Derniers Avis sur Légère et court vêtue

Dans "Au diable la vertu", l'obscur Jean Laviron adaptait déjà le laborieux vaudevilliste Jean Guitton: la nullité de l'ensemble en faisait toute la saveur. "Légère et court vêtue" est de la même eau, et on prend un certain plaisir à voir des comédiens pas très bons se démener dans des rôles grotesques.
La comédie est un vaudeville bourgeois particulièrement stupide auquel il ne manque même pas le personnage récurrent et méprisé de la bonniche idiote. Il y est essentiellement question de chamailleries conjugales et d'adultère dès lors que l'époux avocat soupçonne sa femme de le tromper.

L'intrigue n'est pas seulement improbable ou inepte, elle est confuse et tellement mal ficelée qu'on n'y retrouvera aucune séquence un tant soit peu élaborée, pas le moindre quiproquo futé. Mal dirigés, les comédiens surjouent dans le plus pur style du vaudeville à la Feydeau. La palme du cabotinage revient à Madeleine Lebeau, jolie femme mais comédienne dépourvue de tempérament comique, dont on voit bien qu'elle s'efforce constamment d'être face à la caméra! Ses postures artificielles et théatrales ajoutent à la maladresse de l'ensemble.
spoiler: Louis de Funès, en détective improvisé et cupide,
tient ici un rôle épisodique et un peu terne. Mais, sans lui, qui verrait encore ce film aujourd'hui?

Le scénario est pas mal , celui-ci aurait pu être mieux exploité... le film est très théâtralisé voire peu être un peu trop parfois, cependant l’acteur qui incarne le fou joue particulièrement bien son rôle !

Une jolie petite comédie issue du théâtre, et qui vous emmène à un rythme soutenue jusque la fin qui arrive assez rapidement. On ne s'ennuie pas, et le scénario est original, et en surprendra plus d'un.
De Funès dans un rôle de gredin à moitié fou est parfait même s'il ne fait pas encore toutes ses mimiques.
A voir par les amateurs de De Funès et de comédie théâtrale.

On ètait en droit d'attendre un peu plus de cette comèdie vaudevillesque au titre aguicheur qui finit vite par afficher ses limites! Pas de quoi crier au nanar, mais un film presque banal, avec des premiers rôles auxquels le spectateur ne s'attache jamais! Derrière la camèra, Jean Laviron, cela va du très moyen ("Au diable la vertu") au sympathique ("Les motards"). Sorti en 1953, "Lègère et court vêtue" fait plutôt partie de la première catègorie! Rebondissements autour des quiproquos en tous genres d'une pièce de Jean Guitton, membre de l'Acadèmie française! Autant le dire tout de suite : la pièce est meilleure que le film! C'est indiscutable! Du coup, "Lègère et court vêtue" se rèvèle bien anecdotique! S'il n'y avait pas la prèsence d'un Jean Parèdès en petite forme et d'un Louis de Funès qui fait le strict minimum en dètective farfelu, cette comèdie très thèâtrale serait aujourd'hui bien vite tombèe dans l'oubli! Du coup, on se contentera du joli minois de Madeleine Lebeau que l'on a pu voir dans le lègendaire "Casablanca" pour faire passer le temps! Assez dècevant...

L'intrigue n'est pas mauvaise mais le film a abominablement vieilli au niveau du jeu des acteurs qui n'est pas terrible. Les gags ne font pas mouches car trop théâtre vieille France. Dommage car les personnages et la pièce sont bons.

Mal réalisé, excessivement théâtral, doté d'un scénario qui s'enlise assez vite dans la confusion et l'idiotie. On a même droit à des longueurs (dans un vaudeville, faut, le faire !). Si la très charmante Madeleine Lebeau, Jean Parédès et Louis de Funès font ce qu'ils peuvent pour essayer de sauver le film, les autres acteurs sont de véritables catastrophes.

Une comédie inégale et ridicule qui a très mal vieilli. Ne vaut que pour l'apparition d'un jeune talent : Louis de Funès.

C'est très théâtral, et à vrai dire j'aurais préféré que cela soit une pièce plutôt qu'un long métrage, beaucoup de textes pour une histoire qui nous donne un final dans le trop et le confus, on peut se laisser prendre légèrement au jeu malgré tout.

Un vaudeville d'un classicisme épuisant. Des dialogues idiots et surannés, des acteurs surjouant carricaturalement comme seul on savait le faire dans les années 50. Une ambiance corsetées et policée typique de cette même décennie. Il n'y a plus rien à sauver dans ce film, à part un intérêt purement historique peut-être.