Avis : La Régate - Page 3

au départ,mais vraiment au départ,j’étais sur de voir un bon film:magnifique sujet,pas l'ombre d'un studio américain(aucune menace sur le sujet,donc),Sergi Lopez au casting et le sport orignal qu'est l'aviron .comment faire un film décevant avec toutes ces pièces ?j'en sais rien .toujours est-il que le réalisateur montre qu'il était presque un enfant gâté dans son enfance .car il y a un énorme bins dans le scénario,mais un énorme :pourquoi l'ado boude son père ?je veux dire avant la fin du premier stage,parce qu'après ,j’avoue qu'il est ignoble.mais au tout début,c'est une catastrophe:son père rigole ?papa,t'est nul !son père lui construit un meuble alors qu'il n'a pas un sou ?papa,t'est nul !et ainsi de suite .du coup,le fait que le héros ado est ne conflit avec le papounet parait pitoyable ,et lorsqu'on "voit" le père battre le fiston la première fois,on est plutôt d'accord avec le père(il l'a traité de raté,il n'allait quand même pas lui dire"ouais t'a raison!"). d'ailleurs,parlons de ce héros : c'est une tête à claque pur !pas seulement parce qu'il boude pour rien son père au début mais aussi parce qu'il n'a aucun caractère,aucun objectif à part l'aviron,rien dans l’âme ...alors,comment il attire les filles,j'en sais rien .ces deux défauts majeurs ont gâché le formidable film qu'aurait pu devenir la régate .par contre,il y a un casting génial dans le film ,à part Verbruggen(fidèle à son personnage):Hancisse est prodigieux avec un père violent et au manières dingues mais a pourtant un regard bourré de tendresse et donne plus pitié que de dégout(une phrase de lui m'a marquée à vie :"t'est mon seul ami,tu sais"à son fils.sachant qu'il est en guerre contre son fils,la scène est extrêmement puissante...surtout que le fil l'étouffe après!).Lopez est formidable aussi et Levêque prouve que les films américains ne sont pas les seuls à servir des rôles féminins faire-valoir .de plus,les décors sont phénoménaux,la mise en scène incroyable(la première fois qu'on voit l'ado s'entrainer est un plan d'anthologie),la musique pourrie et la lumière normale .voilà,en bref,c'est un bon film,sans plus .mais faut dire qu'il y a quand même des scène extrêmement poignantes et d'autre plutôt pitoyable .le problème,c'est qu'il y a trop peu de scène poignantes et beaucoup trop de scènes pitoyables...

Alex, 15 ans, est passionné d’aviron et veut à tout prix gagner tous les championnats. Mais entre les relations difficiles avec son entourage, ses nombreuses absences à l’entrainement et les conflits multiples avec son père, il perd ses repères et ne sait plus quelles directions prendre. Dès les premières minutes de La Régate, on observe peu d’action et on est centré sur la vie quotidienne d’une personne en difficulté, ce qui nous rappelle qu’on va voir du vrai cinéma d’auteur. Au fur et à mesure, on est plongé dans différents thèmes et problèmes de la vie comme la vie émotionnelle des adolescents, les rapports violents père-fils, la rivalité sportive, … Après avoir fait le tour de ces problèmes, on recommence et on tourne en rond. L’histoire est originale, mais sans plus. On a certaines lenteurs et beaucoup de vides, de blancs qui sont parfois bien placés pour approfondir par un silence pesant la gravité des scènes. La musique approfondi également, mais est peu présente et vraiment très banales. Pour ce qui est du jeu d’acteur, il n’est pas parfait, mais partiel. Parfois se sont les dialogues qui sont mous et plats, problème plus présent chez les jeunes acteurs, et parfois se sont les émotions et les gestes qui ne sont pas assez bien amplifiés et décrits. Ce la dit, on pourrait hésiter entre que ce soit un mauvais jeu et le fait qu’ils le font peut-être exprès pour se rapprocher le plus possible de la vie réelle. Les décors sont partagés entre l’appartement qui nous fait tressaillir, de peur que le père soit encore violent avec le héros, et la beauté des fleuves belges, lieu paisible et calme inspirant presque la paix. La fin ouvre vraiment très fort à la réflexion, comme la plupart du film, mais laisse également un énorme vide qu’on ne sait combler par des explications personnelles. Au final, on a un bon film d’auteur belge, pas nécessairement captivant, mais qui peut se révéler intéressant.

Un film très juste qui ne m'a pas laissé indifférent

La Régate est un film assez modeste dans sa réalisation mais grand par les émotions qui nous sont convoyées. L'ambivalence de l'hamour-haine entre Alexandre et son père est interprétée avec brio par les deux acteurs. On a clairement envie de dire à Alexandre de quitter ce qui reste de foyer familial mais l'attachement du jeune homme pour son père reprend le dessus logiquement et systématiquement. La puissance de ce film réside dans sa capacité à dépeindre avec minutie la complexité de ce que peut être cette relation père-fils dans laquelle le fils se fait maltraiter.

La régate est un film poignant qui traite avec justesse et habileté d'un thème très difficile à aborder. L'émotion est palpable en permanence, cependant le film ne bascule à aucun moment dans le mélodrame, grâce notamment au scénario rythmé et à l'excellente interprétation des acteurs.

Excellente prestation des acteurs. Le personnage principal est extraordinaire de force et de justesse, jusqu'au dernier plan du film. Le scénario est aussi tellement juste, pas de manichéisme, le père joue le rôle d'un méchant qui n'est pas méchant tellement il est touchant aussi dans sa souffrance et son amour paternel. Le rôle du fils est aussi formidable. On serait certainement tous fiers d'avoir un fils comme celui-là. Il est évident que l'acteur fait bien plus agé que les 15 ans annoncés, physiquement (mais bon c'est un sportif de haut niveau) et aussi par sa maturité. Moi je lui en donne plutôt 17/18 ans, voire plus. Il y a dans ce film des scènes d'anthologie, le fils qui ramène son père à la maison quand il s'est fait virer et à vous arracher des larmes. Une petite chose qui amène des questionnements : pourquoi le fils ne se défend-il pas dans les scènes de violence ? Certes le père est costaud mais le fils ne semble pas être impotent. Je pense que dans la réalité, un fils de cet age se défend physiquement dans ce genre de situations. La scène d'aviron en mer est aussi une sacré leçon de vie à tirer. J'ai trouvé le coup du pire ennemi qui devient le meilleur pote du jour au lendemain un peu exagéré mais le message est très beau et très vrai. Ce film est à voir absolument si vous cherchez une belle histoire, de l'émotion, hors films disons... très commerciaux.

Pas mal fait ce petit film,mais encore des rapports fils-père dans la violence!
Marre

C'est un film tout en émotion. La relation ambivalente entre ce père, violent et lui-même victime de violence sociale, et ce fils, muré, silencieux, presque complice, est très douloureuse. Pas beaucoup de lumière et beaucoup de réalisme dans cette relation fermée. Belle interprétation de Alex. Et l'aviron comme toile de fond est une belle trouvaille. L'atmosphère si particulière de ce sport est fidèle à la réalité (je le sais, j'en ai fait !). Un film pas marrant, mais un beau film d'auteur.

Un sujet fort et rare au cinéma filmé avec pudeur et retenue. A voir

Bernard Bellefroid, jeune réalisateur belge (Liège), signe avec "La régate", un premier long métrage qui ne laisse pas indifférent. Avec beaucoup de finesse et une grande sensibilité il nous raconte, à travers l’histoire d’un adolescent maltraité par son père, une histoire d’émancipation devenue nécessaire et de recherche de soi. C’est donc l’histoire d’un virage de la vie. En l’occurrence pour Alexandre, il se fait dans la douleur. Pour oublier, peut-être aussi pour canaliser sa colère, il se réfugie corps et âme dans son sport préféré, l’aviron. Une autre violence, mais celle-ci, plus mesurée que celle de son père. Il n’a plus que lui et même à quinze ans, il mesure très bien ce qu’il adviendrait s’il révélait son quotidien. Jusqu’au jour où…
Alors voilà, nous sommes pris en otage par ce que retranscrit si bien Bernard Bellefroid, impuissants, souffrant avec cet adolescent dans son calvaire quotidien, en souhaitant la fin de celui-ci. Le réalisme des situations en dit long sur le sujet que le réalisateur avoue avoir bien connu, et les moindres détails sont un véritable éventail de crainte et de terreur. L’interprétation est extraordinaire. Outre Bellefroid, sur qui nous pourrons désormais compter, il y a Joffrey Verbruggen (ça passera mal ça aux Oscar !) un genre de Mehdi des temps modernes jouant très bien et avec un charme fou, puis il y a le père, Thierry Hancisse, dans un rôle difficile qu’il interprète formidablement bien au point d’avoir des envies de meutre, Sergi Lopez (Oui, oui, c’est la surprise) dans un rôle de gentil pour une fois, et une autre découverte… David Murgia, lui, c’est le beau brun ténébreux que l’on reverra très vite, certainement. Voilà donc un baptême du feu réussi en beauté par Mr Bellefroid qui démarre peut-être une belle carrière prometteuse avec ce drame assez touchant. Synopsis : Alexandre a quinze ans et vit seul avec son père, dans les coups et la violence, en révolte contre tous. Pour échapper à ce quotidien sans répit, Alex se

eXCELLENT

J'ai apprécié ce film pour l'originalité de son thème et la manière pudique, simple et forte dont le film a été réalisé.

un film trés émouvant. Le jeune acteur principal joue magnifiquement. L'ambivalence des sentiments du pere et du fils est très bien mise en avant

Rarement la violence entre parents et enfants a été filmée plus justement. On sent que cette violence n'est rien d'autre que de l'amour qui ne sait pas s'exprimer autrement que par les coups.
Justesse de ton également pour la description de ces parents copains qui ne peuvent assumer leur statut d'adulte et pour ses enfants adultifiés.
Malgré un sujet lours, le film ne tombe pas dans le pathos et suggère plus qu'il ne montre, fait appel autant à l'intelligence qu'à l'émotion.

Coup de coeur ! Excellent scenario ayant beaucoup de contenu, de justesse et de retenue. Impressionnante prestation des acteurs. Le jeu du fils est extraordinaire de force et de justesse. Le jeu du père est plein de doute et de souffrance. Film difficile et beau.