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    Sérénade à trois
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    Philippe Baldy
    Philippe Baldy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2022
    Après avoir lu les critiques, je suis très étonné. Certains pensent que c'est un grand film et d'autres pensent que c'est moyen, voire ennuyeux.
    Je dois dire que pour ma part je trouve ce film grandiose. C'est simplement mon film favori que je peux voir et revoir. Les répliques sont fantastiques, les 4 acteurs magnifiques. Et je dois dire, bien qu'elle soit déjà morte la première fois que j'ai vu ce film, j'étais quasiment amoureux de Miriam Hopkins. Quelle légèreté!
    La première scène avec Napoléon.
    La scène où Fredric March trouve la réplique principale des sa pièce de théâtre. Et quand son faire valoir rit, quand il assiste à une séance, de ce qu'il a lui-même dit.
    Et celle des 2 tulipes...
    Il y a des dizaines de scènes mémorables avec ou sans dialogues. Et Miriam Hopkins qui compare ses amoureux avec 2 chapeaux !
    Je sais pas comment on peut s'ennuyer avec ce film. Peut-être en le voyant en français. Je conseille de le voir en Anglais avec sous-titres.
    Mon film favori!
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Délectable dans son écriture et son pitch de départ, cette comédie de mœurs aux ressorts théâtraux tourne cependant assez rapidement en rond par ses redondances scénaristiques et ses vrais-faux atermoiements sentimentaux. Ainsi, malgré un amusement manifeste de la part de comédiens virevoltants, les choix amoureux des personnages ne nous intéressent guère et le récit se laisse suivre sans enthousiasme. Du sympathique divertissement.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2020
    C'est du cinéma-champagne où tout pétille de charme, d'esprit et de drôlerie. C'est aussi la parfaite illustration de la "Lubitsch's Touch", faite d'élégance et d'amoralisme joyeux. Le film date de 1933, soit un an avant l'application du Code Hays. Une époque où l'on pouvait encore évoquer avec malice et plaisir un trio amoureux, et célébrer une vie de bohème épicurienne. Le scénario de Ben Hecht, inspiré d'une comédie boulevardière de Noël Coward, est ainsi d'une liberté, d'une audace et d'une modernité étonnantes. Mais ces trois qualités naissent moins du fond – le thème comique du ménage à trois, éculé – que de la forme : art subtil de l'allusion et du double sens, dialogues savoureusement caustiques voire absurdes... Le puritanisme, le matérialisme (bourgeois) et l'hypocrisie sont croqués à travers quelques répliques dont on se délecte. "L'immoralité est amusante mais elle ne peut remplacer la vertu à 100 % et trois repas complets par jour." Ou encore : "La délicatesse, comme disent les philosophes, est la peau de banane sous la semelle de la vérité." À ce petit bijou d'écriture la réalisation virtuose de Lubitsch donne un écrin ; elle contourne avec une finesse insolente les règles d'une censure déjà tatillonne : mise en scène suggestive, jeu avec des symboles visuels, science du hors-champ et de l'ellipse… À ce titre, le début du film, génial, donne le ton. Et l'ensemble est un bonheur de cinéma auquel contribue aussi largement le quatuor d'interprètes principaux : Miriam Hopkins, Gary Cooper, Fredric March, Edward Everett Horton.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Un bon Lubitsch qui a toutefois vieilli. Ce n'est pas les ressorts comiques, ni le dynamisme déployé qui est à remettre en cause. Les rapports hommes/femmes paraissent clairement vieillots: ce qui est sensé faire rire, alors que le film est assez provoquant pour l'époque, tombe souvent à plat parce que les codes ne sont plus les mêmes. Les femmes, les hommes, la séduction, les jeux, les critiques, tout cela n'est plus d'époque. De la caricature malheureusement datée. Cela ne retire rien au charme du film, ni aux scènes bien réussies, mais le rire recherché n'est pas franc et spontané.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Dans la courte comédie Sérénade à trois (Design for Living, 1933, 80 minutes), Lubitsch s'autorise des scènes en français, plusieurs scènes muettes où les personnages n'interagissent que par le regard (dont la première), de longs silence, d'autant plus impressionnants qu'il n'y a pas de musique d'accompagnement. Le scénario brillant ne peut pas être raconté mais il est poilant, comme toujours avec Lubitsch and co.
    Il est plus que ça car il aborde la question suivante : comment s'en sortir quand une jeune femme aime deux hommes et est aimée par trois hommes. spoiler: Solution : épouser le troisième, cependant si les deux autres reviennent elle pourrait par exemple partir avec eux deux. Mais ça il ne faut pas le raconter et surtout ce ne serait pas convenable.

    Pour réaliser une fantaisie de ce niveau il faut de grands équilibristes parfaitement dirigés : l'acrobatie est commune à Myriam Hopkins dont l'impertinence, l'excentricité et l'humour léger sont des secondes natures. Habitué des seconds rôles farfelus du gars-à-l'apparence sérieux-qui-n-est-pas-dans-les-clous, Edward Everett Horton n'a pas beaucoup d'efforts à faire non plus pour toucher l'absurde. Mais il fallait quand même brutaliser sérieusement Gary Cooper et Frederic March en leur enlevant leur vernis de beaux gosses pour les transformer en artistes bohèmes amoureux de la même femme et circulant à trois dans le même taxi. Lubitsch n'était pas à cette difficulté prêt et il gère évidemment le tout magistralement sans le moindre appesantissement et avec de constants sauts périlleux narratifs.
    Un joyau de comédie : on a bien envie de revenir à Hollywood 1933.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Quelques dialogues et situations savoureux, une réelle performance de faire un film avec un scénario aussi mince mais parfois il tourne un peu en rond et devient ennuyeux; sûrement un bon quart d'heure de trop. Les trois protagonistes n'en restent pas moins très sympathiques.
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    Il est heureux que l'Action Christine à Paris VIe se soit donné les moyens de programmer un "Revoilà Lubitsch !", et au nombre de spectateurs présents dans la salle, on peut dire que l'initiative a pris.
    Il est vrai qu'il est impossible de s'ennuyer avec Lubitsch. Chez lui, tout est délice, intelligence, raffinement, modernité, élégance. Humour.
    Dialogues irrésistibles, interprétation sur mesure, mon coup de coeur ira au personnage de Max Plunkett naïf à souhait, obnubilé par la réussite, et joué par un Edward Everett Horton extraordinaire, qui ne rechigne pas à puiser sa composition dans le registre du ridicule. Chacune de ses apparitions à l'écran semble donner le signal qu'un moment exceptionnel est à venir.
    Délice donc, d'être lovée dans un fauteuil Septième Art et de voir défiler sur l'écran un trésor d'images dont on voudrait presque que chacune d'elle s'arrête pour laisser le temps d'admirer le moindre détail du plan ; qu'elle revienne en arrière pour savourer la mise en scène, la subtilité des dialogues et de la gestuelle des acteurs, parce qu'on aura trop ri pendant la scène et que forcément moult pépites passées pendant les secondes d'hilarité générale nous auront échappé.
    Intelligence, de faire bien sans en faire trop ; alambiqué tout en simplicité.
    Raffinement, là est le fil conducteur de tous les Lubitsch. Une combinaison de décors et de costumes sublimes jouant harmonieusement avec les extérieurs et l'atelier d'artiste miséreux des deux bohèmes transis d'amour pour la belle blonde (Miriam Hopkins), qui deviendra leur muse sous condition.
    Modernité, une sérénade à trois, en 1933, ça alors ! Truffaut s'en serait inspiré - trente ans plus tard - pour "Jules et Jim" qu'on ne s'en étonnerait pas.
    Pour notre bonheur, à l'époque du film, le code Hays n'en est qu'à ses balbutiements car qui sait si l'histoire d'une femme, artiste commerciale décomplexée, partagée entre trois hommes aurait résisté aux gens de la censure… à moins qu'ils n'aient eux aussi succombé à la force hypnotique de la Lubitsch' touch !
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    C'est un chef d'œuvre et pourtant ce n'est pas le meilleur Lubitsch. Le réalisateur réussit l'exploit de mener à bien une sorte de défense et illustration de la vie de bohème et du ménage à trois en restant constamment dans l'implicite. La distribution est dominée par Miriam Hopkins éclipsant ses deux partenaires (pourtant très bons) de par son naturel, sa grâce, son insouciance et sa décontraction. Son personnage ne se contente pas de vivre comme elle l'entend mais théorise avec humour son comportement ("chez le chapelier, on peut très bien choisir deux chapeaux") Certaines répliques sont savoureuses ("Nous avons fait un gentleman agrément, mais je ne suis pas un gentleman"), les situations comiques dites théâtrales (comme si c'était une injure ?), fonctionnent parfaitement, et le plan final est fabuleux. Tout est en élégance et en finesse. Un régal !
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2015
    C'est lors d'un voyage en train à destination de Paris que George et Tom, deux amis artistes, tombent sous le charme de la belle Gilda. Peu à peu c'est une relation à trois qui va s'installer entre eux...

    En adaptant la pièce éponyme de Noël Coward, Ernst Lubitsch met en avant le choc des cultures lorsque cette relation à trois va s'installer face au milieu mondain et bourgeois et profite que l'instauration du code Hays ne se fera qu'une année après la sortie du film. Une relation sensée être choquante mais qu'il traite comme si c'était normal et banal, sans morale ou jugement, mais surtout qu'il traite avec légèreté, charme et humour pour en faire une belle et piquante ode à la vie, la liberté et contre le conformisme.

    Dès la géniale ouverture du film dans le train, le ton est donné et c'est un vrai plaisir que de suivre les trois protagonistes, plaisir rallongé tout le long du film où l'on navigue entre jalousie, théâtre, passion, relation platonique, esprit libre, ménage à trois ou encore cohabitation, le tout sans lourdeur ni caricature vis-à-vis du sujet et avec rythme. Lubitsch déborde de bonnes idées et les met génialement en images pour nous faire passer par tout un panel d'émotions, les scènes et répliques marquantes ne manquent pas, le tout se concluant par un parfait final.

    Mise en scène élégante, belle photographie en noir et blanc, cadres impeccables, gestion des ellipses... tout est maîtrisé et orchestré avec brio de bout en bout par Lubitsch qui bénéficie aussi d'une excellente qualité d'écriture, tant au niveau du déroulement que des personnages et surtout des dialogues, brillant et souvent dit au bon moment avec la diction adéquate. Mais c'est aussi par ses interprétations que le film brille. Dirigée de manières parfois théâtrales, ce n'est jamais dans l'excès et l'amusement du trio Fredric March, Gary Cooper et Miriam Hopkins est contagieux, tout comme l'art d'avoir la bonne gestuelle. L'osmose entre les trois est parfaite et Lubitsch n'en sacrifie aucun.

    C'est avec un charme, une légèreté, un humour et un talent défiant l'épreuve du temps que Lubitsch met en scène une relation à trois entre bohème face aux milieux mondains et conformisme, une belle, savoureuse et brillante ode à la liberté.
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Pour une fois qu'une comédie américaine des années 30 se soit pas possédée par l'apparence de "théâtre filmé" et par le remplissage abusif de dialogues ! c'est sans doute grâce au talent de Lubitsch que réside cette réussite. Quoi qu'on dise de la pièce dont est tiré le film, l'humour est très subtil, jouant encore avec la liberté d'écriture par rapport au code Hays ; le cinéaste conserve une retenue sur certaines situations et propos, voire glisse des sous-entendus dans les images ( les deux fleurs offertes au mariage ) et dialogues : il est rare dans un film de cette époque que des personnages parlent des relations sexuelles. L'histoire tient sa force dans les quiproquos et les renversements, même si à la fin rien ne semble n'avoir évolué. On retrouve les caractères de la comédie sophistiquée avec ses personnages bourgeois et la parodie des artistes misérables du romantisme, ainsi que le jeu de lumière de Lubistch qui est autre chose que les flashs intensifs de plateau de théâtre. Si l'on veut voir du jeu d'acteur puisant autant dans la parole que dans le silence pour appuyer la performance et une mise en scène éloignée de celle des planches, le film de Lubitsch est un cas particulier très intéressant.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Une bonne comédie dans l'ensemble, assez originale. Cependant j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et que la fin était moins bonne que le reste. J'ai pas passé un mauvais moment mais je n'en retiendrai pas grand chose. Lubitsch a dû faire mieux...
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2013
    De loin pas le meilleur Lubitsch, cette comédie sur le thème du ménage à trois se laisse pourtant regarder avec un certain plaisir !
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2012
    Doté d'un scénario brillant, d'acteurs talentueux et d'un réalisateur de génie, cette comédie de Lubitsch fonctionne du début à la fin, avec son intrigue de théâtre de boulevard.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Du grand Lubitsch mais avec ce réalisateur les films moyens sont rares. S'il n'arrive pas au niveau du spectacle de ''To be or not to be'' il l’égale d'une autre manière, plus subtile et fine. Un gag inoubliable reste les deux coups de pieds donnés dans le pot contenant les 2 tulipes, le premier par Gilda puis le second par Max. Il faut absolument se dire que le film date de 1933 dans un milieu puritain, pas du tout prêt à accepter le ménage à trois surtout dans le sens 2 hommes, une femme. Aujourd'hui encore, même en France pays des libertés cet état de fait sous un même toit ne se rencontre que très exceptionnellement. il est rare de découvrir un personnage féminin aussi mature, spirituel, intelligent que celui interprété par Myriam Hopkins. Son charme dans ces conditions est irrésistible et l'on comprend qu'il faut additionner ceux de Cooper et de Marsh pour l'égaler. Everett Horton réussi le parfait faire valoir, si fait qu'il devient difficile de trouver le moindre défaut à cette comédie assez unique dans son genre et d'un haut niveau intellectuel. Lubitsch etait un homme de grande valeur morale, il fuit le mensonge comme la peste, Gilda ne ment jamais. De plus il respecte ses confrères et lorsqu'il conseille de voir Tarzan (de Van Dyke) sorti la même année, c’est un signe qui ne trompe pas, le sujet compte peu quand le cinéma est beau.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    "Design for living" datant de 1933, il est intéressant de voir comment Lubitsch traite son sujet, à savoir un ménage à trois. Le film est antérieur à la mise en place du code Hays, et ça se sent, en prouve cette dernière scène qui a fait scandale où Miriam Hopkins embrasse l'un après l'autre ses deux hommes. S'il est donc historiquement important, "Design for living" n'en demeure pas moins un film moyen, certes pas particulièrement ennuyeux, mais ni spécialement drôle (surtout à comparer avec d'autres screwball comedies de la même époque), ni spécialement touchant : on a effectivement du mal à se sentir concerné par les aventures de ces personnages assez grossièrement esquissés, surtout que Lubitsch a recours de façon assez agaçante aux ellipses narratives. Reste le talent de metteur en scène de Lubitsch, notamment lors de la scène d'introduction dans le train, de loin le moment le plus réussi de ce petit film que l'on aurait probablement oublié si son sujet n'avait pas été aussi osé pour son époque.
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