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    Ça commence par la fin
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Ça commence par la fin" et de son tournage !

    Du livre au film

    Le premier long métrage de Michaël Cohen est tiré de son propre roman publié en 2007. Une envie née d'une phrase de la grand-mère de sa femme Emmanuelle Béart, âgée de 106 ans: "Il vaut mieux briser son coeur que de ne pas s'en servir (...) J'ai souffert énormément mais je ne regrette aucune de ses souffrances", disait elle. "Elle a raison", commente-t-il, "on passe notre temps à survivre à nos histoires d'amour, et en même temps, quel passe-temps magnifique et essentiel!"

    A la ville comme à l'écran...

    Mariés depuis le 13 août 2008, Emmanuelle Béart et Michaël Cohen, qui s'étaient rencontrés en 2006 sur le tournage du film Le Héros de la famille, se donnent à nouveau la réplique.

    À rebours

    A l'image du film de François Ozon 5x2, ce film inverse le schéma narratif d'une histoire d'amour. Ici, la trame est constituée d'allers-retours entre le passé et le présent, comme pour mieux comprendre les ressorts de cette histoire d'amour, animée d'une passion dévastatrice.

    Une écriture à deux

    Bien que Michaël Cohen ait écrit seul le roman à l'origine du film, sa femme Emmanuelle Béart a participé à l'écriture du scénario.

    Réaliser et jouer en même temps

    Michaël Cohen est un touche-à-tout. Après avoir écrit son roman, il a décidé de l'adapter à l'écran en tant que réalisateur mais en y tenant également le premier rôle. Il revient sur l'expérience de la réalisation qui lui a procuré davantage de liberté, à la fois dans ses désirs artistiques et dans son jeu d'acteur: "C'est étrange d'être à la fois le créateur et la créature...mais je me suis senti bien plus libre en tant qu'acteur en mettant en scène. Parce qu'il y a tellement de choses à régler, à penser, que l'acteur, lui, ne pense plus. Et moins on réfléchit, moins on intellectualise, plus on gagne en spontanéité. Réaliser m'a forcé à rester dans le moment, donc j'ai gagné en liberté. On ne se regarde plus quand on a autre chose à faire que de s'occuper de soi (...) C'est aussi pratique d'être son propre acteur, on peut tout se permettre, on ne s'impose aucune limite. C'est épuisant, évidemment, d'être des deux côtés, mais en même temps, ayant écrit le livre, je connaissais les entrailles de l'histoire mieux que personne", explique-t-il.

    Emmanuelle Béart parle de son mari

    "Sur le plateau, il est très rassurant pour les comédiens, tant il est précis et structuré. Il était en état d'acuité permanente. Il avait son film dans la tête. La caméra était toujours à la bonne place, dans le bon mouvement. Il était dans l'urgence, en même temps, il était vraiment dans l'écoute, il faisait attention à chaque membre de l'équipe, il veillait à inclure chacun dans le projet. On aurait dit l'ambiance qu'on trouve sur les tournages de court-métrages. Sans cet investissement de chacun, le film n'aurait pas existé. Il ne suffit pas de dire : " J'ai besoin de vous ", il faut donner à chacun une vraie place. En même temps, l'urgence donne la fièvre, et sur ce film tout le monde, jusqu'aux stagiaires, avait la fièvre. Cela faisait des années que je n'avais pas vécu ça, un tournage où chaque chose est précieuse, et où on a pleinement conscience de la chance que cela représente de faire un film. Ce film-là ne pouvait naître qu'en famille, c'est ainsi qu'on l'a tourné."

    Michaël Cohen : un metteur en scène audacieux

    Le monteur du film Yann Dedet souligne le talent du réalisateur : "C'est quelqu'un d'audacieux, qui sait où il veut aller. Il ne fait pas de plans de coupe. S'il découpe, c'est par envie, pas par pétoche. Il ose des trucs. Il avait bien préparé le tournage et il avait le rythme de son film dans la tête. Il a pris des risques avec sincérité. Quand on choisit de tourner avec sa femme, on risque d'être, soit complaisant, soit faussement distancié et froid. Lui a évité ces écueils. Emmanuelle est une actrice inventive, elle ne s'interdit rien, elle a une énergie formidable. Michaël n'a pas peur du cinéma. Il met du charbon dans la locomotive et il avance."

    Yann Dedet, monteur de renom

    Yann Dedet est l'un des monteurs français les plus renommés. Il a d'ailleurs travaillé avec les plus grands réalisateurs parmi lesquels François Truffaut ou encore Maurice Pialat. Il explique les raisons qui l'ont poussé à travailler sur le projet de Michaël Cohen: "J'ai aimé ce film dès la première lecture. Je l'ai lu vite, d'un coup, comme on voit un film. Et j'y ai cru tout de suite. C'était intense, cohérent. Comparé à d'autres premiers films, cela n'avait rien de lisse ou de joli. On sentait que derrière il y avait quelqu'un qui risquait quelque chose, qui était prêt à plonger de six mètres dans la piscine (...) J'ai vu un mec droit, qui te regarde dans les yeux, qui sait où il va. Son sourire, sa façon de parler m'ont plu. Son expérience du théâtre m'a plu aussi. Le cinéma n'est pas exemplaire, alors qu'avec le théâtre on est dans le monde du travail."

    Difficultés de post-production

    Emmanuelle Béart confie ce qui a été le plus dur pour elle dans cette expérience : "J'ai été très impliquée sans sortir de mon rôle de comédienne. C'est très éprouvant de "monter" un film, et Michaël n'était pas armé pour ça. Il est incapable de se vendre, il ne cherche pas à convaincre, il est poli, mais c'est à prendre ou à laisser… Il est capable d'une grande fermeté."

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