cahiers du Cinéma), tout en respectant les points majeurs de l'intrigue, et allant à l'essentiel.

    En bien des points, le réalisateur d'Aguirre reste fidèle au Dracula dans la tradition instaurée par Bram Stocker, puis perpétuée par Friedrich Wilhelm Murnau. Cependant, il opte pour un parti-pris et apporte tout de même quelque chose de nouveau: insistant moins sur le potentiel horrifique du personnage du Comte que sur sa solitude - et pour cause il vit reclus dans son château des Carpates, paraît en singulier manque d'affection physique: en témoigne la position dans laquelle il se trouve à sa mort - celle d'un embryon...
    Bien qu'on ne le voit que 17 minutes sur 147, Klaus Kinski impose une impressionnante présence. La force inimaginable de sa présence est d'autant plus forte qu'il se contente d'être là, fixant Harker de son grand regard brun sans ciller un seul instant, articulant son texte comme une longue mélopée douloureuse, campant le personnage de Nosferatu sans jamais cabotiner un seul instant, incroyable gageure qui mérite, pour le coup, d'être citée... Il suffit de voir son regard lorsque Harker se coupe le doigt avec un coupeau de pain, à table ("-Die Dienerschaft steht ihnen augenblicklich nicht zur Verfügung; gestatten, dass ich selbst für ihre Bequemlichkeit sorge...").
    A cette incroyable performance s'ajoute une maestria visuelle et sonore qui fait revivre dignement le mythe de Dracula. Plusieurs plans, proches de tableaux de Füssli ou de Kaspar David Friedrich, exercent ainsi une imparable fascination: celui qui voit Lucy Harker, sublime Isabelle Adjani, hululer dans la nuit, blanche comme un linceul; ou les séquences qui voient Jonathan Harker alias Bruno Ganz chevaucher dans les Carpates... A la beauté sans époque des images s'allie l'impact que peut avoir un morceau de Wagner ou de Charles Gounod lorsqu'il est bien mis en valeur...
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Hommage ou remake, nul ne sait, peut-être les deux. Werner Herzog est fidèle à lui-même, avec ses codes, son univers très étrange, et absolument aucune concession stylistique. Réflexion sur le mal, mal personnifié par un vampire mélancolique. Kinski est excellent, il campe un être en bout de course, fatigué, usé par l’immortalité, pétri de doutes, comme quoi porter le mal c’est un lourd fardeau. Il a des sursauts d’orgueil, mais on sent qu’il n’en a pas pour longtemps. On sent l’expressionnisme allemand, avec ce jeu d’ombres et de lumière, et la prédominance de l’ombre, c’est une vraie marque déposée. Une caméra impassible, comme dans une marche funèbre, elle suit. Une musique aussi étrange et lugubre que le reste, sûrement en accords mineurs déprimés. Adjani extrêmement sobre, et d’une beauté sépulcrale, pâle comme un mort, son jeu théâtral, l’ambiance .lugubre. Adeptes de l’hémoglobine dégoulinante, et des courses poursuites pleine de fun, passez vite votre chemin, ce film est lent et non-démonstratif, Il nous montre comment le mal est épidémique, non épidermique, en nous pas tout autour de nous, et pourquoi les sacrifices ne servent à rien du tout. Pessimiste ? Un peu, mais il garde tout le temps sa dimension de fiction, et de conte pour adultes avertis. A regarder la nuit de la Toussaint pour un effet maximum, si possible à côté d’un cimetière toutes portes grandes ouvertes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2008
    Réalisation exceptionnelle de Herzog! Une qualité d'image qui fait honneur au 7e art, un Klaus Kinski dans un rôle taillé sur mesure au côté d'Isabelle Adjani dont le jeu et le physique semble exprimer l'âme du romantisme. Un grand film pour qui ne s'amuse pas à des comparaison avec le chef d'oeuvre de Murnau (comparaison n'est pas raison). A mon sens, le meilleur film du genre dans le cinéma parlé.
    Jean G.
    Jean G.

    28 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    D'une rare beauté. Werner Herzog, ce grand cinéaste, nous offre une oeuvre plus subtil, plus douce et envoûtante que les autres adaptations de Dracula, en mêlant musique de rêve, images somptueuses, mise en scène superbe et un esthétisme fabuleux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 avril 2011
    Un film extraordinaire à tous points de vue et qui ne mérite pas qu'on le voit seulement comme un remake du chef-d'oeuvre de Murnau. Onirique et visuellement très beau mais froid et mystérieux (les décors ne sont jamais montrés dans leur intégralité, la mise en scène suggère constamment le secret), ce film représente sur un écran de la manière la plus exacte ce qu'est un cauchemar dans notre esprit, de manière très habile : par exemple, on voit une table garnie autour de laquelle festoient des convives qui agissent comme si le danger ne les menaçait pas ; on tourne la tête et on revoit cette même table, la seconde d'après, vide et envahie par les rats. Herzog reproduit très exactement cette angoisse qui surgit dans un monde qui nous semble pourtant familier, si ce n'est personnel, et créé une oeuvre qui n'effraie pas quand on la voit, mais qui hante toute la vie durant. Klaus Kinski pris de cette folie qui lui va si bien, et Isabelle Adjani d'une grande présence et plus belle que jamais.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Ce n'était pas évident d'oser faire un remake du chef d'œuvre de Murnau, Nosferatu, mais Herzog s'en tire très bien.
    Les deux compatriotes se sont éloignés du vroman initial de Stoker (où gravitent de nombreux personnages) pour se concentrer sur Lucy et son mari, ainsi que le comte Dracula bien évidemment.
    Le film de Herzog est très contemplatif, visuel et esthétique, mais la musique y tient une place prépondérante (ce qui, bien entendu, manquait dans le film muet de 1922).
    Ça commence très fort dès le générique avec cette musique d'outre-tombe accompagnant un long travelling sur des corps suppliciés (ceux des morts du choléra au XIXe siècle, époque où se situe le film), puis sur cette image de chauve-souris géante volant au ralenti, et enfin Lucy se réveillant en hurlant.
    Lucy est jouée par Isabelle Adjani, blafarde à souhait. Bruno Ganz interprete son mari, Jonathan, qui part en Trasylvanie faire signer des documents notariés au comte Dracula.
    Klaus Kinski est le digne successeur de Max Schreck, visage chauve et livide, ongles démesurés, yeux rouges cernés de noir.
    Lucy se sacrifia pour sauver l'humanité mais la fin est très cynique ( spoiler: Jonathan, devenu vampire lui-même, part à cheval semer la mort à son tour
    ).
    Le meilleur film de Herzog selon moi, à voir sans faute!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mars 2007
    Aussi effrayant que le film de Munreau. Herzog nous offre un faux remake poétique, fou et personnel. Un putain de magnifique chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    Trés beau bilm,les images sont merveilleuses,de plus la prestation de Klaus Kinski est au sommet,ce rôle lui va trés bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2015
    Un film d'horreur au climat contemplatif très particulier. Pas de scènes d'action, pas d'effets spéciaux (sinon le maquillage de Kinski). Le film dresse le récit d'une ville entière qui rentre en décomposition
    sans comprendre ce qui arrive ni savoir que faire. Une ambiance de fatalité couplée à une reconstitution par ailleurs très charmante de l'Europe de l'Est au 19ème siècle. Bref, une vraie réussite artistique, pas reconnue à sa juste valeur selon moi.
    Estonius
    Estonius

    2 443 abonnés 5 215 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 octobre 2021
    Si le cinéma est l'art de nous conter une histoire, Herzog se plante complètement, il ne nous raconte rien, ils nous propose un livre d'images. Il nous montre qu'il sait filmer, et si la photo est jolie, les mouvements de caméras sont souvent gratuits. Il y a quelques belles scènes avec les rats, mais la séquence des victimes de la peste, faisant penser à du Buñuel des mauvais jours s'apparente à du n'importe quoi. Sinon le film pèche dans presque tous les compartiments, On a accusé la VF d'être responsable des mauvais dialogues, c'est vrai qu'elle n'arrange rien mais faut voir les textes qu'on fait débiter aux acteurs, du littéraire et de l'ampoulé, là où il aurait fallu du naturel. Le jeu des acteurs : Ganz est bien fade, Topor insupportable, Adjani mauvaise comme cochon, reste Kinski sur lequel on peut être partagé, mais il est loin de soutenir la comparaison avec Lugosi ou Lee. Et puis quelle lenteur ! Un mot sur l'enchainement incompréhensible des scènes du château, vu de loin c'est une ruine intégrale, vue de près c'est mieux et à l'intérieur c'est superbement entretenu (par qui ?) la chambre de Jonathan ayant aux choix des carreaux cassés ou pas cassés ! Bref le film n'apporte strictement rien de neuf au mythe et ne saurait rivaliser avec Murnau, Browning, Fisher, Polanski… La même année sortait le Dracula de John Badham avec Frank Langella, et ça c'était du cinéma !
    Akamaru
    Akamaru

    2 788 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2012
    Quant Werner Herzog s'attaque au mythe de Dracula,on peut imaginer une version bien barrée et flamboyante.Il n'en est rien.Trop respectueux de l'oeuvre originelle de Murnau,il en fait une sorte de parodie auteuriste,qui est embarassante par ses longueurs interminables,le jeu figé et maniéré de ses acteurs,et une exploitation trop partielle des caractéristiques du vampire des Carpates."Nosferatu,fantôme de la nuit"(1978)se distingue uniquement sur le terrain de l'atmosphère générale,mystérieuse et mystique.Et par une imagerie relativement envoûtante.Klaus Kinski est un comte Dracula très emprunté,Bruno Ganz un humaniste bien falôt,et Isabelle Adjani minaude à qui mieux mieux.Herzog adorait les histoires d'êtres poussés à leurs limites.On comprend ce qui a pu l'attirer dans cette relecture,mais il se perd dans une reconstitution expressionniste.Ses idées de scénario ne sont pas très probantes,comme l'invasion de rats dans une ville ressemblant à Brême,provoquant une peste fatale à ses habitants.Chaque plan est d'une longueur interminable,et comme je ne suis déjà pas fan de Dracula,ça ne passe pas.
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