Avis : Bronson - Page 6

La volonté d'imposer une esthétique originale, la recherche d'un style peut-être, ne parviennent pas à masquer la vacuité de l'exercice. Il y a des séquences à l'atmosphère assez envoutante, telles celles tournée à l'asile. Mais c'est bien tout. Les acteurs sont irréprochables, voir même impressionnants; néanmoins le film ne dit rien, et se montre à la limite de la complaisance dans les scènes violentes. Bref, après avoir vu le médiocre Drive et l'insupportablement prétentieux "Only God forgives", je me rends à l'évidence: le cinéma de Winding Refn n'est décidément pas pour moi.

J'ai adoré. La narration est déroutante et le personnage principal haut en couleur. Ca nous change des prods US qui suivent le même schéma, inlassablement

Un film brutal sur la vie de Charlie Bronson filmé avec une folie propre au réalisateur et un Tom Hardy littéralement habité par son personnage qui réserve pas mal de scènes chocs et réalistes. Un film coup de poing qui mérite d'être vu ne serait-ce que pour l'interprétation impressionnante de l'acteur.

Je sais pas si je suis folle mais je suis quasiment persuadée d'avoir postée une critique sur ce film, et même la première bon tant pis je recommence!

Faut vraiment m'expliquer pourquoi trois etoiles spectateurs? nan franchement? le prochain orange mécanique? nan mais c'est une blague.

Je ne crois pas que les gens qui n'aiment pas ce film sont des gens qui n'y connaissent rien !

Allons y, qu'es ce que c'est ce film? Un pseudo film sur la vie d'un dingue ( a nan pas sa vie ses années en prison ! ) on ne sait rien sur lui juste qu'il est pas frais pour quelle raison? ben il aime bien etre comme ca ! a ba génial ca mérité un film hein ! tout est pitoyable tout ! mais vraiment de la violence, des scenes qui ennuient . Contrairement a ce que vous allez penser, j'aime ce genre de film en général ou on se rend compte que le mec a réussi a s'en sortir mais la nan! il est fou il reste fou et fait chier le monde ! a ba bravo franchement!

J'dirai pas que l'acteur est mauvais il a un mauvais role.

La facon de faire est nouvelle mais ridicule !!!!!

allez voir autre chose franchement, il y a ennemi public au pire hein !

Nicolas Winding Refn s'intéresse à Michael Peterson, surnommé Charles Bronson, connu pour être le détenu le plus violent d'Angleterre. Loin de la structure d'un biopic classique, le scénario mêle une voix-off, des interventions de Bronson devant un public factice, et des flashbacks. Le récit se centre sur les faits marquants pour le personnage, et tente de cerner cet individu à la fois instable, brutal, et en quête de célébrité. Le tout est raconté avec un humour grinçant, pas mal de violence, et une mise en scène fluide et soignée. Le clou du spectacle est l'hallucinante prestation de Tom Hardy, qui s'est transformé physiquement pour le rôle, a rencontré et imité les mimiques du vrai Bronson, et qui incarne ainsi un protagoniste détraqué mais pas antipathique. Au final, "Bronson" est un exercice de style intéressant, et prenant.

Je ne m'attendais pas du tout à ça et je reste plutôt circonspect. Tiré d'une histoire vraie, la réalisation est très originale mais il faut vraiment accrocher au trip du réal. Moi je ne me suis pas du tout plongé dedans, j'ai attendu que le film démarre pendant de longues minutes jusqu'à ce que je me dise qu'il ne "commencerait" jamais. On a parfois la sensation de se trouver face à un Vaudeville ou une comédie burlesque. Le décalage est tellement important que je ne suis jamais rentré dedans.

Toujours dans l'hyper violence et les ambiances glauques, ce 6e film de NWR possède une esthétique beaucoup plus poussée, des plans travaillés avec beaucoup de travellings, des couleurs vives et un mariage réussi entre les images et la musique. Cette comédie noire portée par la performance de Tom Hardy est un ovni qui rappelle Snatch et Orange Mécanique. Malgré les régulières baisses de rythme on reste captivé par ce biopic hors du commun. (Bien)

Quel claque ! Deux ans avant "Drive",Nicolas Winding Refn donne à Tom Hardy peut être son meilleur rôle de sa carrière. Littéralement habité, il en devient littéralement un clone de Bronsonà l'écran. C'est captivant, incroyablement bien réalisé et joué. Hypnotique tout du long. Une Masterclass !

Un film sur la violence schizophrénique d’une justesse extraordinaire ! À partir d’une histoire vraie, Nicolas Winding Refn développe un récit hallucinant autour d’un homme dont la seule existence tourne autour du passage à l’acte gratuit. Dans le rôle principal, Tom Hardy est prodigieux de force et de fragilité mélangées. Cet homme qui fait peur à tout le monde est un exclu de la vie qui a en fait peur de tout le monde. Sa seule tentative d’humanité ayant été bafouée de la pire des manières, il va s’acharner sur son chemin sanglant jusqu’au bout de la réponse sociale, l’enfermement et l’isolement. La mise en scène est remarquable, ascétique et efficace, le scénario bouscule la chronologie pour rendre au mieux les méandres de l’histoire de cet homme pathétique et empli d’une humanité désespérée. Un très beau film, courageux et lucide.

Un film vraiment très spécial. Tom Hardy est vraiment excellent, et porte le film à lui tout seul. Concernant l'histoire, il s'agit donc d'un film inspiré de faits réels, sur le prisonnier le plus dangereux et le plus célèbre du Royaume Uni. Donc du coup, pas mal de scènes de prison : moi qui n'aime pas trop ça, j'étais servi. Ce qu'il y a de bien aussi, c'est la bande son, comme souvent avec Nicolas Winding Refn qui est vraiment fort pour souligner l'action de ses films.
En fait, ce mec, il a quand même des drôles de motivation dans la vie. Lui, ce qu'il voulait, c'est être célèbre, mais comme il savait pas chanter ni jouer la comédie, ça lui fermait pas mal de portes. Du coup il s'est réfugié dans la violence, mais en regardant le film, on a vraiment l'impression qu'il se rate à chaque fois, un peu comme du comique de répétition.
Ce film m'a fait penser à Homer Simpson qui disait à son fils : "tu vois Bart, tu as fait de ton mieux, t'as essayé et tu t'es planté, et tout le monde s'est moqué de toi. Moralité : dans la vie, il ne faut jamais rien tenter!"

Après sa stupéfiante (le mot est faible) trilogie Pusher, Nicolas Winding Refn revient sur le devant de la scène avec un biopic déroutant et expérimental (dans sa mise en scène), sur un prisonnier pas comme les autres, un certain Michael Peterson, alias Charles Bronson ! Incarcéré après un braquage qui lui aura valu la modique somme d’une trentaine d’€uros, il se voit infliger 7 ans de prison. Mais finalement, il en fera plus de trente (il est actuellement toujours derrière les barreaux et ce, pour de longues, très longues années encore) suite à de nombreux conflits avec l’administration pénitentiaire.
Réputé comme étant le prisonnier le plus dangereux d’Angleterre, le cinéaste nous offre par le biais de l’incroyable performance de Tom Hardy, un Bronson sous acide, un homme étonnamment violent et qui ne recule devant rien.
La mise en scène se veut très particulière, puisqu’elle alterne avec l’imagination débordante de Bronson (c’est d’ailleurs cela qui surprend et peu gêner à la fois). Ajoutez à cela quelques longueurs disgracieuses, ce biopic survolté et déchaîné vaut le coup d’œil car on assiste ici à une performance d’acteur inoubliable.
A noter enfin quelques similitudes avec une œuvre très marquante (elle aussi), celle de Stanley Kubrick. On fait bien évidemment référence à Orange mécanique (1972), pour la prestation de Malcolm McDowell et l’utilisation à outrance de la musique classique (très présente elle aussi dans le film de Nicolas Winding Refn).

Un sujet qui s'essoufle très vite, un personnage atypique porté par Tom Hardy (excellent) mais que de longueurs ! Et dire que certains ont osé comparer ça au grandiose "Orange Mécanique" (pour les scènes de violence avec musique classique)... je conseille à ces incultes d'apprendre ce qu'est le second degré et de réviser leurs classiques cinématographiques. Un film assez pauvre et un réalisateur décidément en decrescendo depuis le premier "Pusher".

Jusqu'où peut-on aller pour devenir célèbre? C'est la question à laquelle tente de répondre ce singulier biopic consacré au détenu le plus connu du Royaume-Unis. Sur la forme Bronson est une réussite totale: la mise en scène coup de poing, la bande son jouissive et le montage oscillant sans cesse entre l'hystérie et le calme plat rendent l'expérience tout à fait unique. De plus, la performance de Tom Hardy est au delà de toute éloge tant il donne vie à son personnage sous nos yeux. Sur le fond en revanche, tout ce déploiement de talent semble bien vain. Le film se met très vite à tourner en rond, comme Charles Bronson dans sa cellule. Bref, pas le chef-d'œuvre annoncé mais un long métrage atypique et bourré de scènes marquantes (la fête à l'asile sur fond de Pet Shop Boy par exemple).

Un Tom Hardy stupéfiant dans un film qui se rate pour le côté one man show, mais qui explose par la glorification de son personnage.

"Bronson" est moins passionnant que les autres longs métrages de NWR. Notamment moins viscéral, réaliste et social que "Pusher". Pourtant "Bronson" parle avec une certaine classe, parfois superficielle, mais souvent efficace de la bestialité et de la violence humaine, prêtent à se révéler à chaque instant. Il signale aussi à quel point certaines rébellions gratuites ne mènent à rien, mais que la liberté n'a pas forcément de raison d'être, et que l'anarchie est la perversion de la liberté. Mais ce qui fait le plus froid dans le dos est la sanction punitive qu'à obtenu le plus célèbre détenu de Grande Bretagne, à savoir 34 ans d'emprisonnement, et surtout 30 ans en isolement total, pour être accusé de n'avoir commis aucun meurtre. A méditer.