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    La Péniche de l'amour
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    2,8
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    676 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2011
    Il est vraiment dommage que ce long métrage ne soit pas très connu par le grand public, car son histoire est vraiment très attrayante, la mise en scène d'Archie Mayo ( réalisateur du très bon film de guerre " Requins d'acier " à la même époque ) est d'une grande sincérité et fait d'ailleurs penser au style d'un certain Frank Borzage ( " Ceux de la Zone " ), et en plus son casting est franchement excellent. En tête d'affiche, on retrouve un Jean Gabin qui est tout de même particulièrement à l'aise, surtout quand on sait que l'on a affaire au tout premier film américain qu'aura tourné l'acteur français, et celui-ci s'en sort remarquablement aux niveaux des dialogues notamment. A ses côtés, se trouve la charmante et adorable Ida Lupino ( qui joue le rôle d'une femme au tempérament suicidaire et qui tombera amoureuse du personnage de Gabin, au point de l'épouser ), l'excellent Claude Rains ( dans celui du fidèle ami de Gabin ) ou encore le fameux Thomas Mitchell ( parfait dans celui du maître chanteur que l'on a franchement très vite envie de détester ). En résumé, il s'agit donc d'une excellente surprise qui mériterait d'être bien plus reconnue.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 231 abonnés 7 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Ne vous fiez surtout pas à son titre français extrêmement ridicule, qui ferait passer La Péniche de l'amour (1942) pour un soap-opéra d’AB Production. En réalité, "Moontide" est un très beau drame romantique, offrant ainsi à Jean Gabin son premier rôle dans une production US. Réalisé par Fritz Lang (non crédité car il assura la réalisation le temps de quelques jours), la réalisation fut finalement confiée à Archie Mayo qui nous offre un surprenant drame réalisé en noir et blanc et entièrement tourné en studio (les décors et les problèmes acoustiques sont là pour nous le rappeler). Avec la participation de Salvador Dalí (ce dernier aurait participé à la séquence où Jean Gabin se retrouve complètement ivre dans le bar, puisque l’on y retrouve un clin d’œil aux célèbres tableaux des montres molles à travers le plan où apparaît une pendule molle où les aiguilles sont remplacées par des bouteilles). Ajoutez à cela une très belle distribution où l’on retrouve dans les principaux rôles : Jean Gabin (Bobo), Ida Lupino (Anna), Thomas Mitchell (Tiny) & Claude Rains (Nutsy), tous les quatre dans entraînant au cœur d’un drame à la fois sombre et romantique, où notre Jean Gabin national excelle dans la langue de Shakespeare.
    halou
    halou

    103 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2009
    On retient un Gabin qui excelle en anglais entouré de très bons acteurs. Une ambiance et une belle histoire bien maîtrisées par un réalisateur qui n'aura pas marqué le cinéma. A noter que le film fut commencer par Fritz Lang (quelques jours seulement de tournage puis changement de réalisateur).
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    92 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2016
    Attention : film américain avec Jean Gabin. Être averti de la nature peu commune de ce film ne peut pas laisser froid. C'est une grande découverte que d'apprendre qu'un tel film existe et extrêmement plaisant à voir. On remarque d'abord tout simplement l'excellent accent américain du grand acteur français, dont on ne se serait jamais douté. Il est mis en scène directement comme étant français et joue un rôle au carrefour entre les deux genres. A peine franchouillard, il parvient pourtant à être lui-même dans un type de scénario qu'on ne lui connaît pas, dans une atmosphère à moitié maritime très cosy où les décors ne sont pas trop voyants. Le premier happy-end de Gabin !
    Plume231
    Plume231

    3 508 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2009
    Une curiosité car elle donne une des rares occasions de voir Jean Gabin, plutôt convaincant d'ailleurs, dans un film hollywoodien. De plus, le film est loin d'être ininteressant et ses élans poètiques sont nombreux. L'acteur étant en outre entouré de brillants acteurs comme Thomas Mitchell, Ida Lupino, Jérôme Cowan et Claude Rains.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2024
    « La péniche de l’amour » est le premier des deux seuls films que Jean Gabin tourna à Hollywood qu’il avait rejoint après avoir refusé de tourner pour la Continental désormais sous les ordres de Goebbels le ministre de la propagande d’Hitler. Rapidement il prend la décision de rejoindre Michèle Morgan dans la Cité des Anges en octobre 1940. Après un très court passage à Vichy, il franchit la frontière espagnole en février 1941. À Barcelone, il embarque pour New York sur l’Exeter. Arrivé à Hollywood, il fréquente la communauté française déjà installée où se trouve Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont. Il apprend la langue anglaise avant de pouvoir travailler. Dans l’intervalle il a noué une relation amoureuse avec Marlène Dietrich. Début 1942, il est enrôlé par Zanuck de la Fox pour tourner sous la direction de Fritz Lang « Moontide » une adaptation d’un roman de Willard Robertson (acteur et romancier). Sans que l’on n’en sache vraiment les raisons, Lang est remplacé par le beau moins talentueux et original Archie Mayo arrivé depuis peu au studio.
    D’évidence, la volonté de Zanuck est de produire un film dans la veine de ceux qui ont fait le succès de Gabin en France dans la veine que l’on nomme désormais « Réalisme poétique ». Mais bien sûr Gabin qui parle correctement l’anglais malgré son accent parisien doit faire quelques concessions pour s’adapter au style des studios. Tenue décontractée, moue boudeuse, cheveux blonds et bouclés avec cerise sur le gâteau quelques bagarres à la manière de Clark Gable ou John Wayne dans les saloons et pauses lascives appuyées dans l’encoignure d’une porte pour émoustiller la toute jeune et ravissante Ida Lupino qui a déjà une trentaine de films à son actif. On s’en doute la mayonnaise a un peu de mal à monter malgré la bonne volonté évidente de Gabin qui est entouré d’un excellent Claude Rains dans le rôle du bon camarade qui veille sur son cadet et d’un non moins excellent Thomas Mitchell mauvais génie qui utilise à son profit le penchant pour l’alcool du marin français en déshérence.
    Cahin-caha tout le monde y mettant du sien cette fameuse mayonnaise finit par monter avec quelques retombées intermittentes qui demandent un peu d’indulgence face aux difficultés que doit affronter Jean Gabin qui est en vérité bien loin de son registre habituel. Maurice Chevalier qui est devenu une star malgré son accent de Montmartre à couper au couteau avait été employé pour sa spécificité de titi parisien poussant la chansonnette. Charles Boyer qui est lui aussi une très grosse vedette comme plus tard Louis Jourdan évolua d’emblée dans un registre assez neutre du fait de son allure très élégante qui lui ouvrit d’emblée l’accès aux rôles de séducteurs onctueux pas très éloignés de ceux d’un Rudolph Valentino ou d’un John Barrymore. Jean Gabin était lui catalogué comme héros de la classe ouvrière française. Les rôles accessibles étaient donc limités et d’emblée son avenir un peu bouché. L’acteur l’a compris très vite qui voulut tout de même faire un deuxième essai avec Julien Duvivier son réalisateur fétiche (« L’imposteur ») avant de s’engager dans l’armée de la Libération pour ensuite rentrer en France.
    Le film qui n’est certes pas un chef d’œuvre et dont on ne doit pas être surpris q spoiler: u’il se termine en happy-end selon la tradition locale
    , on peut tout de même souligner l’impression d’étrangeté onirique qui se dégage des décors construits pour les scènes de barge où se situent les deux tiers du film, après que des problèmes techniques (l’attaque de Pearl Harbour) ont obligé l’équipe de tournage à quitter la Baie de San Pablo. Le chef opérateur Charles G. Clarke assisté de Lucien Ballard a d’ailleurs été nommé à l’Oscar pour la meilleure photographie en noir et blanc. Enfin on saluera la performance remarquable de Thomas Mitchell à contre-emploi qui venait tout juste d’être le père de Vivien Leigh dans « Autant en emporte le vent ». Visqueux et vicieux à souhait, il récidivera deux ans plus tard dans l’excellent « Dark Waters » d’André de Toth où spoiler: après avoir terrorisé la frêle Ida Lupino
    , il martyrisera la non moins belle et gracile Merle Oberon. On conclura en disant que si les deux films tournés par Jean Gabin sous le soleil d’Hollywood ne sont pas au niveau de ses meilleures prestations passées et à venir, elles n’en constituent pas moins deux curiosités plaisantes à voir, qui nous confirment que Jean Gabin était décidément un acteur bien français. Le meilleur d’entre tous.
    Estonius
    Estonius

    2 533 abonnés 5 244 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    De bons acteurs, de bons décors (quoi que fauchés) une excellente photographie, une réalisation correcte… Ce qui cloche, c'est le scénario d'une faiblesse à peine croyable, et quoiqu'en disent certains, rien ne pourra sauver un film si l'histoire ne fonctionne pas.
    Alasky
    Alasky

    289 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2012
    Beau film en noir et blanc avec un Gabin en forme et qui parle un anglais du tonnerre !
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    8 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Beau film noir et romantique à la fois. Surprise de voir Jean Gabin s'exprimant dans un bon américain; Ida Lupino et Claude Rains sont vraiment épatants et le méchant maître chanteur est vraiment un gros vilain. De belles scènes de nuit en extérieur dans un léger brouillard et quelques belles expressions de visages donnant encore plus d'intensité dans le suspens. En bref, très bonne surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2009
    Un Gabin, celà ne se refuse pas. Parlant anglais, c'est encore plus surprenant, pour la version originale. A noter que ce film n'est sorti en France que 2 ans et demi après sa sortie aux USA. En effet, ici, on était en pleine guerre.
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