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    Still Walking
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    146 critiques spectateurs

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    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2009
    un très beau film japonais sur la famille, tout est dit avec beaucoup de pudeur. Tout a l'air tranquille, serein dans ce portrait de famille mais en fait les choses sont dites, et avec précision. La mère de famille est particulièrement "cruelle" dans ses paroles. tout dans ce film est d'une finesse et d'une belle sensibilité. Les sentiments de chacun sont "distillés" ? A voir absolument
    traversay1
    traversay1

    3 126 abonnés 4 630 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2009
    Dès qu'un cinéaste japonais décide de traiter de la cellule familiale, avec un subtil talent pour y déceler les failles et les compromis, faut-il pour autant chercher une comparaison avec le maître du genre, Yasujiro Ozu ? Un peu facile et pas forcément juste quand le réalisateur en question se nomme Kore-eda et signe, avec Still walking, une oeuvre superbe et très personnelle, même si l'héritage des anciens demeure en filigrane. Ce week-end à Yokohama, à la mémoire d'un enfant défunt, vaut surtout pour ses dialogues, polis en surface, mais d'une ironie (et d'une drôlerie) étonnante quand ils ne sont pas d'une cruauté à peine déguisée. Cette fascinante plongée à l'intérieur d'une famille japonaise est d'une justesse intégrale, l'amertume le disputant à la nostalgie, dans un conflit de générations et de réécriture d'un passé douloureux, qui divise plus qu'il unit. Kore-eda raconte cela de manière lumineuse et raffinée, s'attardant sur des détails qui disent toute l'acrimonie des rapports humains et familiaux. Le cinéaste s'impose, après Nobody knows, comme un des grands du cinéma japonais d'aujourd'hui.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2009
    Un beau moment de cinema ou la famille n'est pas toujours épargnée .
    Lucille T.
    Lucille T.

    34 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2010
    Continuer, v. tr. : faire ou maintenir encore, plus longtemps, ne pas interrompre.

    Toujours suivre des yeux les papillons. Imaginez qui vous voulez.
    Machriasi
    Machriasi

    9 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    J'aurais voulu beaucoup aimer ce film mais c'est très très plat, assez lent, le probleme est qu'il ne se passe rien et on s'attache assez peu aux personnages, le meilleur est lorsque la famille quitte la maison et que le film se termine donc.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Alors que sa mère lui apprend une de ses fameuses recettes et qu'elles discutent en attendant Ryota, la soeur de ce dernier remarque en s'adressant à elle de sa voix aigrelette : "Parfois, tu dis des choses terrifiantes sans en avoir l'air!". Ce très juste constat semble s'appliquer aussi à tout le film de Kore-Eda Hirozaku, qui nous montre la violence des rapports familiaux, l'acidité des rancoeurs et des regrets et la cruauté des convenances sociales camouflées derrière la chronique d'un week-end en famille.

    Au-dessus de tous les événements de cette réunion familiale plane le fantôme de l'absent, le grand frère mort d'avoir tenté de sauver de la noyade un garçonnet devenu un chômeur obèse et maladroit qui vient chaque année s'excuser auprès de la famille Yokoyama de vivre à la place du héros. Cette scène-clé résume toutes les composantes qui font la réussite du film : l'importance du rituel, ici l'hommage annuel qui a pour but illusoire d'alléger la souffrance par la délectation de l'humiliation, la violence sous-jacente traduite par le dégoût exprimé avec hargne par la mère et la soeur à peine l'invité-otage parti, le sens féroce du détail, comme les chaussettes sales qui font pouffer le beau-fils de Ryoka, surnommé par le reste de la famille "le petit prince morose".

    Il y a bien d'autres fantômes dans les placards de cette famille-là, comme la déception du père devant la médiocrité de la vie de Ryota, le ressentiment du cadet vis-à-vis de la place écrasante prise par son aîné avant même sa mort et qui se voit déposséder de sa place au profit du héros dans les anectodes de l'enfance, l'infidélité du patriarche révélée par un disque caché depuis des années par sa femme, ou le ressentiment de celui-ci en entendant ses petits-enfants appeler sa demeure "la maison de mamie". Mais on n'est pas ici dans le réglement de comptes à la "Festen", non, on se trouve bien au Japon, celui qui oscille entre modernité et tradition comme dans "Un artiste du monde flottant" de Katzuo Ishiguro.

    Les sujets du films sont nombreux, et plusieurs d'entre eux pourraient faire basculer le récit dans le pathos. Une ou deux fois, Kore-Eda Hirozaku n'évite pas le piège du mélo ou de la lourdeur, notamment dans certains dialogues entre Ryoka et son père. Mais la plupart du temps, il esquive avec subtilité ces écueils, grâce à l'attention portée à des détails qui racontent plus et mieux qu'une narration frontale. Ainsi, quand on découvre Ryota, et que celui-ci gronde maladroitement son beau-fils d'avoir ri à l'école quand une de ses condisciples avait proposé d'écrire au lapin de la classe qui venait de mourir, le gamin lui rétorque "A quoi ça sert d'écrire des lettres que personne ne lira ?"

    De même, les préparatifs de la photo de groupe se font en plan fixe sur l'autel surmonté de la photo du défunt, alors que la famille s'agite hors champ. Quand la femme de Ryota, qui a encaissé avec courtoisie toutes les vacheries balancées durant toute la journée par sa belle-famille, se permet enfin d'adresser un reproche à son mari, c'est parce que sa mère a acheté un pyjama pour lui sans avoir pensé à en prendre un pour son fils ; et lorsque Ryota sort avec son père pour voir l'ambulance emmener la voisine que le Dr Yokoyama s'est résolu à appeler, il se fait gronder comme un gamin de s'exhiber en pyjama...

    Intrinséquement japonais (ne serait-ce que par la hauteur de la caméra, placée comme chez Ozu ou Mizoguchi à hauteur de tatami), "Still Walking" raconte aussi des histoires de famille comme on en trouve dans le monde entier : la gamine qui fanfaronne "J'ai pris 1,5 cm durant l'été" chaque fois qu'un adulte s'extasie de la voir si grande, la complicité taquine entre frère et soeur devenus adultes, la mère qui cherche désepérement le nom d'un lutteur de sumo, les parents qui accompagnent Ryoka et sa famille à l'arrêt de bus en leur donnant un rendez-vous dont chacun sait qu'il ne sera jamais respecté.

    Huis-clos aéré par quelques escapades cycliques (la promenade du père, la visite au cimetière), "Still Walking" prouve une nouvelle fois qu'on peut raconter une foule de choses dans une succession intelligente de plans fixes, en jouant sur la profondeur de champ, l'équilbre du cadre, le hors champ et surtout la justesse de la direction d'acteurs. Par la précision de son style quasi-documentaire, par la subtilité de son écriture et la force de son sujet, Kore-Eda Hirozaku confirme après "Nobody Knows" tout l'intérêt que lui avait témoigné le jury de Cannes présidé par Quentin Tarantino.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2013
    Un film superbe et poignant qui met à nu les relations familiales comme jamais. Kore Eda est un véritable sociologue : il filme ici les liens familiaux universels avec une justesse et une sincérité absolues ; tout sonne vrai, tout résonne chez le spectateur et fait échos à sa propre histoire. Mais si le film est si précis, il n'en oublie pas d'être poignant et cinématographiquement magnifique. La mélancolie respire et transpire à chaque plan, la mise en scène est d'une immense justesse, tout est pensé, tout est là où il faut et le cinéaste ne laisse rien au hasard : un regard, un objet dans le plan, la posture des personnages... Le film est magnifiquement écrit et cette famille si normale et si touchante est filmée avec une infinie délicatesse. Sublime et déchirant.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2009
    Portrait délicat et en demi-teintes des tensions internes d'une famille japonaise - mais évidemment universelle (chacun d'entre nous méditera à loisir sur ses propres déficiences de père / mère, fils / fille ou frère / sœur au long de ces deux heures parfaites, et régulièrement émotionnellement éprouvantes) -, "Still Walking" évoque immanquablement Ozu, sans pourtant en atteindre le génie éblouissant. Comme chez Ozu, il y a chez Kore-eda ces instants véritablement magiques où une sorte de lumière sereine - et infiniment triste - envahit et l'écran et le cœur - serré - du spectateur, et qui font tout le prix de ce cinéma que l'on dit intimiste, mais qui est d'une complexité narrative et thématique permanente. Dans la contemplation d'une infinie précision des mille détails - parfois anodins, souvent cruels, occasionnellement drôles - qui révèlent tour à tour chaque membre de la famille, "Still Walking", s'il n'évite pas toujours une certaine évidence, atteint donc régulièrement l'enchantement.
    cinono1
    cinono1

    257 abonnés 1 989 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2010
    Une oeuvre impressionnante de finesse signée Kore-Eda Hirokazu. Sur une mise en scène d'une extrème fluidité et une musique discrète vont remonter à la surface mais toujours de manière contenue, ressentiments et non-dits. Car rien ne s'arrangera au cours de cette réunion d'une famille pour la commémoration de la mort du fils ainé, simplement de l'amour non exprimé, de l'incompréhension associés à des moments plus souriants. comme si la gravité flottait à tout instant sur des moments en apparence léger. Le film est aussi une reflexion sur le poids des traditions dans le Japon contemporain. Peu à peu, la dramaturgie ira crescendo... une merveille par son coté printanier, la subtilité et la finesse de son trait.
    leyashadesalpages
    leyashadesalpages

    4 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Joli film assez juste sur la famille japonaise. La mere est effrayante, mais tellement credible. Et ca fait du bien de voir Abe Hiroshi dans un registre autre que la comedie.
    Un realisateur a suivre (meme s'il a deja eu son "hit" daremo shiranai)
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    932 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2010
    Un très joli film sur la famille et les relations inter-generationnelles. Une douceur et une tendresse évidente sont mettre au crédit de ce film. Cela donne envie de voir d'autres films du réalisateur.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    96 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    Simple portrait de famille extrêmement plat et sans la moindre consistance de scenario si ce n’est l’intérêt d’Hirokazu Kore Eda pour la gastronomie. A ça on en passe du temps en cuisine voir cette famille se concocter les bons p’tits plats d’enfance de ce réalisateur. Alors oui y’a un bon casting et ils sont très bien mis en scène mais je ne vois pas du tout ce que ce si intéressant réalisateur a bien voulu nous transmettre ici. C’est extrêmement banal voir ennuyeux…
    velocio
    velocio

    1 179 abonnés 3 040 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2009
    Je ne sais pas vous, mais j'ai souvent remarqué qu'une bonne partie des films qui titillent mon enthousiasme ont des scénarios très simples qui peuvent se raconter en 2 ou 3 lignes. Malheureusement, une bonne partie des films qui m'ennuient profondément ont également de tels scénarios. Qu'est-ce qui fait la différence entre un film au scénario minimal qui emballe et un film au scénario minimal qui ennuie ? Tout bêtement, la "patte" du réalisateur. Le problème, c'est que la perception qu'on peut avoir de cette "patte" est très personnelle, d'où, en général, des jugements très tranchés sur ces films. Personnellement, "Uzak" de Nuri Bilge Ceylan, "Shara" de Naomi Kawaze, "Wendy et Lucy" de Kelly Reichardt et "Liverpool" de Lisandro Alonso sont des exemples de films aux scénarios tenant chacun sur un timbre poste qui m'ont enthousiasmé ces dernières années. "Still Walking" est l'exemple type du film m'ayant très, très profondément ennuyé. Certes, le sujet avait tout pour me plaire, comme m'a plu récemment "Tokyo Sonata", autre film japonais récent parlant de l'effritement de la famille japonaise. Le problème, c'est que le réalisateur étire certains plans jusqu'à plus soif, et hop, dans la seconde qui suit, il procède à un raccourci qui désarçonne le spectateur. Résultat personnel : sur un sujet qui aurait dû m'émouvoir, je n'ai jamais senti battre mon petit coeur et je me suis ennuyé du début à la fin. Comparer Kore-Eda Hirokazu à Ozu me paraît être un mauvais coup porté au cinéma : chaque plan de Ozu avait une raison, il durait le temps nécessaire, ni plus, ni moins, en un mot, chaque plan était pertinent. Je ne crois pas qu'on puisse en dire autant de la plupart des plans de "Still Walking".
    caro18
    caro18

    141 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mai 2010
    Semble interminable et franchement pas interessant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2009
    Juste génial! Des acteurs très doués et une histoire bien menée avec une belle photographie.
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