Mon compte
    Violette Nozière
    Note moyenne
    3,7
    416 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Violette Nozière ?

    44 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    14 critiques
    3
    15 critiques
    2
    8 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Relatant le célèbre fait divers et parricide Violette Nozière, Claude Chabrol s'attache essentiellement -bien qu'il mène le récit jusqu'à son épilogue judiciaire- à cerner la personnalité de l'empoisonneuse et à décrire, non sans causticité, son cercle familial.
    Ainsi, l'appartement modeste et étroit de la famille Nozière -le père cheminot, la mère aux airs de bourgeoise déclassée- est le décor déterminant du film où Violette affiche son ennui et ses mines de petite fille qu'elle n'est plus. Au dehors, c'est-à-dire dans les bars qu'elle fréquente, Violette est tout autre, jeune femme coquette et frivole.
    Chabrol, on s'en doute, ne se pose pas en moralisateur et encore moins en accusateur. De cette demoiselle cynique et peu farouche, aimant l'argent et le luxe, le cinéaste fait une héroine de la stature d'une Emma Bovary (dont Chabrol, comme on sait, fera une adaptation). Violette Nozière est de celles qui scandalisent le bien-pensant et semblent n'avoir ni conscience ni remords, spoiler: assassinant avec sang-froid d'humbles et respectables parents.
    Isabelle Huppert est la formidable interprète de cette fille rêvant de fortune et d'amour, spoiler: abusée par un gigolo élégan
    t, une fille à l'ambition relative puisque son rêve d'aventure ne dépasse guère les Sables d'Olonne, et dont le geste criminel funeste est peut-être pour elle l'ultime moyen de s'extirper du milieu modeste qu'elle exècre. Infâme calculatrice ou schizophrène, Violette fait figure en tout cas d'héroine médiocre, entre candeur et sottise. Son portrait, à la fois attachant et corrossif, s'inscrit dans une reconstitution d'époque appliquée et précise. On n'oubliera pas de citer le couple piquant que forment Carmet et Audran.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2021
    Chabrol se garde bien de prendre un parti, mais il évite aussi grandement de jouer de sa causticité et de son cynisme ordinaires pour rendre compte d'un fait divers qui, en son temps, a divisé la France. Son examen clinique d'une existence morne et confinée qui bascule dans l'horreur doit beaucoup à Isabelle Huppert et Stéphane Audran, les personnages féminins étant plus choyés que leurs homologues masculins. On regrettera une certaine longueur et une absence de réel parti pris, Chabrol ayant opté pour une dénonciation froide du patriarcat et du "mâle dominant" mais ne donnant pas de Violette Nozière l'image d'une parfaite victime expiatoire, conservant au personnage une relative ambiguïté. Un peu vieilli mais intéressant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Tiré d'un célèbre fait divers de parricide, un drame intriguant et troublant qui raconte sans chercher a expliquer, porté par l'interprétation fascinante d'Isabelle Huppert, primée à Cannes.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Claude Chabrol, après avoir sondé l’esprit de Landru, explore un parricide qui défraya la chronique au début du XXème siècle ; l’affaire de la jeune Violette Nozière. Isabelle Huppert et Claude Chabrol parviennent à faire ressortir toute la complexité de cette jeune femme. 18 ans, fille unique et vivant dans le logement étriqué de ses parents ; on sent chez elle tout l’étouffement d’un logement dans lequel on vit les uns sur les autres, mais surtout l’étouffement psychologique parental. Ces parents voient grand pour elle mais paradoxalement continu de la voir encore comme une petite fille. Pour échapper à cet enfermement, elle affiche une double personnalité ; une Violette docile et enfantine conforme à l’image parental au foyer, et une jeune femme séduisante croqueuse d’hommes et manipulatrice à l’extérieur. C’est une fuite en avant pour elle qui veut se démarquer du modèle parental. Spectateur de ces incessantes métamorphoses physiques et psychologiques, le doute est perpétuel sur la véracité de ses propos. Par exemple, elle accuse son père d’attouchements dans son enfance ; mais Chabrol par sa mise en scène ni ne valide ni n’invalide cette affirmation. Excepté que nous revienne en tête le viol de « Dupont Lajoie » tourné un an plus tôt dans lequel Carmet violait Huppert (les deux mêmes comédiens ici). Ce flou autour de cette personnalité ambiguë jalonne tout le film. L’interprétation sur un fil d’Huppert lui vaudra le prix d’interprétation à Cannes. Cependant aucun trouble ne survient avec des personnages trop froids et un esprit de liberté du personnage principal trop étouffé. Donc on s’ennuie car l’ambiguïté bien sentie de Violette frôle parfois la confusion. Un film hermétique en fait.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Je m'attendais à mieux pour dire la vérité. Avec un sujet pareil, j'avais pensé que Chabrol nous raconterai l'histoire de cette femme tueuse de ses propres parents avec un côté plus hitchcockien comme il savait faire mais il a préféré plus pencher sur son côté sociale que policier. Il faut tout de même avouer deux choses : la qualité du montage tour à tour alambiqué, en puzzle et finalement très fluide. Et puis évidemment l'interprétation sans faute d'Isabelle Huppert parfaite comme toujours en jeune fille perdue arrogante et amoureuse. Prix d'interprétation à cannes qu'elle 'à pas volé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    J’ai mis du temps à rentrer dans le film (toujours un problème avec l’esthétique terne du cinéma de Chabrol, aggravée ici par des flashbacks brumeux très datés). Petit à petit, le caractère impénétrable du personnage principal, associé au jeu si particulier de Huppert et à un montage de plus en plus impressionniste, finit par créer une certaine fascination. J’ai trouvé très réussie la manière dont le film scrute à chaque instant son héroïne sans pour autant réduire son mystère et cette façon d’utiliser le montage pour créer des vides narratifs et retarder les révélations, ce qui nous met ensuite face à nos propres jugements hâtifs. En arrière-plan, une société française mesquine et hypocrite, face à laquelle Violette, coupable ou victime, innocente ou monstrueuse, conserve jusqu’au bout un désir obstiné de liberté et une grandeur romanesque qui font d’elle un double passionnant et émouvant de Madame Bovary.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    94 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2019
    Il faut voir Violette faisant avaler du poison à ses parents d'un air innocent avant de les regarder défaillir et de dévorer avidement un rôti devant leurs corps agonisants. Du pur Chabrol des grands jours! Inspiré du livre de Jean-Marie Fitère sur la célèbre affaire qui défraya la chronique dans les années 30, le film est particulièrement saisissant pour sa peinture aussi noire que cruelle de l'époque. Remarquable interprétation d'Isabelle Huppert, Jean Carmet et Stéphane Audran.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    Ce film semble presque à part dans la carrière de Chabrol.
    Il est en donc que plus intéressant.
    Pour une fois, on n'est pas plongé dans la grande bourgeoisie de province mais dans une famille parisienne très modeste.
    La fille unique va petit à petit prendre en assurance, s'émanciper de ses parents, quitte à mentir, voler et se prostituer.
    Le film raconte donc de façon plutôt précise l'affaire Violette Nozière.
    C'est assez frappant de voir J. Carmet en homme plutôt simple, effacé, mais tourmenté.
    C'est aussi frappant, à mon sens, de voir S. Audran, en femme plus autoritaire et moins effacée que dans ses rôles de grandes bourgeoises.
    SociN
    SociN

    8 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Un fait divers, des acteurs magnifiques, mais un film flou. On se perd dans le déroulé de l'histoire, les flash-backs perturbent plus qu'autre chose. Ayant vu récemment Merci pour le chocolat, j'ai vu en Violette la future Mika.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Un très beau drame avec Isabelle Huppert se passant dans le Paris des années 1930 . Claude Chabrol réalise en 1978 ce film qui marquera l'ascension à la célébrité de ces trois acteurs : Jean Carmet, Stéphane Audran et Isabelle Huppert.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Violette Nozière est le premier grand rôle 'limite' d'Isabelle Huppert . Interprétation sincère récompensée par un premier prix d’interprétation ,amplement mérité , au festival de Cannes .
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2019
    Avide de liberté, de rencontre. Envie de sexe et d’amour. Son regard trahit ses fantasmes et elle veut les réaliser.
    Chabrol filme le trop plein, l’exaspération. La lente envie de meurtre avec froideur et sang froid. Comme une pulsion qui devient évidente.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Une question se pose à la vision de "Violette Nozière": y a-t-il, à l'écran, quelque chose plutôt que rien ? À l'issue de deux interminables heures, je n'hésite pas à répondre par la négative; il y a certes Huppert, assez fascinante avec son look à la Marlene Dietrich, mais complètement abandonnée par un scénario d'une platitude redoutable auquel une structure en flash-backs tente vainement d'apporter un peu de mystère. De manière assez incroyable, aucun trouble ne survient ici: de la mise en scène aux dialogues en passant par la reconstitution d'époque, tout est terriblement empesé, poussiéreux, incapable de nous rendre un tant soit peu intéressant le sort des personnages. Il y a en définitive peu à dire de cette chose sinistre, sans doute ce que j'ai vu de pire de la part de Chabrol (l'inénarrable "Landru" était au moins drôle au centième degré): "Violette Nozière", ou comment traiter un fait divers a priori fascinant en ne prenant même pas la peine de lui donner une quelconque forme cinématographique
    Estonius
    Estonius

    2 463 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Ça met un temps fou à démarrer, ça se traîne et le montage est extrêmement confus. Le réalisateur se garde bien de prendre partie dans cette affaire confuse et controversée, choix respectable mais qui ne milite pas en faveur de la clarté du propos. Le film est partiellement sauvé par une interprétation exceptionnelle des premiers rôles, dominée par une Isabelle Huppert habité par son personnage, Jean Carmet est également remarquable, Audran aussi mais peut-être un ton en dessous. En revanche les seconds rôles c'est pas vraiment ça ! Un film surévalué d'un réalisateur décidément très inégal
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    DIABOLIQUE. La descente aux enfers de Violette, fleur sauvage entre les fleurs. Mais Chabrol ne m'emballe pas ( comme souvent). L'ange noir garde au fond de ses pleurs, son mystère. Violette Huppert remporte la mise en soignant ses plaies et ses bosses.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top