Avis : RoboCop - Page 4

Ce ROBOCOP est l’exact opposé de son modèle. On oublie la liberté, la violence fascinante et dégueulasse à la fois, on oublie la description d’un capitalisme corrompu jusqu’à l’os (le cadre de l’OCP s’alliant avec un gangster pour se faire un max de $$$, une des innombrables idées géniales du chef d’œuvre de Verhoeven), on oublie la quête intime d’une machine pour retrouver un semblant d’humanité. On oublie tout ça...
C’est pas que ce film soit une purge ou un ratage absolu (encore que, les rarissimes scènes d’actions sont illisibles et l’intrigue est proprement incompréhensible). C’est bien pire que ça. On est devant un symbole. Celui d’une industrie cinématographique en état de putréfaction avancée. Les blockbusters scénaristiquement ambitieux ne sont plus. Nous vivons l’âge du SFX-roi. Une ère technologique terrifiante où les films ne sont devenus, à cause de leurs budgets pharaoniques, que d’immenses rollercoasters superficiels en 3D bidule. Nous vivons l’âge d’or des faiseurs idiots. L’âge de Peter Jackson, Guillermo Del Toro, Christopher Nolan et James Cameron. Aucune conscience, morale ou politique (enfin, seuls Nolan et Del Toro essaient encore d’en avoir), rien que des bidules technologico-numérico-mongolos interchangeables, boursoufflés et mort-nés.
Déjà, vouloir faire un remake d’une œuvre aussi nihiliste, visionnaire et pamphlétaire relevait du suicide artistique...

Je suis un gamin de la génération Robocop, Predator, Total recal...il m'est donc impossible d'effacer la cultissime 1ère version pour ce remake. Peuvent apprécier ceux qui n'ont pas connu la belle époque. Sorry

Un très bon film ! Le scénario est intelligent pour un petit blockbuster, les acteurs jouent très bien, nottament Joel Kinnaman auquel le rôle de RoboCop lui va comme un gant et l'armure noire est magnifique. Des scènes touchantes spoiler: comme quand Alex découvre qu'il l'ont mis dans une machine, ou quand il parle à sa femme en web cam et quand il parle avec son fils
et des scènes spectaculaires spoiler: la scène d'entrainement et le combat contre les ED-209
. Un très bon film trop sous estimé a mon gout.

Moi qui croyais aller voir un divertissement mi-nostalgie mi-gunfight, j'ai pris une grosse claque.

Le film propose de vraies pistes de réflexion (déjà présentes dans la première mouture) remises au goût du jour : bioéthique, place de l'industrie de l'armement dans notre société, problématiques cyberpunk et american way.

L'action n'est pas délaissée, sans pour autant en faire un pur film du genre. J''imagine que ceux qui prétendent qu'il ne s'agit que d'un film de shoot ont dû passer la moitié de la séance hors de la salle en se perdant pour aller pisser!

Bref, un super scénario, de très bons acteurs et un effroyable fond d'anticipation.
Foncez-y!

Il n'y a pas grand chose à garder de ce reboot. C'est plat, lisse, sans aucune aspérité presque stérile. On est loin du génie du film initial. Ce robocop en la personne de Joel Kinnaman n'arrive pas à convaincre et peine à incarner son rôle. Dés lors, le film devient sans aucun fondement et cesse de vous intéresser et l'ennui s'installe progressivement. De plus l'histoire est basique, voire même bâclée. Mais surtout tout le long, Samuel L. Jackson en Pat novak n'a de cesse de nous vanter des mérites des USA(lassant). Un bon gros navet qui se déguise en blogbuster novateur. A éviter. Rassurons nous, il y aura sans doute un 02, un 03, un 04......

RoboCop est l’exemple parfait du reboot réussi. José Padilha y reprend l’essence du personnage tout en apportant sa touche et un nouveau point de vue sur l’histoire. Malgré tout, difficile de ne pas voir les défauts de son long-métrage comme des personnages secondaires inutiles, l’absence d’humour et quelques effets numériques ratés.

Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.

Un film qui casse pas trois pattes à un canard ... Scénario prévisible.
Effets spéciaux léger. Ne vaut pas la première sortie de robocop

Encore un remake loupé de Paul Verhoven après total Recall, malgré de plus gros moyens , on s'ennuie ferme , l'acteur n'a aucun charisme, Samuel L Jackson ne sert à rien, le pauvre Gary Oldman en savant fou ne se sauve pas de ce naufrage

Nous nous sommes laissés tenter par ce film en famille avec deux enfants de 11 et 6 ans car il était proposé tout public et nous avons été abusés par nos souvenirs d'un autre Robocop !
J'ai commis l'erreur de ne pas me renseigner assez car nous avions déjà vu les films dédiés aux enfants au cinéma, et la pluie nous a fait choisir un après-midi au cinéma.
Je dois dire honnêtement qu'il y a énormément de violence dans ce film et ce dès le début, pas du tout adapté à de jeunes enfants ; j'ai amèrement regretté d'être allée le voir et mon fils voulait sortir et rentrer chez nous, il a même pleuré, et je déconseille aux parents d'emmener leurs jeunes enfants le voir ; je trouve même qu'il devait être interdit aux moins de 12 ans car il n'y a pas lieu pour des parents responsables d'encourager leurs enfants dans le fait de leur faire penser que la violence, les coups de feu, le fait de tuer est une normalité et d'aller dans le sens de ce que les médias et notre société veut nous imposer.

Difficile de succéder à Paul Verhoeven, mais José Padilha s'en tire très honorablement. Il est parvenu à adapter Robocop avec les standards d'aujourd'hui, et son héros ressemble parfois à un certain Batman.
C'est sombre, philosophique, véreux, scientifique, et malheureusement (?) visionnaire. Mais c'est aussi une histoire qui fait la part belle à l'épouse de Murphy, et ça c'est totalement inattendu et c'est tant mieux.....

Je me suis un peu ennuyé. Cette nouvelle version n’apporte rien par rapport au film de Verhoeven. Le thème principal est le même mais tout est moins bien que dans l’original. Les scènes d’action sont brouillonnes, le journal télévisé a été gardé mais franchement, cette fois c’est raté et même ce qui est au cœur du scénario - à savoir la réaction d’un homme transformé en machine - est moins bien traité ici aussi. Bref ! C’est une déception et je vais revoir rapidement la version de 1987 histoire de voir si ce ne sont pas mes souvenirs qui sont enjolivés par le temps.

Une scène d'ouverture fracassante et impressionnante qui démarre le film de façon tonitruante.
Mélangeant satyre politique, second degré et puissance de feu, elle aurait pu ou dû donner le ton du film. Ce ne sera pas le cas. Qu'on le regrette ou pas.
La version 2014 est moins féroce et nihiliste. La charge politique et sociale est moins puissante quand elle n'est pas tout simplement mise de côté. Le "cop" prend le pas sur le "robo", c'est à dire que l'émotionnel et la psychologie prennent le pas sur la violence de la machine. C'est davantage Alex Murphy (très bon Joël "The Killing" Kinnaman) qui intéresse le réalisateur. D'ailleurs, la principale différence entre les 2 versions, c'est qu'Alex Murphy sait qui il est. Pas qu'une machine mais avant tout un homme dans une machine. Et forcément, le point de vue est plus intuitif et sensible. Plus touchant probablement. C'est le cœur qui est convoqué ici, pas les tripes.
En 87, le film était interdit aux moins de 12 ans, ce n'est clairement pas le cas ici. Même si la vision des restes du corps de notre héros devenu machine est assez dégueu. Autant prévenir...
Ce qui n'en fait pas un mauvais film. José Padilha n'a pas choisi le remake pur et dur mais plutôt une réinterprétation du personnage, l'adaptant à notre époque, à une Amérique guerrière post 11/01, maîtresse du monde malgré ses échecs successifs en Irak, Afghanistan, et désireuse de s'imposer en gendarme pour imposer sa puissance. Ce que ne manque pas de souligner le scénario.
Paradoxalement, comme évoqué plus haut, les scènes d'action sont peu nombreuses et assez vite expédiées. Petit regret. Moins âpre, moins brut, moins viscéral, le moment passé est suffisamment intense pour ne pas bouder le plaisir même si l'on reste un peu sur sa faim car l'enjeu est moindre. 3,5/5

Pas de suspense, le film fait moins bien que l'original de Verhoeven, et ce en tout point. Il lui manque cet aspect un peu crade et imparfait, ce cynisme malin qui permettait de "démonter" le mécanisme du film américain à la gloire des héros, posant ses personnages monstrueux dans un monde qui avait déjà implosé. Mais rendons justice au travail de Padilha et prenant en compte une donnée importante : aujourd'hui, faire un film à la Verhoeven est tout simplement impossible, la faute à des budgets toujours trop excessifs pour se permettre des saillies politiques dans un blockbuster censé remplir une seule mission : attirer le plus de monde possible. Et pourtant, dans ce contexte, ce Robocop nextgen s'en sort plutôt avec les honneurs, faisant un peu mieux que simplement "limiter la casse". Certes, passé l'intro qui laissez augurer le meilleur, l'aspect politico-social est mis en retrait et on ne retrouve jamais la critique acerbe de la société ni l'émotion de l'original (c'est d'ailleurs là le premier vrai point négatif), ni même sa violence et son âpreté (deuxième point négatif, cette ambiance étant l’âme même du personnage et sa raison de se battre), mais on assiste à un spectacle bien foutu et pas honteux. Bref, un remake pour une fois regardable ! C'est déjà pas mal. A voir.

La nouvelle de la mise en chantier d’un remake du chef d’œuvre de Paul Verhoeven avait provoqué un véritable tollé chez ses amateurs que les multiples problèmes de production (changement de réalisateur puis d’acteurs repoussant à plusieurs reprises la date de sortie) n’ont fait que rendre plus sceptiques. C’est finalement le brésilien José Padilha, uniquement connu chez nous pour son dyptique Tropa de Elite, qui s’est retrouvé derrière la caméra tandis que Joel Kinnaman, lui non plus jamais vu dans un blockbuster, endosse le rôle d’Alex Murphy. Même si ces deux noms n’aidaient pas à rendre le film attirant, la présence au casting de Garry Oldman, Samuel L. Jackson ou encore Mickael Keaton était, elle, plus aguicheuse. Si le film de Verhoeven avait pour but premier de dénoncer, dans le cadre d’un univers cyberpunk, les dérives sécuritaires inhérentes à la privatisation des forces de police, cette version 2014 axe son écriture sur un autre aspect de l’existence d’un flic mi-homme mi-robot, celui de la limite que la technologie laisserait entre l’âme humaine et l’intelligence artificielle. Ce changement de point est caractéristique de la défiance que notre société se doit d’avoir de nos jours envers l’omniprésence des technologies numériques. La question politique reste sous-jacente, et ce sont finalement les scènes d’ouverture et de fermeture en présence de Samuel L. Jackson, qui peuvent à priori apparaitre comme des raccourcis scénaristiques faciles, qui s’avèrent être les plus dénonciatrice du pouvoir politico-médiatique en place. Les scènes d’action s’avèrent être assez peu nombreuses, au profit de passages explicatifs certes bien écrits mais qui permettront aux détracteurs du film de le qualifier de bavard, et les interprétations sont globalement convaincantes, en particulier celle d’Abbie Cornish qui incarne la femme de l’agent Murphy, un personnage qui n’apparaissait pas dans la version initiale mais qui, en l’absence d’une collègue de travail pour son mari (qu’incarnait à merveille Nancy Allen chez Verhoeven) se retrouve comme unique personnage féminin du scénario. Le long-métrage, grâce à son écriture originale, s’en sort donc avec les honneurs, à condition, une fois encore, de ne pas vouloir à tout prix avec le film de 1988 dont il aurait en fait gagné à ne pas partager le nom.

Après "Total Recall", c'est un autre film de Paul Verhoeven et classique de la science-fiction qui a le droit à son remake: "Robocop". L'intention fait peur mais, bien que moyen, ce remake n'est pas aussi catastrophique que cela. Tout d'abord, il a l'avantage de ne pas repomper bêtement la première version et proposer plusieurs nouvelles scènes. Cependant, comme souvent, la copie ne vaut pas l'original. Alors certes, les FX sont ici réussis et les scènes d'action efficaces mais cela reste du grand divertissement, lisse et idiot. N'est pas Paul Verhoeven qui veut puisque ce dernier avait vraiment réussit à y insuffler une âme ne serait-ce que dans l'atmosphère sombre que l'on ne retrouve pas dans ce remake. Le "Robocop"de 2014 contient une réflexion simpliste et est bien trop conformiste. Encore une fois, ce remake, bien qu'inutile, est correct pour animer votre soirée.